L’état et l’alliance sociale

Photo: https://joinfo.ua
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Qu’est-ce ça veut dire l’alliance sociale.

Le phénomène intitulé «l’alliance sociale» a été toujours au centre de l’attention des représentants le plus célèbre de l’idée de droit et de la philosophie, mondiale, social et politique. Sur cette question sont écrites plusieurs œuvres à différentes époques, de l’antiquité à nos jours.
En écrivant cet analyse nous citerons les idées et les concepts proposés par le grand penseur, la figure politique du siècle des Lumières, philosophe Jean-Jacques Rousseau et partiellement du penseur, juriste, et la figure politique hollandais Hugo Grotiusi. Dans l’une de ses œuvres monumentales «Du Contrat Social ou Principes du droit politique», l’auteur: Rousseau a consacré entièrement à l’étude de cette question, comme nous suggère le titre.
Rousseau distingue l’histoire humaine du point de vue du droit de deux phases, la première phase il décrit comme la domination du droit naturel. À cette phase il est caractéristique la force du droit naturel des relations hétérogènes de la cohabitation sociale. Ainsi les instincts et les désirs animaux de l’homme étaient les principaux jalons et critères construisant et caractérisant la vie des communautés au niveau de l’individu ainsi qu’au niveau du groupe. Ainsi à cette phase il y avait une loi « chaque individu fait ce qu’il veut ». Il n’existait pas les normatives réglementées des relations sociales et politiques, publique, du mode de vie, des mœurs, des manières au niveau de l’individu, ainsi qu’au niveau du groupe. Et ça signifie qu’en cas des certains généralités (les liens de parenté, les mêmes croyances) il n’y avait aucun principe des rapports entre les communautés regroupés, sauf le facteur de la force. Gradius, en parlant du droit naturel, développait l’idée, que c’est une partie inséparable de la nature humaine. Et le créateur de la nature humaine est le Créateur de tous les existants. C’est à dire le droit est investi dans l’essence de l’homme. Grotius définissait le droit naturel dans le bon sens du mot droit, c’est à dire donner aux autres ce qu’ils possèdent déjà, et réaliser les obligations envers eux.
Cependant, comme nous le savons la particularité de l’homme, dont il se distingue aux autres représentants du monde animal, qu’il est être doué de la raison, ça ne sera pas exagéré de dire que c’est le plus grand don. Et d’ici voici la deuxième valeur donnée à l’homme, c’est le droit du choix, autrement dire: la liberté. Et citant ces valeurs universelles, Rousseau explique l’entrée de l’humanité dans une nouvelle phase, qui se distingue de la première phase: l’époque de la raison.
Maintenant, le mode de la vie humaine (avec ses formats hétérogènes) a la particularité caractéristique comme la raison. D’après Rousseau le fait de l’homme d’être raisonnable, aboutisse d’une autre catégorie de l’homme que nous appelons la moralité. En fait, d’après le grand philosophe la raison engendre la moralité. Mais si la raison nous pouvons caractériser comme la particularité de l’individu de penser, de parler et d’analyser et ensuite d’agir, qu’est-ce que veut dire la moralité. Rousseau la considère comme la conscience et la disponibilité de porter la responsabilité pour ses démarches d’après les normes existantes dans leur communauté. Nous sommes d’accord avec l’idée, que les perceptions de la moralité sont liées avec le goût esthétique, avec la connaissance et l’expérience. Par conséquent ils n’existent pas les frontières pour la moralité et ici tout est extrêmement relatif.
Ainsi, ne s’éloignant pas de la logique du sujet, il faut souligner que la communauté humaine, triomphant la phase du droit naturel, où il était en exercice le proverbe «Le plus faible doit toujours tenir la lumière», on entre dans une nouvelle époque où la société acquiert un nouveau système des valeurs au niveau de l’individu et du groupe, où le facteur central n’était pas la force, mais la conscience de la responsabilité pour leurs démarches. Chaque communauté élabore les normes de conscience pour l’application universelle, qui doivent servir comme un guide pour l’assurer le travail de ses biorythmes. Dans les relations intercommunales et interethniques aussi on élabore les principes universels.

