La Turquie et l’organisation de la collaboration islamique: Partie 3

Les soulèvements de la question du Haut-Karabagh dans l’OCI

Après la guerre de 4 jours au mois d’april les formules accordées lors du sommet 13ème de l’OCI concernant le conflit du Haut-Karabagh et la création du groupe de contact ont fixé l’attention du public arménien sur eux, qui nous a poussé de faire la référance aussi sur le Haut-Karabagh.Ci-dessous nous allons présenter la position de l’OCI sur le conflit du Haut-Karabagh et sur l’intégralité turque dans ce problème.Donc pendant le sommet de l’OCI ayant lieu à Dakharde de 13 à 14 mars la formule 10/11 qui portait le titre « L’Agression de la République d’Arménie contre L’Azerbaïdjan « a été acceptée,avec cette formule l’OCI blâmait l’Arménie dans l’innobservation de l’intégralité territoriale de l’Azerbaïdjan,dans l’annexion du territoire de 20 %, les actions réalisées contre les citoyens d’Azerbaïdjan dans les territoires occupés de l’Azerbaïdjan ont été qualifiées comme la délinquance contre l’humanité.La formule réstituait celle de N°21/ 10 accordées lors du sommet dixième de l’OCI en 2003,et particulièrement le point qui faisait appel à l’Arménie de réaliser les formules №822, 853, 874 et 884 du conseil de Sécurité de l’UNO. Le contenu de la formule de N 10/ 11 se répétait aussi dans celle de N 10/ 37 acceptée pendant la session annuelle du conseil des ministres des affaires étrangères de l’organisation qui a eu lieu à Douchabin. Le document était constitué par 3 formules concernantes le conflit du Haut-Karabagh dont la première était liée aux problèmes politiques en qualifiant L’Arménie comme l’agresseur,la seconde présentait le soutien économique et financier qu’on allait manifester à la partie devenue proie de l’agression,et la troisième formule blâmait la destruction des monuments islamiques dans le territoire historique de L’Azerbaïdjan.

L’OCI et ses pays membres doivent prendre des mesures pour défendre les intérêts de l’Azerbaïdjan et promouvoir la solution « juste » du problème à l’ONU et dans des autres organisations étrangères. A part ça, ils faisait appel au Conseil de sécurité de L’ONU de considérer L’Arménie comme l’agresseur.Les pays membres de L’OCI doivent ne pas accorder n’importe quelle aide à L’Arménie, surtout militaire ainsi que ne pas permettre l’approvisionnement de l’arme avec la médiation d’un troisième pays.

De fait L’OCI est devenu la seule organisation qui qualifie l’Arménie comme l’agresseur au niveau officiel. En tenant compte cette circonstance l’Azerbaïdjan tente d’approfondir ses relations avec L’OCI es si jusqu’à la fonction d’Iskanoglü l’Azerbaïdjan n’avait pas de grande autorité dans cette organisation, La Turquie le soutenait toujours et soutient encore.

Ça se voit particulièrement dans l’interview d’Iskanoglü donné à l’agence d’information où il dit que l’Azerbaïdjan réalise des actions actives dans le cadre de l’organisation à partir de 2005. Avec ses paroles  » L’OCI encourage le choix de l’Azerbaïdjan au Conseil de sécurité de L’ONU en remarquant que la collaboration avec l’OCI a joué un grand rôle dans l’accession d’un tel status »

C’était le résultat des efforts de l’Azerbaïdjan et de la Turquie que le conflit du Haut-Karabagh est entré dans la série des problèmes d’actualité. Ce problème devait être mis en discussion pendant les sessions de l’OCI.La dernière initiative de la diplomatie turque-azerbaïdjanienne dans le cadre de l’OCI était le soulèvement de la question du Haut-Karabagh pendant le sommet de Stambule ayant lieu de 13 april à 15 de 2016.Le secrétaire général et actuel de l’OCI Emin Médénin avait exprimé son inquiétude concernante le conflit du Haut-Karabagh pendant la guerre de 4 jours au mois d’april en blâmant la partie arménienne en l’occupation des territoires de l’Azerbaïdjan et il avait restitué la position de l’OCI qui exigeait l’évacuation immédiate, complète et sans réserve. Le sommet prochain organisé par la Turquie et qui avait simpliment des tendances à la ganger le coeur pouvait conditionner une telle position aigüe.

Les points 16ème et 17ème de la déclaration accordés pendant le sommet concernent le conflit du Haut-Karabagh.Le point 16ème réstitue les formules accordées pendant des années précédentes qui sont liées à l’agression de l’Arménie, à l’aide donnée à l’Azerbaïdjan et à la résolution des problèmes selon les formules de 1993 de l’UNO.

Dans le point suivant est dit  » La conférence blâme sévèrement les attaques des arméniennes réalisées par intervalle à cause desquelles le peuple a été pâti,les mosquées ont été subies l’attaque,beaucoup de citoyens ont été morts. La conférance soutient l’Azerbaïdjan en la défense de son peuple et sa réaction contre ces attaques. La conférance fait appel à renforcer la pression sur l’Arménie aux moyens politiques,économiques et avec des autres moyens forçés pour que le pays agresseur subisse les exigeances et les décision de l’OCI « .

