Les problèmes de l’investissement du capital risque en Arménie

Le but de cette analyse est de commenter la notion «le capital risque», de rendre clair la nécessité et les conditions de sa création, d’analyser l’expérience internationale, de comprendre les fonctions qui sont liées avec la formation des fonds du risque, notamment les obstacles présents et leurs résolutions possibles en Arménie.

Le capital risque, les conditions de sa formation

La notion « le capital risque » est d’origine anglaise «venture», qui signifie une démarche risquée. Dans la littérature on peut rencontrer de nombreuses définitions. Toutes les définitions aboutissent de telle ou autre manière au contenu du capital risque, c’est-à-dire de soutenir à l’aide de la disposition des ressources financières (financer) à la formation d’une certaine entreprise (business), principalement dans la première phase de l’activité à la condition d’obtenir des parts (de devenir actionnaire) dans le capital de l’entreprise.

En règle générale le capital risque est enclin à  matérialiser les nouveautés technico-scientifiques, on l’investi d’habitude dans les projets innovants, dans les domaines  d’information et des hautes technologies. L’industrie de l’énergie économique et la télécommunication sont considérées aussi comme la cible de l’investissement. Il devient clair que l’activité du capital risque suppose un grand risque au résultat duquel on attend d’avoir une grande rentabilité, et plus souvent le surprofit.

En général les fonds de capital risque bénéficient de leurs investissements en 2 manières : devenant actionnaire des organisations investies ou simplement  en accordant en dette des moyens (sans doute  conformément aux certaines conditions). La tentative internationale nous montre que la première version prédomine. Nous pensons qu’en nous guidant sur cette version la probabilité s’agrandit plus, que le business d’amitié réussira parce que chez les 2 cotés il y a de la tendance et «le sentiment du propriétaire», qui peut être une très bonne base pour les acquisitions communes futures. C’est-à-dire grâce aux investissements du capital risque le potentiel productif, de marketing, de service et de gestion s’accroit et s’utilise plus efficacement.

Pratiquement on rencontre souvent la version mixte du financement  du capital risque – la synthèse des 2 versions ci-dessus indiquées, c’est-à-dire on investit une partie des moyens dans le capital social de l’entreprise de risque, et on accorde l’autre partie en tant qu’un crédit.

En analysant les traits qui distinguent le capital risque d’investissement bancaire qu’on peut rencontrer dans la littérature professionnelle, et chez les spécialistes prestigieux du domaine, nous pensons qu’il est nécessaire de mettre en relief les suivants :

  1. on n’exige aucune gage ou autre moyen de sécurité pour accorder le capital risque, parce que l’investisseur est déjà assuré en disposant d’une partie d’actions. Nous pensons que conformément à cette circonstance on accorde en investissant le capital risque essentiellement plus d’argent qu’on peut accorder au crédit bancaire,
  2. l’investisseur de capital participe à l’affirmation et à la gestion des décisions pendant toutes les phases du projet du financement à partir des travaux expérimentaux de l’idée de business jusqu’à la décision des directions du développement futur de l’entreprise,
  3. le capital risque est l’un des moyens qui se dirige vers des élaborations scientifiques, même dans telles circonstances où il y a une grande incertitude (en ce cas, naturellement, la probabilité d’accorder le crédit bancaire baisse, parce que l’incertitude est un haut niveau du risque),
  4. le financement du capital risque se passe principalement sans condition de royalties, ainsi que sans condition de délai de remboursement.

En rendant compte qu’actuellement le développement des fonds du capital risque est entré dans une phase nouvelle parallèlement aux rythmes rapides du développement du domaine des TIC (Technologies de l’information et de la communication) et qui servent de certains services aux compagnies investies nous pensons que les différences entre le crédit bancaire et le capital risqueent dans le contexte des 4 traits ci- dessus indiqués, se manifestent dans le cas de l’investissement du capital risque, la compagnie donne la possibilité de profiter des services professionnels de la part de l’investisseur, particulièrement la consultation, l’orientation au marché, l’acquisition des liens correspondants. Il faut accepter qu’en ce cas l’activité business devient plus «facile».

