Pays en développement vs Arménie: Partie 1

Le sujet de l’observation des économies des pays en développement est très actuel chez nous, en tenant compte leur rôle dans l’économie internationale. Bien que l’Arménie soit considérée comme un pays en développement, néanmoins il est intéressant quelles positions occupe notre patrie dans «les rangs de ceux qui lui ressemble». Nous essaieront de répondre à cette question durant l’analyse.

Traits principaux des pays en développement

Le système colonial s’est écroulé dans les années 60 du 20ième siècle, les anciennes colonies ont pris l’indépendance politique devenant des pays autonomes et formant ensemble le groupe des pays en développement. Actuellement 150 pays sont membres des pays en développement où habite 80% de la population mondiale. Le terme «pays en développement» a été employé pour la première fois par Antoine van Agtmael, économiste de la banque internationale dans les années 1980. Parfois on emploie aussi d’autres termes: «pays peu développés», «pays peu développés économiquement». Il faut avoir en vue le fait que malgré que ces pays appartiennent au même rang d’après leur niveau du développement, leurs conditions sociales et économiques du développement se distinguent clairement. C’est la raison pour laquelle la définition commune caractéristique des pays en développement n’existe pas. Il y a de différentes approches, que les pays en développement examinent d’après tel ou tel trait. Nous proposons de prendre connaissance des quelques approches.

D’après l’une des approches, les pays en développement sont ceux qui ne sont pas considérés comme le membre de l’OECD. Cependant cette approche est relative, parce que la Turquie et Le Mexique sont aussi considérés comme les membres de l’OECD qui ne sont pas tout à fait les pays développés. D’après une autre approche ceux-ci sont les pays où une série de problèmes d’approvisionnement, hygiéniques, éducatifs et sociaux ne sont pas résolus. Ici les gens meurent encore de faim, ils se trouvent dans une situation extrêmement pauvre. La population est illettrée, la vitesse de la croissance de la natalité excelle celle de la croissance de PIB, c’est pourquoi le pays adopte des lois pour la diminution des taux de natalité. La section statistique de l’ONU note cependant qu’il n’y a pas de définition claire pour caractériser «les pays en développement» et «les pays développés». Il est noté aussi que les notions des pays développés et des pays en développement s’emploient simplement pour la convenance professionnelle et ne décrient pas le développement et les réalisations d’un pays. L’approche plus générale est celle que les pays en développement sont ceux où la dimension de PIB par habitant est peu. En généralisant les approches marquées ci-dessus nous pouvons dire que les pays en développement sont ceux où la dimension de PIB par habitant est peu, les revenus et les niveaux de vie sont bas, en revanche le nombre des maladies et les mortalités conditionnées par celle-la,les taux de natalité, le niveau de pauvreté et la dépendance des pays développés sont grands.

Nous avions déjà noté que malgré l’appartenance de ces pays à un groupe commun ils se différencient l’un de l’autre par leur niveau du développement. Par exemple un groupe des pays en développement peut concurrencer avec ses certaines branches de production avec les pays développés (Chine, Corée de Sud), mais dans un autre groupe la situation sociale et économique est trop grave (Tanzanie, Madagaskare). D’après cela la banque internationale les partage en 3 groupes:

