Est-ce que le coaching est utile?

Récemment on peut souvent rencontrer les cours avec de différents titres et slogans, comme «Training après lequel vous ne serez plus le même», «Nous vous aiderons à réussir», «Apprenez à votre cerveau penser autrement». Qu’est-ce que sont les trainings? Qui sont les enseignants du coaching? Est-ce qu’on peut vraiment changer la vie propre pour le mieux, atteindre les buts en visitant ces trainings.

L’essence du coaching

Le coaching est une formation ou une consultation au cours de laquelle le coach (l’enseignant du training aide l’individu à découvrir son potentiel, à atteindre les buts personnels (parfois ceux-ci professionnels), à changer l’attitude envers tel ou tel phénomène, à acquérir des compétences. À la différence du mentorat, au cours duquel le mentor partage ses connaissances théoriques et pratiques, qui sont nécessaires pour la réalisation de tel ou tel travail, le coaching s’est dirigé vers l’auto-développement et l’activation de l’auto-apprentissage. Le coaching est souvent associé au training. Même il a quelques éléments du training, mais ce dernier cherche à acquérir des méthodes, des compétences qui aident à résoudre certains problèmes, il n’a pas une approche individuelle pour chaque participant, contrairement au coaching.

Le coaching est apparu dans les années 70 du siècle dernier, grâce au livre «the inner game» de Tim Gallwey qui est psychologue sportif. Ce livre raconte que le sportif crée dans sa tête certains obstacles qui dérangent d’atteindre le résultat désiré. L’auteur conclut que l’entraîneur a pour but d’aider le sportif à réduire ou à éliminer les obstacles internes, ce qui lui permet d’obtenir le victoire souhaitable. C’est-à-dire dès le début le coaching a été créé pour réaliser le travail spécial avec les sportifs, mais plus tard le coaching passe de l’aspect sportif au domaine d’affaires grâce à l’homme d’affaires Anglais John Whitmore. Il est l’auteur de la définition assez célèbre du coaching: «Le coaching est la découverte du potentiel de l’homme pour maximiser son efficacité». Ensuite le coaching a eu un sens plus large, grâce à Thomas Leonard, qui a créé la forme bien connu de coach de vie. Il présume le travail individuel avec la personne, grâce à lequel l’individu atteint ses buts, en augmentant la qualité de sa vie propre. On peut dire que le coaching est le mélange de la psychologie, du management, de la philosophie et de la logique.

 Au 21e siècle le coaching pris de l’ampleur. Aujourd’hui il y a beaucoup d’organisations, qui regroupent des entraîneurs de différents pays, ils donnent les certificats, ils créent les normes pour s’occuper du coaching etc. Parmi ces organisations on peut citer International Coach Union (ICU), International Coach Federation (ICF), International Coach Academy (ICA), European Coaching Federation (EuCF), European Mentoring and Coaching Council (EMCC) etc.[i]

Le coaching n’est pas gratuit, c’est un service pour lequel le client doit payer. L’occupation du coaching est avantageuse, car la vente facile est l’une de ces caractéristiques positives. C’est le modèle le plus facile pour la vente, parce que l’entraîneur propose immédiatement le résultat (par ex. «Apprends à controler son temps en 8 jours») et si l’homme veut atteindre son résultat désiré plus tôt, il sera plus facile de lui prendre l’argent. Sauf cela, certains enseignants prennent l’argent à la fin, c’est-à-dire quand le client est content, sinon on rend l’argent. Cela stimule aussi l’augmentation des ventes. La résonance des clients est très importante pour la vente de marchandise et de service en partageant leurs impressions positives, leurs buts réalisés, ce qui sert de publicité puissante pour ce cours. Cependant il y a certains défauts, en ce cas-là le résultat a le double caractère, car d’une part il stimule la vente, mais d’autre part il peut le réduire, en cas de mécontentement du client. Les avis positifs, la bonne réputation de l’entraîneur sont très importants pour la vente du cours de coaching, si le client n’atteint pas son résultat voulu, il pourra influer grandement sur les ventes en exprimant son mécontentement. Les entraîneurs tiennent en compte que chaque personne perçoit différemment l’information présentée. Voilà pourquoi on fait le travail individuel avec chaque personne. En beaucoup de cas le cours se compose de quelques étapes et la transition d’une étape à l’autre se passe en cas du paiement de certain argent, mais on n’informe pas immédiatement l’homme. C’est-à-dire si l’homme n’a pas cet argent, cela signifiera qu’il a participé en vain à cette formation.