 Ici on se pose une question, qu’est-ce qu’il faut faire, si quelqu’un de la communauté refuse de suivre aux règles. Et juste ici, paraît la nécessité historique inévitable de conclure l’alliance de la société. C’est-à-dire suivant les intérêts mutuels, ainsi que pour des raisons de la sécurité les hommes tombent d’accord et on conclut l’alliance de la société. Et en résulte de tout cela, se crée le pouvoir civil et le porteur de cet institution: l’État. Et cette dernière porte la responsabilité pour de l’assurer le travail ininterrompu de cette alliance. En fait, comme ont remarqué Grotius, Rousseau et d’autres en créant l’état les gens ont été guidés par ses intérêts. Les gens ôtent l’institution de l’état du haut droit d’appliquer la force de contrainte, en demandant de les assurer de la sécurité physique et des autres conditions de la vie. Et quelles que soient les formes de gouvernement: monarchique, aristocratique, ou démocratique, la fonction de l’état reste de l’assurance des alliances sociales et des principes. Il faut noter que Rousseau s’est exprimé contrairement vers le phénomène de la civilisation, ainsi que l’institution de l’état considérant comme les phénomènes empêchant l’existence humaine, dans son œuvre «Émile ou de l’éducation» il développe l’idée, qu’il est possible pendant une génération de former une société, dont dans la vie le rôle de l’état sera minimal ou il n’existera pas. Cette idée de Rousseau peut sembler utopique, et comme un argument contre nous examinerons l’exemple de la Belgique de nos jours. Du 3 Juin 2010 au 11 Octobre 2011 dans ce pays européen n’a pas exercé le gouvernement. Mais ce n’est pas réagi sur la vie normale de cette communauté. Ce n’est rien d’autre qu’une preuve pratique de l’idée remarqué par Rousseau. C’est vrai qu’en Europe et en autres régions dans les conditions politiques et sociales existantes, l’exemple de la Belgique c’est un phénomène exceptionnel, mais c’est comme une preuve de la vision de Rousseau, qu’il est possible tout au niveau de la volonté et de la conscience sociale. À l’âge mûr, restant fidèle à son idée, il accepte la nécessité de l’institution de l’état, dans ce niveau de la conscience, comme un moyen de l’assurance de l’alliance social. Sauf cela il trouve, que la question première pour l’état doit être le suivant: ne permettre pas que l’appareil de l’état devient un outil servant aux intérêts pour une couche sociale restreinte. Pour atteindre cela, les membres de la communauté doivent avoir le niveau de la conscience pour préférer l’intérêt d’état de l’intérêt individuel, comprenant que l’intérêt individuel est la meilleure révélation pour l’intérêt d’état.

L’institution de la création du droit


On peut constater, que l’état est le résultat de l’alliance sociale, portant en même temps le rôle du garant, qui assure le travail ininterrompu et harmonieux pour la fonction de l’état. Et pour réaliser cette mission par la machine d’état, il faut élaborer et créer les lois et les normes du droit, qui peuvent réglementer les biorythmes des communautés, c’est l’alliance sociale: les principes universellement acceptés, qui serviront aux intérêts de cet universelle. Just ici, apparaisse l’impératif de créer le corps de la création de droit de l’institution le plus importante de l’état. Rousseau en parlant du rôle de ce corps, assurant la vie harmonieuse de la communauté, donnait lui le plus haut degré de l’importance et de la responsabilité. Ainsi la grâce d’élaboration des lois il considérait comme un don divin, et les travailleurs sur les lois il considérait comme le saint ou les prophètes. Cependant, selon Russo, les normes de droit qu’ils composent doivent être mises à la vote universelle et ne doivent être mises en œuvre qu’après avoir obtenu l’accord de tous (ou de la majorité). Cependant, accordant l’honneur de créer et élaborer les normes de droit à l’institution de création du droit, d’un autre côté privait elle du droit de les appliquer personnellement, c’est-à-dire chaque norme élaborée par ces derniers doit être mise au vote national, avant son application obligatoire. Il faut remarquer, que le mécanisme du système électoral ci-dessus indiqué, à nos jours on utilise en Suisse, où chaque décision d’importance nationale est mise à la vote nationale.

