Le parti comme sujet politique

L’article est publié dans le cadre de la coopération entre l’organisation non-gouvernementale (ONG) centre de recherches publiques « Enlight » et  la fondation scientifique et culturelle «:Բուն».

Le théoricien italien Antonio Gramsci était considéré comme le fondateur de la théorie de néo- marxisme. A son avis, la société civile étaitune priorité, et l’équivalent d’un consensus social. 

Gramsci divisaitles intellectuels classiques et les intellectuels organiques, et cette classification étaitappliquée aussi aux partis. Le parti considéré comme organique, représentait non seulement ses intérêts, mais aussi ceux des autres couches et groupes sociaux. En arrivant au pouvoir, les partis organiques exercent leur pouvoir de deux manières, de manière démocratique et régressive. 

Antonio Gramsci avait noté que les autorités et les partis politiques étaient de deux types : élitistes, où il y a des groupes d’élite, et demasse, dans le cas desquels, selon Gramsci, un «dirigeant providentiel» étaitnécessaire pour créer un liendirectavec lepartiqui contrôle l’agenda public et politique. 

En parlant des partis politiques, Gramsci avait souligné que le parti politique est divisé en trois parties : la classe moyenne (la principale partie des partisans du parti), le quartier général (qui se relie avec les dirigeants et les soldats) et les dirigeants.

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Gramsci utilisaitle terme «bureaucratie privée». Les bureaucrates privés étaientavant tout les bureaucrates du parti qui devraient mener des activités publiques et représenter les intérêts des groupes publics. 

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Nous pouvons conclure que le parti doit être public, transparent et responsable devant ses électeurs.

« Auteur : Gor Madoyan, Doctorant à l’Institut de l’archéologie et d’ethnographie de l’Académie National des Sciences de la République d’Arménie, chercheur en organisation non-gouvernementale «Enlight». 

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«Traduit par Ani Arshakyan.»