Pendant la dernière décennie on remarque un changement considérable de l’importance de la Russie, l’augmentation de son activité et de son influence au Proche-Orient, et récemment la directe intervention militaire de la Russie dans le conflit syrien qui est accompagnée par la participation directe ou indirecte de la Turquie dans le même conflit et par l’opposition de la Russie et de la Turquie dans telles ou telles questions. L’analyse de leurs relations et de leurs intérêts régionaux ainsi que globaux est devenue très actuelle.
Le début des relations diplomatiques entre la Russie et la Turquie est considéré l’année 1701, quand l’ambassade russe a été ouverte à Constantinople. Cependant, des relations réciproques d’un niveau plus bas ont existé aussi avant le 18ème siècle. Les historiens considèrent le début de ces relations une lettre concernant le commerce marin d’Ivan 3ème, le tsar de la Russie, adressée au sultan Bayazet 2ème. Les relations russo-turques ont été tendues dès le début. L’Empire Ottoman a aidé maintes fois les tatars de la Crimée dans les invasions contre la Russie. Et voilà, en 1568 a commencé la première des 13 guerres russo-turques (les 8 des 13 ont été términées par la victoire de la Russie).
Les relations tendues entre les deux pays sont actuelles aussi à nos jours. Le 24 novembre de 2015, en Syrie, à proximité de la frontière de la Turquie, le bombardier russe Su-24 a été bombardé par F16 turque, après quoi les relations russo-turques se sont strictement tendues. Le côté turque déclare que le bombardier a troublé la frontière aérienne de la Turquie, mais les russes déclarent qu’ils ont les preuves que l’avion de bombardement a été exploisé dans le territoire de la Syrie. Les événements ont été suivis par les nouveaux tensions et problèmes dans les relations mutuelles.
Pour comprendre les racines du conflit d’intérêts politiques ainsi que de la coopération politique de la Turquie et de la Russie, il vaut mieux voir avant tout quelles ambitions politiques ont ces derniers. Les chefs actuels des deux pays, et Poutine et Erdoğan ont assez grandes ambitios. Poutine prend conscience que la Russie doit créer pour elle-même des zones tampons à Transcaucasie, à Proche-Orient et en Europe de l’Este. En même temps Erdoğan aussi se rend compte que la Turquie doit être un pays ayant une grande influence sur le Proche-Orient et sur la Transcaucasie pour obtenir des facteurs d’influence sur l’Europe. Tout a commencé dès la Première guerre mondiale où l’Empire Ottomant, l’Empire allemand et l’Autriche ont été vaincus. Les alliés qui ont vaincu ont partagé les territoires de la Turquie par le traité de Sèvre entre la Grèce, l’Arménie, l’Italie, la Grande Bretagne et la France à la suite duquel en Turquie s’est crée le kémalisme. Mustafa Kemal, en cédant les territoires non anatoliennes de l’Empire, a essayé de créer une nouvelle Turquie mono-éthnique et laïque. Kemal essayait de changer le cours politique de la Turque vers l’Ouest, mais sa position géographique de se trouver entre l’Ouest et l’Est, était un problème. Dans cette politique, Turgut Özal, venu en pouvoir en 1983, a essayé d’investir ses corrections. Il a réussi de diminuer l’influence kémalienne dans la politique interne et de conduire une politique extérieure avec ses visions. Özal voyait la Turquie comme un futur État puissant qui n’a pas besoin de devenir un pays orienté vers l’Europe et qui n’a pas de problème de faire le choix entre l’Est et l’Ouest, mais elle doit devenir une force réunissant ces deux mondes. Il a éléve aussi le rôle de l’islam 20 ans auparavant d’Erdoğan, en considérant la Turquie comme le leader d’islamisme modéré dans le monde islamique. Erdoğan conduit une politique ayant beaucoup de points communs avec celle d’Özal. La plus grande généralité de la politique conduite par ces deux, c’est la tendance d’écartement futur du kémalisme. Edroğan donne plus de signification à la création d’un zone d’influnce turque dès l’Afrique du Nord jusqu’au Plateau Iranien grâce au développement économique, cependant la diffusion de l’influence turque en Proche-Orient est pleine de difficultés et la situation disponible met en doute la puissance militaire et politique nécessaire à la Turquie pour réaliser ce but. La Turquie tente d’augmenter le commerce avec les pays d’Est, mais même avec l’Union européenne elle n’est pas arrivée à un commerce de grande dimension, de plus, celle-ci isncrit une chute. En dehors, la Turquie a des problèmes internes très graves, par exemple: le problème kurde. La chute de la Syrie et l’affaiblissement de l’Irak ont donné une possibilité aux kurdes locaux d’agir plus librement et peuvent susciter une envie de s’unir avec les kurdes d’Anatolie pour créer un État kurde au détriment de l’intégralité territoriale de la Turquie. La Turquie peut influencer sur la Proche-Orient, mais le problème est qu’elle aussi fait partie de cette région et les événements régionaux ont un impact direct sur elle-même. Ce n’était pas par hasard, qu’après les derniers éléments, l’une des premières réponses de la Russie était de fournir les armes aux kurdes de la Syrie.