 On se pose une question, comment on peut expliquer cette attitude révérencieuse de Rousseau vers l’institution de création du droit. Comme nous avons déjà indiqué, d’après Rousseau la source de la moralité est la raison, dont le haut niveau de sa manifestation est la société civile formée, qui assure à son tour les conditions de la révélation de soi de raison. Le rôle le plus important dans la création des sociétés civiles porte le corps législatif. À ce point de vue les représentants du corps législatifs cessent d’être simplement les créateurs des lois, les juges et les figures politiques. Ils élaborent les normes dans tous les domaines pour réglementer la vie sociale, et cette fonction se réalise d’une très grande importance. Par ce que ce sont ces actes de droit, qui forme la description de la communauté et les dimensions de la moralité de cette communauté. En fait, les standards de la conscience morale créent les représentants du corps législatif. Comme nous l’avons vu, ces derniers ont une grande importance dans la formation de la caractéristique des sociétés.

Conclusion

En résumant, nous pouvons distinguer deux fonctions le plus important d’après nous, de l’institution d’état.

  1. La protection et l’application des principes d’alliance sociale, des idées essentielles et des normes dans la vie quotidienne, dont le résultat doit être l’assurance du développement ininterrompu et harmonieux de la vie sociale.
  2. La sécurité physique des membres de la communauté et l’assurance de la protection du droit de l’Homme de ses citoyens.

Rousseau considérait que l’homme peut avoir tout cela sans l’institution d’état, considérant ce dernier comme un phénomène empêchant et négatif vers la voie de l’harmonie et de la loi absolue. Mais il était obligé d’accepter, que le niveau du développement de la conscience existant, ne permette pas d’assurer le contenu de ces points, sans l’état et ses parties: des institutions, c’est la possibilité théorique sans l’application de la force contrainte. Comme nous avons déjà indiqué, l’application de la contrainte étant l’un des particularités d’état.
Cependant l’existence de l’institution d’état est la nécessité à nos jours, pour assurer l’existence de la paix et de la sécurité, ainsi que dans la voie du développement.