De cette formulation on comprend que la diplomatie turque veut caractériser le conflit du Haut-Karabagh sous le non-dit religieux.Par conséquant, installant le conflit non seulement dans le cadre du règlement du problème mais aussi dans la lutte pour la défense islamienne ,on vise à recevoir ainsi le soutient des pays musulmans.L’essance de cette déclaration politique se distingue fondamentalement des autres formules précédentes parce que dans cette formule le nom du groupe de Minsk de CSCE n’est pas remarqué tandis que dans des autres cas la résolution du problème se voyait dans le cadre du groupe de Minsk particulièrement avec l’application des principes du sommet de Lisbon.

A part ça ,la déclaration fait appel aux pays membres de prendre des mesures efficaces y compris celles accordées par la constitution,qui ne permetteront l’approvisionnement de l’arme en Arménie ainsi que celles-ci dérangearont l’activité des personnes civiles, juridiques contre la souveraineté et l’intégralité territoriale de l’Azerbaïdjan.

Il se fait que la Turquie tâche de créer un mécanisme de contre-réaction par rapport à l’ Haut-Karabagh dans les parlements des pays non musulmans.

L’autre mécanisme était la formulation du groupe de contact qui devait s’occuper du problème du Haut-Karabagh au niveau des ministres des affaires étrangères avec lequel La Turquie vise à inclure des pays forts arabes dans la solution du conflit selon les formules de l’UNO de 1993.

Tâchant de caractériser ces manoeuvres de la diplomatie azerbaïdjanienne ,remarquons,qu’elles ont eu lieu après l’échec évident de l’Azerbaïdjan.Par conséquant, il était nécaissaire de faire compenser cet échec militaire à la façon diplomatique.Le sommet de l’OCI était une telle occasion où la partie turque -azerbaïdjanienne voulait montrer que les pays musulmans blâment l’agression de la partie arménienne et soutient l’Azerbaïdjan . En ce qui concerne le groupe de contact, souvenons-nous,que la Turquie avait toujours l’envie de s’intégrer au format du groupe de Minsk de CSCE . Comme il n’a pas eu la chance ,La Turquie tente alors de se charger de la mission intermédiaire dans la question du Haut-Karabagh et en réagissant au groupe de Minsk de CSCE, et de donner la solution « efficace  » et « juste  » du conflit.

Nous pensons que l’application de cette déclaration n’est pas si réaliste en tenant compte le fait que l’Organisation de la collaboration islamique n’a jamais eu de succès dans la résolution des conflits.Néanmoins La République de l’Arménie ne doit pas négliger l’importance de cette organisation au niveau international et surtout entre les pays musulmans,mais elle doit continuer se collaborer et accorder l’activité efficace et diplomatique avec les pays membres de l’OCI qui peuvent être opposés à La Turquie.

En résumant notre analyse,nous povons prévoir que les ambitions de La Turquie:obtenir des positions de leader ,aboutiront tôt ou tard à l’opposition des autres pays (Arabie saoudite, Pakistan,Iran) qui ont les mêmes ambitions. La politique active menée par la Turquie est inquiétante surtout pour L’Arabie saoudite.Etant le leader du monde arabe L’Arabie saoudite traite négativement le fait que La Turquie tente d’y produire le modèle de la coexistence de l’islam et du pays laïc et se charger du rôle d’intermédiaire de la résolution des conflits régionaux.Alors on a une question, pourquoi L’Arabie saoudite a pris le rôle réservé et expectant envers la Turquie?.La raison est peut-être la réalité connue que la présence de l’ennemie approche les adversaires.L’alliance temporaire de L’Arabie saoudite et de la Turquie a influencé essentiellement sur les guerres et les révolutions dans l’Egypte,dans La Libye et dans La Syrie. L’alliance de ces concurrents existera jusqu’au moment où le conflit de la Syrie n’est pas résolu et d’autre part on vise à influencer sur La République islamique d’Iran qui veut aussi obtenir le status de leader au monde islamique.Les points contre L’Iran étaient inclus même dans la déclaration du sommet 13ème et particulièrement il était indiqué que L’Iran soutenait le terrorisme international et intervenait dans les affaires intérieures de Bahreïn,de Yémen,de la Syrie et de la Somalie.

De fait pendant les dernières années les réformes de l’organisation ont résolu des problèmes supérficiels et structurals .Aujourd’hui L’OCI ne peut pas arranger des conflits existants entre ses membres.De plus, à cause de ces problèmes déjà marqués ces conflits peuvent s’aggravir.


Bibliographie

  1. Final communique of the 13th Islamic summit conference
  2. « Organization of Islamic Conference. Resolutions on Political Affairs Adopted By The Eleventh Session Of The Islamic Summit Conference » (Pdf)
  3. « Organization of Islamic Conference. Resolution No. 10/37-Pol On The Aggression Of The Republic Of Armenia Against The Republic Of Azerbaijan » (PDF).
  4. http://www.oic-oci.org- Իսլամական համագործակցության կազմակերպության պաշտոնական կայքէջ

Auteur: Arminé Muradian (Armine Muradyan). © Tous droits réservés.

Traduit par Ani Khachatrian.