L’expérience internationale de la création et de l’activité des fonds de capital risque

Le capital risque s’est débuté comme une source alternative du financement de business privé à partir des années 50 de 20e siècle aux Etats-Unis, et en Europe à la fin des années 70.

Au début la source principale de la réalisation des investissements du capital risque étaient les riches ou soi disant les business angels (les anges d’affaire).

Grâce au développement du capital risque on a inscrit un grand progrès technico-scientifique aux Etats-Unis dans les domaines des technologies d’information et biotechnologie, ce qui était lié aux investissements du capital risque. Il a joué un rôle décisif dans la formation des titans d’ordinateur tels que Microsoft, DEC, Apple Computers, Compac, Lotus, Intel, Hewlett-Packard.

Comme aux Etats-Unis ainsi qu’en Europe les volumes des investissements du capital risque sont en baisse, c’est lié «à la bulle Internet» des investissements technologiques de l’Internet en mars 2000 (fr.wikipedia.org/wiki/Bulle_Internet), parallèlement l’orientation des investissements a été changée vers des projets d’investissement ayant un niveau plus haut dans les entreprises. Naturellement, une telle orientation diminue considérablement la probabilité de l’échec du marché, pourtant nous pensons que l’idée initiale du capital risque soumet à l’échec.

Reprenons la statistique officielle du domaine[1], selon laquelle pendant 2014 dans tous les pays le volume entier du capital risque était 89.4 milliards de dollar. Ci-dessous nous présentons les premiers 5 pays de grandeur ( ainsi que les pays européens comme une seule unité) :

Comme on peut voir du diagramme la partie prédominant du capital d’investissement du monde entier est destinée aux Etats-Unis. Nous pensons qu’il est nécessaire de faire référence à la Chine: selon les données officielles pendant 2015 le capital risque investi dans ce pays était 49.2 milliards de dollar, et selon les données non-officielles il est beaucoup plus. Nous pensons que cette croissance est liée principalement par la fuite des capitaux de pays développés vers les pays en voie de développement (dans les pays en développement les dépenses de la production, y compris la main-d’œuvre, sont bon marché). Probablement, l’engagement bas des pays européens dans ce domaine est lié à cela.

Le rôle de l’Etat.

Presque dans  tous les pays développés le progrès du domaine du capital risque a été toujours stimulé par le niveau d’Etat. La politique d’Etat de la formation et du développement est composée de différentes manifestations (sans doute, le rôle principal est l’élaboration du champ de droit): les investissements accomplis par l’Etat, les paquets complets des privilèges fiscaux et la création des corps responsables pour la stimulation des investissements. Nous accordons de l’importance à la dialogue de ceux-ci avec du domaine privé (les représentants de business). Dans un tel milieu, dans les années 40 du siècle passé a été crée «Industrial and Commercial Finance Corporation», qui possède d’une haute efficacité jusque aujourd’hui. Et avec cela, l’initiative a été conçue du parlement et a été réalisée par les efforts communs de la banque de l’Angleterre et d’autres 5 grandes banques de commerce[2].

Contre la tentative de la Grande Bretagne on a choisi une autre version pour encouragement de l’activité des fonds du capital risque aux Etats-Unis, une manifestation du soutien direct aux fonds privés en évitant des investissements d’Etat.

Les phases du développement du capital risque en Arménie

D’abord il faut noter que Menu.am et ggTaxi sont les exemples des sociétés qui ont reçu l’investissement du capital risque en Arménie.

En Arménie la première démarche pour la création des fonds de capital risque a été faite en 2006, quand on a adopté la loi «Le soutien d’Etat à l’activité d’innovation».Par cette loi on définit la création des fonds de capital risque comme une des directions principales du soutien d’Etat à l’activité d’innovation, et on accorde de l’importance aux fonds de capital risque comme source du financement de l’activité d’innovation.

