Volonté, art, recommencement: Partie 1

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La volonté comme la base de toutes les choses. La théorie vectoreielle.

La définition: La volonté (voluntas en latin) est un pouvoir particulier ou une force qui se distingue de la rationalité et des sentiments humains, mais qui a une influence égale.

La philosophie moderne définit la volonté ainsi:

  1. une conscience et une autodétermination de la causalité particulière.
  2. Une base motivée de tous les systèmes étant la caractéristique fondamentale d’un être et précédant la rationalité.

La volonté est souvent considérée comme une fonction indépendante ou l’accident de la rationalité, car généralement elle n’est pas contrainte à la conscience. Dans la déscription de la volonté on étudie l’impératif intellectuel, l’esprit orienté et sensé qui aspire à réaliser le but. D’après le matérialisme, la source de l’activité volontaire est le monde objectif, l’activité matérielle de l’homme qui est destinée à la transformation et à la soumission du monde, s’étant basée sur les lois objectives de la nature. Selon les volontaristes, la volonté est la base primordiale et prioritaire de la structure mondiale humaine anthropogénique et de tous les processus.

Les définitions psychologiques de la volonté aussi sont remarquables.

  1. Autogène- La volonté est une capacité originale et indépendante qui ne dépend pas de quelque autre processus.
  2. Hétérogène- La volonté est un phénomène dépendant, secondaire qui est le résultat d’aures activités psychologiques.
  3. La théorie de Roubinchtein-La volonté n’est que la puissance de la disposition de ses propres capacités et de sa conduite qui se trouve complètement sous le pouvoir des processus émotionnels et conscients.

À présent, la volonté est caractérisée par plusieurs distinctions et clichés: volonté de liberté, volonté de puissance, volonté de vie etc.

Mais dans cette analyse je n’y reviendrai pas d’une manière détaillée, car mon but est la définition de la nouvelle théorie en présentant d’avance les doctrines générales et les caractéristiques existantes.

L’histoire:

  1. Les approches antiques: Dans le monde antique il y avaient des philosophes (par exemple Protogoras) qui considéraient l’aperception de l’homme comme l’indicateur de tous les processus, donc on considérait sa volonté comme le moteur de toutes les choses. Mais il existait aussi le flanc inverse (par exemple Démocrit) dont les représentants refusaient généralement la liberté de la volonté en absolutisant la nécessité et refusant le hasard ou la dépendance de l’individu. Platon a été le premier qui a lié la volonté au réflexe. D’après lui, la volonté est un alliage de l’appréciation raisonnable et de l’aspiration. Aristote détachait la volonté et de la  »pure » conscience, et des  »purs » affects. Selon sa définition, la volonté, comme la naissance de la conscience, est la synthèse de ces deux qui porte en même temps l’influence des aspirations qui font partie de l’un des affects.
  2. Les approches du Moyen Âge et de la Renaissance. La volonté avait une importance énorme pour la philosophie chrétienne, surtout dans son étape de formation. Pendant la période des conciles œcuméniques la volonté se caractérisait par deux perceptions: La volonté comme une force formée avec l’influence extérieure et orientée (en ce cas par l’intervention divine). La volonté, comme une force ayant l’origine divine donnée du ciel, qui, pourtant, était enetièrement formée par l’homme (la liberté de la volonté). Il est remarquable que les deux cas concernent la force accordée pas Dieu et sanctifiée par celui-ci. Juste par cela on peut conditionner les approches d’Augustin d’Hippone qui mettait la volonté au-dessus de l’intellect étant considéré par plusieurs personnes comme l’un des fondateurs du volontarisme. Au cours de la Renaissance et des périodes suivantes, on sépare la volonté, comme un phénomène, du fond divin et on l’attribue de nouveau à l’homme en le liant à l’intellect humain.D’après Descartes, par exemple, la volonté est un peu plus large que la rationalité et elle se place dans le cadre des limites de pensée. Le spinoza identifie la volonté et la rationalité. Les travaux sur ce thème du philosophe mystique Jacob Böhme sont aussi remarquables : celui-ci, en conformant la volonté à la doctrine chrétienne, la partageait en bonne et méchante volonté qui émanaient les différents personnages de la mythologie chrétienne.
  3. Les approches des périodes récentes. Selon la définition de Kant, la volonté est une aptitude du désir dont les fonds se trouvent dans la conscience. Elle est aussi une vision de son propre égo sous les lois naturelles et humaines. Kant est le premier qui essaye de donner une idée sur la tendance de la volonté. Ainsi, il définit la conception de la bonne volonté. Kant trouve que les bons actes sont l’expression de l’impératif interne, de la bonne volonté, et que ceux-ci sont la partie indissoluble et obligatoire de la nature humaine. Arthur Schopenhauer a tourné la tête en bas tous les modèles classiques existants: la volonté est un phénomène cosmogonique privée de la base anthropocentrique. La volonté est une force irrégulière et axiomatique (qui n’a pas besoin d’explication ou d’argumentation), qui est l’explication et l’argumentation de tout égo, comme, par exemple la volonté de vie. Au fond, elle est l’argumentation métaphysique et le début de l’égo. L’apprenti de Schopenhauer, Nietzsche reformule la volonté de vie à la volonté de puissance qui est supérieure de toutes les choses, de la rationalité, des passions, des lois, et qui est considérée comme cosmogonique. Il faut marquer que Nietzsche est le dernier grand penseur qui dans sa doctrine philosophique est revenu sur les problèmes de la manifestationde la volonté comme l’objet principal des recherches. Après lui, la volonté ne présentait pas un interêt indépendant pour les philosophes. Et pourquoi, j’essaierai de répondre dans la suite.