Après la chute de l’URSS, le président de la République, Eltsine était si occupé des question politiques, que la Russie ne conduisait pas une politique active en Proche-Orient. La situation a changé décisivement pendant les années de la présidence de Poutine, surtout pendant la deuxième période de sa présidence. Poutine, en arrivant au pouvoir, après avoir résoudre les problèmes de la politique intérieure, a essayé d’élargir l’influence de la Russie dans les territoires ayant une signification vitale pour elle, dont le pricipial était la Proche-Orient. La Féderation de la Russie, a une base militaire à Lattaquié qui est le seul moyen pour la flotte russe de rester dans la mer Méditerranée. En dehors, Poutine tende de présenter la Russie comme une superpuissance qui peut changer l’issue du conflit par sa participation. Le problème de la Russie est de ne pas autoroiser l’établissement de l’orientation entièrement pro-occidentale dans la Proche-Orient, et le renforcement excessif de la Turquie dans la région. Moscou s’opposait longtemps à la Turquie, mais à présent, les problèmes régionaux entre Moscou et Ankara se sont résolus et s’accordent comme égale à égale. D’après quelques évaluation, les pouvoirs turques et russes ont les approches semblables dans beaucoup de questions et sauf cela, tous les deux se trouvent dans les situations semblables et ont besoin de l’une de l’autre plus que jamais, cependant les différentes approches dans les conflits régionaux émpêchent le développement des relations de ces dernières. L’une de ces oppositions a été exprimée le 24 avrile par la visite de Poutine à Erevan pour participer aux événements de 100ième anniversaire du génocide arménien. L’Arménie a un rôle important pour la Russie juste pour la raison que l’influence russe sur le territoire est conditionnée avec l’existance des forces armées russes dans la République d’Arménie, et de plus, il peut émpêcher la provenance des conséquences indésirables pour la Russie en cas de renforcement futur de la Turquie.
L’autre pays important où il y a l’opposition des influences de la Russie et de la Turquie est l’Azerbaïdjan. Quand en 2009, le perspective de l’ouverture de la frontière Arménie-Turquie était devenue réaliste, les révoltes contre les turques ont commencé à l’Azérbïdjan. On parvint au fait, qu’on a commencé à brûler même les drapeaux turques en Azérbïdjan qui était « le petit frère » de la Turquie. La Turquie a pris un pas en arrière dans les relations arméno-turques, en revanche, en Azérbïdjan on a promis de rester dans l’orbite de l’influence turque en ne joignant aucune autre structure d’intégration. Chaque amateurisme de l’Azérbïdjan est indésirable pour la Turquie, s’il a tendance à adhérer à quelque regroupement d’intégration. Vers la diréction occidentale la Turquie est considérée comme un point énergétique entre les pays européens et l’Azérbïdjan sur laquelle elle a une grande influence qui s’est exprimée dans les relations russo-turques. Il semble que dans le secteur énergétique les mesures de la coopération doivent être très grandes, mais elle sont assez petites. La Turquie ne veut pas céder son influence sur l’Azérbïdjan à la Russie et elle n’est pas disposée au développement des relations entre l’Azérbïdjan et l’Iran, car elle considère l’Iran comme un concurrent principal de devenir une superpuissance régionale. Ainsi, en Transcaucasie dans une certaine mesure se forment des paires: l’Arménie et la Russie, la Turquie et l’Azérbïdjan. Cette situation, ainsi que le conflit du Haut-Karabagh sont favorables pour la Turquie au sens de garder sans condition l’Azérbïdjan sous son influence. En cas de rapprochement armeno-turc, la présence de la Turquie à Nakhitchevan peut devenir une menace pour l’Azérbïdjan. Le conflit du Haut-Karabagh est une occasion convenable aussi pour la Russie pour extorquer des concessions de l’Azérbïdjan.