En 2007 on  a mis en discussion à l’Assemblée nationale le projet de loi «Sur les fonds de capital risque», qui avait le but de régler la création, la gestion, la réglementation de leur activité, ainsi que le règlement des relations fondées sur le droit lié aux fonds de capital risque en Arménie. Par ce projet on a défini le montant minimum du capital réglementaire pour l’activité du capital risque- 500 millions de dram. Nous pensons qu’une telle circonstance peut devenir un grand obstacle pour le développement du domaine.

Est qu’il est efficace de créer les barrières à l’entrée ? Nous pensons que le fait que l’activité des fonds de capital risque est réglée et surveillées par la Banque centrale aboutit à des obstacles artificiels. Mais on ne jouit pas de tous les droits, on surveille par la limite minimum du capital réglementaire et par les certaines directions de l’activité, ce ne sont pas toutes les exigences et les mécanismes de surveillance des sociétés financières qui se répandent sur les fonds de capital risque.

Le conseil de la Banque centrale a établi un règlement de tous les instituts financières sur la publication des informations, pourtant ça ne fonctionne pas dans le cas des fonds de capital  risque. D’un point de vue quelconque cette limite est compréhensible en rendant compte l’importance des clauses de la loi «Contre la lutte de blanchiment d’argent et contre le financement du terrorisme» dans le contexte de la stabilité du système financier. Dans le résultat de ces limites que «Le premier fonds granatus venture» de capital risque a été créé en 2013, qui était fondé par le financement commun de «Granatus venture » et du gouvernement de RA. C’est aussi en 2013 que le gouvernement a pris une décision sur la participation du pays dans le capital réglementaire du fonds, selon laquelle l’Etat investit 3 millions 300 de dollar (cette argent est accordé par La banque internationale), et la partie privée 3 millions de dollar. Les investissements privés appartiennent aux Arméniens de la Russie, des Etats-Unis et des pays européens.

Dans les  dernières années les compagnies qui ont reçu du financement par le fonds sont les compagnies MenuGroup (c’est l’organisation source de la compagnie Menu.am, qui a  l’intention de fonder une telle compagnie en Géorgie et en Belarusse) et ggTaxi conformément 700000 et 200000 de dollar.

Conclusion

En résumant les réalités susmentionnées et en rendant compte la situation présente du domaine nous essayons de distinguer 2 facteurs, nécessaires pour le développement du système de capital risque :

  • la présence des investisseurs et avant tout des investisseurs institutionnels,
  • l’investissement de l’expérience internationale, la capacité de l’appréciation des perspectives du développement d’un business concret, la possibilité de former un cercle original entre la compagnie investi et le marché.

Tout le monde sait que l’Arménie a toujours eu et à présent a un grand potentiel des ressources scientifiques, qui peut être un très grand facteur pour les investissements de capital risque. Naturellement, pour la formation et le développement du système d’autres facteurs sont aussi nécessaires (entre autres de marché), grâce à l’influence systématique desquels on peut attendre  la formation et l’efficacité du système. Nous accordons une grande importance au soutien de l’Etat (par l’aide des mécanismes de surveillance indirectes) qui s’agit à l’arrangement des problèmes de la création et de l’activité des fonds de capital risque en Arménie, ainsi que les réformes du champs de droit (y compris les enveloppes des avantages fiscaux) de point de vue de transformer les investissements directs étrangers en plus séduisants.



 Auteur: Narek Muradyan (Narek Muradyan). © Tous droits réservés.

Traduit par Izabela Tshagharyan.


[1] Les données statistiques se résument dans ce domaine avec un grand retard, c’est lié aux particularités de la manifestation du capital risque, la raison pour laquelle les données de 2015 ne sont pas présentées.

[2] Policy Towards Private Equity and Venture Capital, Piotr Tamovicz, Polish Private Equity Association, 30/04/2003


Economiste, financier, économétricien, spécialiste de la modélisation bancaire, docteur en sciences économiques. Analyste de systèmes bancaires, spécialiste de l'automatisation des processus d'affaires bancaires et chef de projets avec une expérience de plus de 8 ans dans des organisations locales et internationales.