  1. Pays aux grands revenus- les pays qui ont pu développer leur économie et arriver en partie au niveau des pays développés grâce à leurs ressources riches du pétrole. Ceux-ci sont les pays du golfe Persique: Koweït, Qatar, Arabie saoudite, Émirats arabe unis.
  2. Pays à revenu intermédiaire- malgré que celui-ci appartient au groupe des pays en développement, mais plutôt ceci occupe une place intermédiaire entre les pays développés et les pays en développement. Ces pays sont arrivés à des succès sensibles dans le processus de l’industrialisation, ils ont créé des productions de pointe et ont été activement intégrés dans les processus de la division internationale du travail, ils ont élargie la production des services et des produits destinée à l’exportation. Dans les années 70 les 4 pays d’Asie qui sont: Corée du Sud, Hong kong, Singapour, Taïwan; ont formé les pays à revenu intermédiaire. Bientôt ces 4 pays ont eu une série de succès et ont enregistré un tel essor économique, qu’on a commencé à les nommer des pays «dragons». Ces pays sont des exemples remarquables et donnent de l’espoir aux pays en développement, parce que dans les années 50 ces pays ne se présentaient économiquement rien mais aujourd’hui ils sont devenus presque égaux aux pays développés. Ces 4 pays d’Asie et les pays suivants de l’Amérique latine: Argentine, Brésil, Mexique; forment ensemble la première génération des pays à revenu intermédiaire. Après ceux-ci vient la seconde génération des pays à revenu intermédiaire: Malaisie, Thaïlande, Philippines, Indonésie, Inde, Chine, Chili, et vient la troisième génération, qui est formée par le Chypre, la Tunisie, la Turquie. Parmi les pays en développement ceux qui exportent le pétrole occupe une place importante; à partir de 1960 ils ont formé l’OPEP. Dans les années 70 ces pays ont augmenté considérablement leur revenu. Actuellement le nombre de ces pays est réduit de 19 à 13. Ces pays sont: Irak, Iran, Algérie, Venezuela etc. Les pays membres des pays à revenu intermédiaire et de l’OPEP ont une grande influence sur ses pays voisins grâce à leur développement économique.
  3. Les pays à revenue bas. Le nombre de ces pays arrive à peu près à 48. On peut citer une série de pays de l’Afrique: Mozambique, Tanzanie, Uganda, Tchad, Rwanda etc; de l’Asie sud et orientale: Bangladesh, Népal, Bhoutan, Viêt Nam Ainsi qu’une série de pays de la Proche Orient et de l’espace des Caraïbes.

Il faut noter que quelques-uns de ces pays, ont pu sortir de l’extrême pauvreté en se servant de l’aide étrangère et en organisant la politique économique d’une manière précise. Actuellement la vie de la population de ces pays est plus aisée qu’auparavant. L’exemple le plus remarquable est le fait que certains pays ont pu réaliser l’essor économique dans les années 80-90. Par exemple le Botswana a pu dépasser la Pologne, la Biélorussie et les Pays baltes[i] avec son PIB par habitant (5580$) en 1995. C’est-à-dire même les pays peu développés peuvent surmonter peu à peu leur état arriéré. Cependant cela ne signifie pas encore, que le monde devient plus commun du point de vue économique et que tous les pays pourront avoir le même niveau du développement dans le futur. Les jets maigres de l’eau créés entre les glaces éternelles ne parlent pas que cette glace de la pauvreté, de l’état arriéré, de l’illettrisme va fondre bientôt se transformant en un océan chaud où se trouvent les pays développés.

Comparaison des indices

Il n’est pas obligatoire que les pays en développement se trouvant dans le même groupe aient les mêmes directions, les mêmes critères et les mêmes perspectives du développement des économies. Il y a des traits caractéristiques avec lesquels ces pays se ressemblent (dans le cas contraire il serait absurde de les classer dans le même groupe). Ces traits caractéristiques sont:

  1. Niveau bas de vie
  2. Production basse
  3. Croissance grande de la natalité
  4. Niveau grand de la corruption
  5. Dettes extérieures/ rapport de PIB
  6. Niveau haut de l’hausse des prix
  7. Indices hauts du chômage et de l’émigration
  8. Part grande de l’agriculture dans le PIB
  9. Dépendance économique des pays développés.

Et maintenant essayons de comparer les indices sociales et économiques de la République de l’Arménie et de certains pays.