Le coaching est également utilisé dans les milieux d’affaires, en particulier dans les petites et moyennes entreprises où c’est une personne, qui prend décisions et qui s’adresse au service de l’entraîneur. Ce dernier assume le rôle de consultant, étudie le bisiness de son client, ses stratégies, ses décisions prises, leur efficacité et il propose «le plan de redressement». Les grandes entreprises ont leurs propres entraîneurs de bisiness, qui travaillent avec le personnel (par ex. en augmentant la motivation des travailleurs). Aujourd’hui on pense que chaque manager soit le niveau bas, moyen ou haut, il est obligé d’être le coach pour les travailleurs qui sont sous sa subordination. Pour comprendre l’importance de tout cela notons que dans la section des «compétences requises» pour un poste vacant de manager certaines entreprises indiquent le point des «compétences pour entraîner les autres et pour les développer» et le candidat doit être doué de ce point.[ii]

Statistique sur le coaching

Dans le monde entier le coaching développe assez rapidement. International Coach Federation (ICF) est la preuve, qui a publié en 2016 une recherche concernant l’état dans le monde et la vitesse du développement du coaching de 2015. Parmi les 137 pays, 15 380 coachs ont participé à cette recherche. Pour la comparaison disons qu’en 2011 le nombre des coachs était 12000 parmi les 117 pays (l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud, l’Amérique latine, l’Europe de l’Ouest, l’Europe de l’Est, l’Asie, l’Afrique, l’Australie et la Nouvelle-Zélande). Au résultat de la recherche on a découvert que dans le monde entier il y a 53 300 coachs, dont la majorité 35% fonctionne en Europe de l’Ouest et 33% en Amérique du Nord.

Tandis que la recherche de 2012 prouve que dans le monde il y a 47500 coachs. Ce résultat parle du fait, que beaucoup de personnes considèrent le coaching comme un domaine perspectif et un moyen pour gagner l’argent, voilà pourquoi on cherche à acquérir les compétences requises.

Sous l’aspect de niveau internationale la rente moyenne du coach était 51000$ en 2015, ce qui a augmenté par 6% par rapport au résultat de 2011. Ensuite sur la base des résultats régionaux[iii] ICF a reçu la rente internationale du coaching qui était 2356 milliards de dollars. Par rapport au résultat de 2011 le rapport annuel a crû par 19%. Selon la statistique internationale, parmi 59% des coachs on peut remarquer la croissance des clients ce que signifie que la communauté du monde (surtout les femmes, 54% des participants) s’est intéressée au coaching.

L’âge de 60% des participants de coaching hésite entre 25-45 ans. En ce cas-là il faut tenir en compte de différence d’âge entre le coach et le participant, car le coach qui a 27 ans, ne peut pas comprendre complètement le problème du client de 50 ans et l’aider. Selon la statistique plus de 90% des participants sont contents de la formation et des résultats, même beaucoup de personnes voudront répéter le même cours. Mais près de 2 ou 3% des participants ont avoué que leur investissement n’étaient pas justifiés et qu’ils n’ont pas obtenu le résultat voulu.