La théorie vectorielle et le rôle historique de la volonté

Tous les auteurs ci-dessus indiqués ont influencé sur l’élaboration de la théorie vectorielle, mais il faut mettre en relief surtout Jakob Böhme, Emmanuel Kant et Friedrich Nietzche. Cette nouvelle interpétation théorique de la volonté, comme détachée de la rationalité et des émotions et ayant une égale influence sur le porteur, est classée parmi les théories volontaristes. De plus, d’après moi, la volonté n’est pas seulement un phénomène humain, mais aussi un phénomène propre à la nature et à la structure mondiale. Selon la théorie, la volonté est une force. La force, comme nous savons, se manifeste par le vecteur et le module. La volonté, comme une force, se partage en deux vecteurs, positif et négatif. Ces noms sont très conventionnels et sont liés à nos idées sur la morale et les normes, mais la division elle-même est objective, car les deux vecteurs principaux sont contraires.

La division de la volonté d’après la direction vectorielle n’a qu’un caractère général. Les manifestations de la volonté se trouvent sous telle ou telle direction.

C’est-à- dire, par exemple la volonté de création se trouve dans le vecteur positif, mais la volonté de violence se trouve dans le vecteur négatif.

Il n’est pas difficile de remarquer que la volonté de puissance se trouve juste au centre: c’est le résultat de la doctrine philosophique de Nietzsche, d’où je conclue qu’il peut être le porteur du vecteur négatif, ainsi que du positif. Par exemple, la volonté de puissance de Stalin et de Hitler a eu des conséquences monstrueuses et régressives pour l’humanité, mais celle de l’empereur  Auguste s’est manifesté par une paix générale et une amitié permanente. En général, la volonté existe entièrement dans chacun par les éléments positifs et négatifs. La question est que pendant un délai concret quel vecteur devient prioritaire (en ne pas excluant aussi la possibilité de l’equilibre). Le plus vifs exemples sont les hommes de la période de la chute de la République de Rome (Sulla, César, dont la manifestation des vecteurs volontaires a été différente pendant les différentes périodes de la vie). En plus, il y a des cas , où la manière de la manifestation nette (par exemple la volonté de violence) se trouve sous un autre vecteur ou en centre.

Comme il est déjà marqué, la division est objective et elle est un fait, pourtant les conceptons et les noms de la division sont très subjectifs. La division est le résultat des idées métaphysiques et elle ne peut pas être exacte pour tous les cas.

Mais la force a un module, une grandeur que possède aussi la volonté. La volonté, avec ses vecteurs négatifs et positifs, a aussi un module et dans la personne, et dans la société, qui montre sa grandeur. Par exemple, dans le champ de bataille, il existe la volonté de victoire chez les deux côtés, parni de nombreux facteurs, il est décisif aussi chez qui cette manifestation de module est plus grande. Chez le carnassier et la victime il y a la volonté de vie et parmi d’autres facteurs il est décisif aussi duquel module de la volonté est plus grand. Parmi les individus, le module de la volonté peut être plus grand que celui de toutes les sociétés, et en général, le module de la volonté peut avoir beaucoup de changements et de vicissitudes qui dépend de son porteur.

Revenons à la question laissée inachevée, pourquoi Nietzsche était le dernier grand théoricien, au centre des recherches duquel se trouvaient les problèmes de la volonté. D’après moi, la cause en est l’affaiblissement général de la grandeur du module de la volonté. J’essaierai d’expliquer ce phénomène dans la deuxième partie de l’analyse. Or, la force motrice principale de l’histoire et de la société, et de l’activité des gens est la volonté humaine. Elle peut se manifester par le désir de création ou de violence, mais ce n’est pas l’essentiel. L’essentiel c’est que les plus importantes actions de l’homme et son chemin choisi dans la vie, ainsi que l’histoire de l’humanitè, se forment surtout par la volonté et non par la rationalité et les émotions. Don, il est difficile de surévaluer l’influence de la volonté et de son vecteur\ module sur tout ce qui nous entoure.


Bibliographie:

  1. Фридрих Ницше, Воля к Власти, Минск, Харвест, 2005
  2. Артур Шопенгауэр, Мир как воля и представление, Минск, Харвест, 2004
  3. Новая философская энциклопедия, http://iph.ras.ru/enc.htm
  4. Ecumenical councils, http://www.theopedia.com/ecumenical-councils
  5. The Will in Augustine’s Confessions, The Law of the Mind and the Law of the Members http://www.hprweb.com/2012/08/the-will-in-augustines-confessions-the-law-of-the-mind-and-the-law-of-the-members/
  6. Основные направления и течения философии с их представителями, http://studme.org/1667011917702/filosofiya/osnovnye_napravleniya_techeniya_filosofii_predstavitelyami
  7. Immanuel Kant, http://www.iep.utm.edu/kantmeta/
  8. Jacob Boehme, http://www.passtheword.org/Jacob-Boehme/
  9. Free Will, http://plato.stanford.edu/entries/freewill/

Auteur: Areg Kochinyan. ©Tous droits réservés.

Traduit par Lilit Khalatyan.