PIB par habitant

Comme nous avons déjà noté le niveau bas de vie est caractéristique des pays en développement, ce qui est conditionné par le PIB par habitant, par le niveau bas des revenus, par les lacunes des domaines de l’éducation, de la santé publique. Dans beaucoup de pays le PIB par habitant forment 950-1000 $ (Tanzanie, Tchad), ce qui est bas trois fois du niveau normal, mais il y a des pays en développement où cette indice arrive jusqu’à 17.500 (l’Argentine). En Arménie le PIB par habitant a formé 3534 $ en 2015 (ceci est bas de l’indice de 2014 en 318 $), qui n’est pas vraiment une grande indice et qui témoigne que nous n’avons pas une économie assez puissante, mais elle se trouve dans les limites du niveau normal et l’Arménie occupe une position intermédiaire comme un pays en développement. D’après les données du Fonds monétaire international (FMI) l’Arménie occupe la place 117ième parmi les 186 de pays avec cet indice. Disons, que cet indice a formé 9054 $ en Russie, le partenaire stratégique de l’Arménie,  3788 $ en Géorgie, en 5739 $ en Azerbaïdjan. D’après les données de FMI le niveau le plus bas des pays en développement a été enregistré dans le Burundi (en tout 305 $). L’Arménie occupe la position intermédiaire avec cet indice parmi les pays en développement. Selon «le projet stratégique du développement de perspective de 2012 à 2025» on prévoit de faire parvenir l’indice de PIB par habitant à 10.000 $ en Arménie.

Revenues

En ce qui concerne les revenus par habitant alors d’après la table de rating formée par la banque mondiale l’Arménie arrive à 112ième position en complétant les positions des pays aux revenus moyens par habitant (1036$ – 12615 $)[ii]. Le pays qui est le leader des pays en développement est le Qatar (92.200), la République de Singapour occupe la 11ième place (55.150), dans les  54ième et 57ième places sont respectivement l’Argentine (13.048), la Russie (13220) la Chine (7400); dans la 80ième place sont les voisins de l’Arménie, La Turquie (10830) et l’Iran (7120) se trouvent respectivement dans les 65ième et 91ième positions. Le voisin de nord de l’Arménie reste en arrière à cause de son indice du revenu par habitant (3720).

PIB

Faisons la référence aussi à l’indice de PIB. Il n’est pas secret que beaucoup de pays en développement peuvent concurrencer à l’aide de leurs indices avec les pays développés. Notamment, d’après la table de rating de la banque mondaine, la Chine considérée comme un pays en développement est la seconde dans le monde avec son niveau de PIB, après les Etats-Unis. Le Brésil arrive en 7ième position dans la table de rating, l’Inde est en 9ième et la Russie en 10ième, le  Mexique, la  Corée de Sud, l’ Indonésie sont respectivement dans les 13ième, 15ième, 16ième places. L’Arménie a occupé la 135ième place avec son niveau de PIB. La banque mondaine en faisant sa recherche a tenu compte les données de 193 pays, ce qui signifie que nous nous trouvons aussi dans la position intermédiaire avec cet indice. Pour être objectif nous devons remarquer que les revenus sont bas en tout cas dans notre pays. Dans les conditions des prix actuels l’habitant qui touche un salaire minimal (55.000 dram) ne peut pas vivre d’une vie à valeur requise et se sentir socialement assuré. Dans la face contraire de la feuille se trouvent les personnes au salaire maximal, à cause de cela il est difficile de former la couche moyenne, qui contribuera au développement du pays. Il y a la polarisation des revenus dans tous les pays, mais dans les pays en développement ceci est mieux exprimé.

Education

La sphère de l’éducation est un sujet douloureux pour la plupart des pays en développement. Dans la plupart des pays en développement plus de 1/5 des enfants après avoir appris à lire, à compter, laissent les études. La raison en est que dans beaucoup de pays en développement les enfants commencent à travailler dès l’adolescence pour alléger le souci de leurs familles, par conséquent les études sont poussées au second ou troisième plan. La situation de l’éducation est surtout mauvaise dans les pays de l’Asie soude et de l’Afrique où seulement 67% des élèves, peuvent recevoir l’éducation primaire. C’est la raison pour laquelle dans le monde plus de 776 millions d’adultes (dont 2/3 sont les femmes) et 300 millions d’enfants sont considérés comme illettrés (11% de la population est analphabète, 33% dans le Nigeria, 39% dans l’Inde et 44% dans l’Egypte). En observant les données publiées par la banque mondaine la circonstance, que les pays en développement dirigent la part plus grande de PIB vers le financement de l’éducation en dépit des pays développés, saute aux yeux. Par exemple dans la République de Cuba 12,9% de PIB est destiné au financement de l’éducation, tandis que dans  les pays comme la France et la Grande Royaume 5,9% et 5,6% de PIB sont respectivement destinés à l’éducation. De plus, les Etats-Unis soutient le domaine de  l’éducation en 5,4% de PIB, la même part de PIB est destinée à l’éducation en Mongolie. Du premier coup d’oeil  tout cela est bizarre, mais si nous comparons les PIB des pays développés et des pays en développement, les choses finiront par se tasser. Il faut noter avec joie le fait, qu’en dépit de la plupart des pays en développement où il n’y a non plus de programme d’éducation, En Arménie l’éducation se trouve au niveau élevé du niveau moyen.

