La création est une partie de l’essence humaine. D’après certains autres, ils n’ont pas besoin des causes pour la création, et même si les causes existent, ils ne sont pas importants. Si nous supposons, que la création n’est pas fin en soi, alors pourquoi l’homme s’occupe du travail créatif, qu’est-ce qu’oblige aux peintres de prendre le pinceau et commencer à peindre, au poète d’écrire les poèmes… Bien sûr, on peut expliquer, que l’homme ne peut pas sans le travail créatif, parce que c’est une plaisir pour lui. Et donc, quelle est sa force motrice, l’impulsion qui incite à créer, et qui rend agréable le processus de la création. La réponse peut être dans deux niveaux, individuel et universel ou sociale. Dans le niveau individuel l’homme aspire de s’exprimer, faire audible sa parole, faire sortir ses émotions, ou se délibérer de ses émotions, connaître soi-même et le monde, analyser et comprendre, clamer les questions, qui lui inquiètent ou sont proches, même oublie son individu, faisant la connaissance avec les valeurs plus hautes, communiquer avec l’esthétique, ainsi qu’étudier tous les limites possibles et impossibles. Au point de vue sociale, l’individu aspire de changer certains phénomènes à l’aide de la création, voir le côté positif du milieu et de la société où il habite, et impulser et développer le domaine, où il fait son travail créatif. Avant de l’intérêt universel, l’homme fait le travail créatif pour sa propre libération. L’artiste ne peut pas créer, sans ce dernier, et en général la personne ne peut pas refuser l’égocentrisme et créer pour seulement pour les idées, pour l’humanité et pour le développement de l’art. Avant tout cela, la personne se trouve dans les recherches de soi-même. Mais cela ne signifie pas, que les œuvres faites pendant les recherches de soi-même ne peuvent pas avoir une influence considérable de l’utilité publique.
Il y a deux points de vue dans la littérature sur l’identité, d’après le premier point de vue l’identité est un phénomène immobile, qui nous est donné et nous ne pouvons pas le changer (par exemple: les composants de l’identité comme sexe, nation, religion etc.). D’après le deuxième point de vue, nous construisons, créons, changeons ou choisissons notre identité. Cette analyse insiste, qu’on peut créer l’identité. Mais cela ne signifie pas, qu’après avoir créé ou choisir il devient un phénomène immobile. Contrairement en obtenant l’immobilité il reste changeable et flexible.
Cette immobilité changeable on peut appeler «libération» (comme les modernistes) la maturité ou la réalisation en soi (comme appellent les psychologues), sujet ou la naissance de l’individu (comme aurait appelé Kant)[i] etc. «La libération» est l’étude des idées et du choix à l’aide de son propre raison. Avant la libération l’individu, l’artiste en général traverse certaines étapes.
Psychologue Maslou a élaboré une pyramide hiérarchique, qui traverse l’homme pour arriver à la réalisation en soi. Dans cette analyse nous appellerons ces étapes comme les recherches de l’identité, même si l’auteur n’a pas appelé de cette manière. D’après Maslou la réalisation en soi n’est pas possible avant la satisfaction de ces besoins.
D’après la hiérarchie de ces besoins: la réalisation en soi est le but suprême, qui est possible, si on satisfait tous les besoins de la pyramide. Mais cela est discutable. Par exemple: d’après la pyramide, la création est possible, si tous les autres besoins sont satisfaits. Les exemples suivants montreront, que les besoins peuvent changer leurs places, d’après la priorité.
Étudions la voie professionnelle certains peintres, pour comprendre quelle voie ils ont traversé. Par exemple: Pablo Picasso, avant la maturité professionnelle, a traversé plusieurs étapes. Les cercles influencés par les couleurs bleues, roses, africaines, et par le cubisme, classicisme et surréalisme sont très connues. Ces changements ont eu lieu non seulement avec le style des œuvres de l’auteur, mais aussi avec les perceptions individuelles. Ce n’est pas par hasard, qu’il a commencé son activité par la cercle bleu, conférant aux œuvres l’humeur morne, même parfois tragique, parce que pendant la première période il résoudrait les questions prioritaires des besoins, et si ces besoins ne sont pas satisfaits l’individu se trouve dans une déception profonde. Ensuite les étapes positives du travail sont venues. Il suffit de comparer les travaux de grand âge de Martiros Saryan, de Minas Avetisyan et des autres et il sera clair, qu’ils sont très différents. Les premiers travaux sont indécis et influencés par les autres. Cela lié non seulement avec la manque de savoir-faire, mais aussi le manque de confiance en soi-même et avec l’ignorance de ses possibilités. Dans les œuvres de l’âge mûr les autres ont élaboré les traces particulières de leurs œuvres. Cependant, cet analyse n’insiste pas que les premières œuvres n’ont pas l’importance, ne sont pas considérables et exclusives. Cela indique seulement, que si encore les besoins fondamentaux ne sont pas satisfaits, les autres problèmes ne sont pas résolus. Indiquons quelques sujets sur lesquels les autres travaillent beaucoup. L’étude de ces sujets nous permettra de voir la liaison avec les besoins soulignés et avec la voie professionnelle de l’auteur.