Conséquences possibles

En tous cas, en parlant l’utilité de coaching, ayant l’avis positif des participants, il y a une grande masse de la société, qui soupçonne que la personne peut se changer, atteindre ses buts grâce au coaching. Donnons quelques argumentations de l’avis susmentionné:

  1. la probabilité est petite que la personne se changera et atteindra le résultat promis en assistant aux cours quelques fois par semaine pendant un ou deux mois. En général, au début la personne est très impressionnée et elle essaye de répéter sans cesse les exercices, qu’elle a appris pendant les cours. Mais après quelque temps, ses impressions commencent à faiblir peu à peu et la personne apparaît devant les problèmes. C’est-à-dire en quelques cas le coaching peut avoir l’effet à court terme.
  2. Le coach peut gravement blesser son client, n’étant pas psychologue et ayant la connaissance insuffisante. Aujourd’hui beaucoup de personnes lisent des livres sur la psychologie, elles obtiennent le certificat de coaching (les organisations donnent ces certificats facilement au bénéfice d’elles même) et même parfois sans le certificat elles se présentent comme le coach et elles commencent à organiser des cours en parlant des faits et des phénomènes évidents (par ex. si vous ne voulez pas vraiment, vous n’obtiendrez ce que vous voulez). Vaut-il payer et aller un endroit où on parlera de tous ce que les membres de notre famille, nos amis, nos proches nous ont informé même gratuitement? Il ne faut pas oublier que le coach n’est pas psychologue et il ne peut pas résoudre les problèmes de dépression. Dans la recherche menée par ICF, 44% des participants trouvent que l’obstacle principal du développement de coaching, c’est le nombre des personnes qui n’ont pas l’éducation requise et qui sont considérés comme les coachs. Seulement 51% des participants de l’étude avaient le certificat donné par quelque organisation internationale et la qualification requise.
  3. Pour une partie de la société le coaching est à la mode, mais les organisateurs expérimentés peuvent employer ce fait en leur faveur.

Pour participer à ce cours il est nécessaire d’étudier profondément le chemin passé de coach, ses acquisitions personnelles, de comprendre la fréquence de cours de perfectionnement, les opinions de ses anciens clients pour éviter de dépenser l’argent et perdre du temps absurdement.

En tout cas nous pouvons dire qu’il existe de bons spécialistes qui peuvent comprendre leur client, ses problèmes, ses besoins et l’aider vraiment.

Arménie et le coaching

Les trainings ne sont pas nouveaux en Arménie. Ils sont organisés dès les années 90, mais ils ont eu toujours la tendance spécifique, ils ont été réalisé par les organisations internationales pour les professionnels de quelque spécialité ou les collaborateurs de quelque entreprise. Mais le coaching, en particulier le coach de vie est un nouveau phénomène en Arménie. Actuellement le marché du coaching est en phase de formation en Arménie. Il y a de nombreux cours qui influent sur les motivations, parmi lequels «le réveil» de Grigor Arakelyan est le plus connu. Il y a déjà deux ans qu’il est dans le marché, 15 classes ont eu lieu jusqu’à aujourd’hui, qui ont eu environ 1200 participants. Comme nous avons mentionné le coach peut influer sur l’âme de l’homme, sur ses émotions, voilà pourquoi il est important que le coach possède bien son travail, d’autre cas il peut être dangereux pour l’homme. En tenant compte de ces circonstances nous pensons que l’union ou la fédération créée par les coachs arméniens sera plus efficace pour les clients et le développement futur de coaching, cette fédération donnera les licences pour permettre la personne d’exercer l’activité de coach en Arménie. Ça sera une garantie ce que ce dernier possède son travail. En résumant nous pouvons affirmer que le coaching est une direction en voie de développement rapide dans le monde entier. Il n’est pas encore bien développé en Arménie, mais on réalise les pas pour cela. Avant d’aller à chaque séminaire, au training, il est nécessaire de savoir les attentes propres, de comprendre ce qu’on peut apprendre pendant ce cours, après tous cela d’analyser les résultats réussis et manqués pour comprendre l’efficacité d’investissement réalisé.



[i] En 2013 ICF et EMCC se sont unis et ils ont créé un consortium pour organiser ensemble la formation de spécialité de coach. Actuellement le consortium comprend 44 000 coachs.

[ii] En réalité, les managers perdent 10% de leur temps pour ce processus.

[iii] Le nombre des coachs actifs et leur rente moyenne.


Auteur: Anna Minasaryan. © Tous droits réservés.

Traduit par Lilit Harutyunyan.