L’éducation scolaire est gratuite et obligatoire, grâce à cela le nombre des gens analphabètes est peu. Dans le territoire de la République de l’Arménie il y a 1393 institutions d’éducation. Le nombre de ceux qui entre aux établissements d’enseignement supérieur est grand (18000 de personnes en 2016). L’Etat dépense 2-3% de PIB pour le financement du domaine de l’éducation (d’après les données de 2016 à 2018 les projets des dépenses à moyen terme 2,63% est assigné à l’éducation). Sauf cela le penchant des arméniens à apprendre joue un grand rôle que les recherches faites par l’ONU nous témoignent; selon lesquelles l’Arménie arrive en 63 position dans la liste avec son indice d’éducation[iii] parmi les 187 pays, qui est vraiment digne d’approbation.

Corruption

Le niveau haut de la corruption caractéristique des pays en développement influence immédiatement sur le développement économique du pays, dérange une série de domaines (Construction de route, éducation, santé publique, justice); celle-ci  dérange que les sommes d’état assignées arriveront à leur but, qui rend la qualité du service mauvaise  et sème la méfiance dans la population envers l’état, Transparence International, une compagnie célèbre, a fait une recherche et a décidé l’indice de la corruption pour les 168 pays. Selon les résultats de la recherche, le pays moins corrompu des pays en développement est la République de Singapour, qui arrive en 8ième  position dans la liste. Après la République de Singapour le pays en développement moins corrompu est l’Uruguay puis le Qatar et le Chili qui sont suivis par les Émirats arabes unis, Taïwan et Israël. L’Arménie a pris la 95ième  place avec son indice (les partenaires de l’Arménie de l’UEEA: la Biélorussie, Russie Kazakhstan ont pris respectivement les 107ième 119ième et 123ième places, ceci entre autre). The Heritage Foundation aussi a fait une recherche à son tour de l’indice de la liberté économique dans les pays, avec lequel notre pays enregistre des résultats assez bons: en prenant la 54ième place parmi les 178 de pays. C’est-à-dire on peut dire, que l’économie de notre pays est considéré comme libre d’une manière modérée. L’organisation note qu’il est nécessaire des réformes profondes institutionnelles  en Arménie pour les domaines de l’indépendance juridique, de la transparence du travail du gouvernement, parce que leur situation mauvaise devient l’une des raisons profondes de la corruption.

Malgré les indices marqués ci-dessus, notre pays se trouve dans les positions convenables, mais nous devons noter le fait que dans notre pays il y a un haut niveau de la corruption et pour lutter contre cela le gouvernement a créé le conseil de la lutte contre la corruption. Malgré tout cela les relations intimes des milieux de gouvernement-d’affaire se fonctionnent, qui contribueront encore plus à l’approfondissement  de la corruption dans notre pays. Les observations ont montré que dans les pays où on lutte activement contre la corruption, les petites et moyennes entreprises se développent trois fois plus vite, et les revenus d’état s’augmentent 4 fois. En effet, l’expérience des autres pays nous montre, que le meilleur moyen de la lutte contre la corruption est l’agrandissement de l’intégration de la société dans la résolution de ce problème.



[i] Авдокушин Е. Ф. “Международные экономические отношения”

[ii] D’après la classification de la banque mondaine cette indice est 12.616 $ et en plus, dans les pays au grand revenu par habitant; dans les pays au revenu bas cette indice est 1036 et peut être bas de cela.

[iii] L’indice d’éducation montre le niveau de l’instruction de la population d’un pays. Il est employé pour le compte de l’indice du développement humain d’un pays.


Auteur: Anna Minasaryan. © Tous droits réservés.

Traduit par Ani Khachatryan.