Les craintes
Les craintes sont les sujets centraux chez certains auteurs, qui témoignent, que certains besoins ne sont pas satisfaits. Les craintes sont les autres côtés de la sécurité et de l’assurance. Par exemple: les masques célèbres de Levon Tutunjyan présentent ses cauchemars et ses rêves, lesquels il essayait de surmonter. Les œuvres abstraites du style expressionniste d’Arshil Gorky montrent ses problèmes liés aux mémoires catastrophiques de son enfance et de sa vie dramatique. Gayane Khachatryan rendait illusoire ses rêves. Tout cela est lié au manque du sentiment de la sécurité et de l’assurance, qui sont surmontés ou pas dans les œuvres. Il n’est pas par hasard, que les œuvres fait pendant les années de la guerre concernent sur deux besoins: les exigences physique et de la sécurité. C’est pourquoi les travaux faits dans ces temps sont sombres et dépressifs, par exemple: l’expressionnisme en réponse de la guerre mondiale, certains travaux de misérabiliste: en réponse des génocides. Dans les conditions de pauvreté pendant les guerres et les génocides, quand les personnes sont des nécessités alimentaires premières (nourriture, loge etc), et du sentiment de l’assurance et de la sécurité (travail, la manque des ressources) et même il sera superflu de parler aux autres besoins. Mais nombreux artistes essayant de surmonter ses craintes et ses besoins, ont acquis des compétences et ils ont développé leurs idées, mais c’est plus tôt est visé à leur «libération» personnelle, que pour la communication avec les valeurs esthétiques, ou grâce à la communication avec l’esthétique ils ont adouci l’influence de ces questions. C’est la cause de la suicide de nombreux artistes, qui n’ont pas pu surmonter ces questions, malgré leur énorme héritage créatif (par exemple: Archil Gorky, Van Gog). Cela témoigne, qu’il n’est pas obligatoire de satisfaire tous les besoins, pour que la réalisation en soi-même il y aurait lieu. Mais si nous prenons comme le bonheur collectif, dans certains conditions ce n’est pas possible.
L’amour, l’appartenance
L’autre besoin c’est l’amour et l’appartenance: d’une famille, d’une communauté et de la patrie etc. L’un des sujets fréquemment touchés c’est la solitude et l’atomisation de la société. Ce dernier est l’atomisation des membres individuels de la société, la transformation des atomes individuels sans les liens. Et la solitude, et l’appartenance sont deux côtés de la même question, et ils montrent la nécessité du même besoin, l’un au point de vue positif, l’autre au point de vue négatif. En créant sur ce sujet, l’artiste essaye de résoudre des questions au niveau de l’idée et des émotions à la place de ces besoins.
Le respect, le respect en soi-même, la naissance de l’auteur
Conséquemment l’autre besoin c’est le respect et les acquisitions, qui apparaissent dans le cas où les problèmes fondamentaux sont résolus. L’auteur naît, quand un autre auteur qui est intéressé à la résolution de ses problèmes meurt, c’est-à-dire l’auteur naît de la mort de l’auteur. L’auteur meurt avec la restriction de son temps et avec sa personnalité et à sa place naît le véritable auteur. Ainsi, comme disait Roland Barton, l’auteur devient. Ce nouvel auteur étudie la réalité, sans l’élément tragique de sa vie, en tant qu’observateur.
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Est-ce une coïncidence, que Dante dans son œuvre «Comédie divine», jusqu’à la description du paradis, il a décrit l’enfer et purgatoire? D’après le Testament avant arriver au paradis, il faut traverser l’enfer, faire connaissance avec les péchés, ensuite passer la voie de la pénitence et en cas de la réussite on peut arriver au paradis. Une personne, qui traverse une telle voie, notamment celui qui traverse purgatoire, ne peut pas examiner la situation comme l’observateur. Alors le processus créatif est lui-même est créatif, qui crée l’identité de l’individu. Le processus créatif est une forme exclusive de la «libération», dont on arrive en traversant «l’enfer» et «la souffrance créatrice». Et qui est l’artiste[ii], sinon la personne la plus curieuse et le plus rebelle dans la société, qui est intéressé à la vie, aux côtés les plus positifs et les plus sombres de son propre égo et de la société où il habite, qui est prêt à souffrir au nom de la curiosité, pour partager ses idées, ses émotions, son expérience et sa création. Si nous nous imaginons, que finalement la cause principale de l’activité humaine et le but supérieur c’est le bonheur, et la création comme la voie du bonheur (de tout sorte, à partir de la construction jusqu’à l’œuvre d’art), ainsi la réalisation en soi-même est possible, si tous les besoins sont satisfaits, qui rend possible également le bonheur. La réalisation en soi-même est en même temps l’activité, qui contribue aux intérêts personnels et sociaux, ainsi que les valeurs le plus haut.
[i] Dans cette analyse les termes sont identifiés.
[ii] Artiste au sense large.
Auteur: Marine Khachatryan. © Tous droits réservés. Traduit par Gayane Kirakossian.Bibliographie