L’institution de la création du droit, dans la réalité arménienne

Comme nous savons, le 2 avril de 2017, dans la République d’Arménie a eu lieu les sixièmes électionssommaires de l’Assemblée Nationale. Les 5 partis politiques et 4 alliances ont participé aux élections. Pour ne dépasser pas les buts d’analyse, il est supplémentaire de s’approfondir dans les processus électoraux. Mais pour comprendre l’image générale du champ politique de la République d’Arménie, étudions les idées de représentants «de l’élite politique» nouvellement élus, sur l’institution d’état et sur sa mission, retenant les idées de Rousseau sur l’état. Rappelons-nous le parti politique, qui a reçu la plus grande partie des votes (770441 voix) pendant le sixième élection sommaire de l’Assemblée Nationale, et le discours d’Edouard Sharmazanov qui était en septième place dans la liste proportionnelle: du discussion de la formule de percevoir de 1000 drames pour l’armée et pour les soldats indigents.
Dans son discours, il reprend les nombreuses alarmes et inquiétudes des citoyens sur la corruption des forces armées de la République d’Arménie, et dit «qui volera un louma de cet argent, c’est un fils d’un chien». Un autre exemple: l’un des députés de l’Assemblée Nationale Seryan Saroyan sur ce sujet a dit: «je n’ai jamais vu que les voleurs du pain de soldat, ne se trouvent pas dans le feu. Ses enfants deviennent toxicomanes, ou les joueurs dans les casinos, ainsi laissons cela à l’espoir de Dieu. Il veut mieux que le Dieu les punisse, mais pas le procureur». Les discours de tel contenu on peut trouver chez tous nos représentants législatifs. En tenant compte le fait, que les changements constitutionnels dès le maintenant l’Assemblée Nationale se réserve le droit de la fonction de créateur du droit (auparavant le gouvernement aussi pouvait se présenter avec les propositions de la créateur du droit), il est clair, que le rôle et l’influence de l’Assemblée Nationale est très grand dans la fonction de la construction dans les différents domaines de la vie d’état-politique. Et dans le fond de tout cela, le niveau de l’éducation, de la conscience et de l’intellectuel des représentants législatifs est très inquiétant. Les personnes, qui doivent s’occuper des normes d’état-droit et d’élaborer les paradigmes, visés à l’assurance de l’alliance sociale, et qui doivent les représenter de la discussion nationale laissent à l’espoir du Dieu, qui est l’un des problèmes du jour pour «l’état». Une fonction importante d’état, c’est au lieu de faire expliquer des négligents des principes de l’alliance sociale acceptés universellement, ils se contentent de «de disant les gros mots aux voleurs». Dans la réalité arménienne le mouvement illuminateur, qui pris la naissance peu à peu, par les conséquences extérieures et intérieures n’a pas eu son commencement et sa fin logique, et on peut dire qu’il s’éteint n’a pas être commencé. La meilleure preuve de cela est le destin de l’atelier de la vie Madras de l’Inde en 1770. Le commencement était prometteur, ils ont composé les œuvres basées sur les idées libérales et progressistes, «Nor tetrak, vor kochi hordorak», «Vorogaytparac». Si des idées trouvées dans les œuvres seraient réalisés, l’état construit sur la base de ces idées serait le premier dans le monde entier, et il aurait le gouvernement de règlement républicain. Mais ces idées ne sont pas trouvées leur développement ni dans l’Inde, ni dans les autres colonies arméniennes, et même ni dans la patrie, où la conscience socio-politique se développait vers les idées de la lutte des fédayins.

En résultat l’idée socio-politique arménienne n’a pas eu arrivé au niveau de servir une commune à toutes les couches du peuple arménien, à cette manière créer une communauté forte et basée sur les idées et seulement après à commencer une lutte libératrice-Nationale. L’extinction du mouvement des Lumières a eu les conséquences graves dans la réalité arménienne, dont l’influence est sensible jusqu’au nos jours. Mais les conditions de changement de la situation sont apparues le 21 septembre de 1991, par la restauration d’état d’Arménie, dont la plus grande et la plus prometteuse acquisition est la génération de l’indépendance, une génération, dont les représentants sont ôtés de la volonté, de la conscience et possèdent une riche expérience historique, pour commencer «une nouvelle phase» du mouvement des Lumières, et ce qui est très important de l’amener à la fin attendue et victorieuse.


Bibliographie

  1. Jean Jacques Rouseau, «Du Contrat Social ou Principes du droit politique», 1762, http://classiques.uqac.ca/classiques/Rousseau_jj/contrat_social/contrat_social.html
  2. Jean Jacques Rouseau, «Émile ou de l’éducation», 1762, https://archive.org/details/mileoudeldu02rous.
  3. Emile Or Education by J.J. Rouseau, Translated by Barbara Foxley, http://oll.libertyfund.org/titles/rousseau-emile-or-education
  4. Աննա Խաչյան, Հուգո Գրոտիուսի իրավաքաղաքական ուսմունքը// Անհատը պատմության հոլովույթում, գիտաժողովի նյութերի ժողովածու, Երևան, 2015:
  5. Hugo Grotius, the law of War and Peace, Paris 1625. http://oll.libertyfund.org/titles/grotius-the-rights-of-war-and-peace-1901-ed
  6. James Wilford Garner, Political Science and Government, New York, 1928, /www.questia.com/read/348726/political-science-and-government
  7. http://ml.berkeley.edu/~saez/course/carneiro70.pdf
  8. Joseph Zarri, Aristotel’s Theory of the Origine of the State, 1948, http://www.scholardarity.com/?page_id=2410


Auteur: Hayk Paytyan. © Tous droits réservés.
Traduit par Gayanée Kirakossian.