La Russie et la Turquie ont des intérêts communs dans beaucoup de questions et jusqu’à l’explosion du bombardier russe, les relations de ces pays étaient de façon partenariates. Dès 2011 année, il n’y avait pas le mode de visas entre elles, et chaque année 3-4 million de touristes russes visitaient la Turquie, mais après les déroulements récents, la Russie a commencé à utiliser des sanctions contre la Turquie, aisni que, elle a introduit le mode des visas pour les citoyens de la Turquie et on a interdit l’introduction de certaines marchandises turques. D’après les données du ministère de l’Économie de la Turquie, en 2012, on a eu 33,3 milliard dollars de circulation des marchandises avec la Russie, dont l’exportation 6,7 milliard dollars, et l’importation 26,6 millard dollars. Après la dernière rencontre d’Erdoğan-Poutine, le président de la Turquie avait déclaré qu’il planifie de mener la circulation des marchandises entre deux pays à 100 milliard dollars. Dans la liste des pays qui exportent les marchandises de la Russie, la Turquie occupe la 5ème place avec l’indice de 5,2 %. Dès le janvier de 2013, le flux des échanges entre les deux pays a augmenté par 14 %, cependant après les sanctions russes, une chute sera enrigistrée. Même s’il n’y avaient pas les derniers éléments, ça ne serait pas réel de parvenir à 10 milliard. L’une de ces raisons est le fait que les relations commerciales et économiques russo-turques ne sont pas équilibrées. La solde de flux des marchandises forme environ 20 milliard dollars. La Turquie tente de compenser certainement par les profits du tourisme. Maintenant revenons sur le problème des ressources énergétiques qui se trouve au centre des relations russo-turques. Le facteur énergétique a un rôle important pour la formation de la politique extérieure et socio-économique de la Russie, et la Turquie, grâce à sa position géographique exceptionnelle, est un pont international entre les régions riches des ressources énergétiques et l’Europe qui est leur plus grand consommateur. L’économie de la Turquie est le 15ème dans le monde et inscrit une croissance stable. La position géorgraphique de la Turquie qui se trouve près de la Russie, la superpuissance énergétique, a aboutit au fait que la Turquie est considérée le 2ème pays qui importe du gaz russe après l’Alemagne. En dehors, la Turquie aspire à devenir un pays transistaire et elle en possède toutes les possibilités. Ella a une infrastructure sérieuse et travaille sur son augmentation, par exemple: un oléduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan, une usie de raffinage du pétrole, un gazoduc avec l’Iran, une canalisation avec la Russie qui est en train de construction et qui passe par la mer Noire, une centrale nucléaire qui se construisit en Turquie avec la participation de la Russie. Dans les conditions instables de l’Ukraine, le transfert du gaz russe par le territoire turc vers l’Europe est convenable, et après cela le rôle de la Turquie augemntera brusquement comme un acteur géopolitique.
Les relations russo-turques ont aussi une base assez forte et juridique, par exemple: l’accord conclu sur les principes de la coopération de 1992, la déclaration commune de 2004 etc. Le 15 décembre 1997, entre »Gazprom » russe et »Botas » turc a été signé un contrat d’après quoi pendant 25 années par le gazoduc »Le cours bleue », 365 milliard m³ de gaz devait passer à la Turquie. En 1995 a été signé un accord de la coopération dans le domaine du tourisme, en 1994 un accord intergouvernemental sur la coopération dans les domaines de l’industrie de guerre et des téchniques militaires, qui a été le premier document pareil entre la Fédération de la russie et le pays membre d’OTAN. Il est possible que la Turquie a essayé d’occuper une position indépendante envers son principal allié d’OTAN, des États-Unis. À la différence des relations économiques, dans le champ politique tout est plus compliqué, par exemple, au septembre de 2011, Ankara et Washington ont signé un mémorandum, en conformité duquel, la Turquie a donné son accord de situer sur son territoire des systèmes antimissiles, mais la Russie a exprimé son insatisfaction, en réponse, on a déclaré que les systèmes antimissiles ne sont pas dirrigés contre la Russie, mais contre l’Iran. Les Arméniens croient que la Turquie a accepté de situer les systèmes antimissiles sur son territoire tout d’abord pour des raisons politiques, par exemple, pour limiter l’influence russe croissant sans cesse dans la région. La Turquie aspire à devenir une superpuissance régionale, la raison pour laquelle, elle tente d’équilibrer les relations et avec la Russie, et avec les États-Unis en limitant leur influence, mais les attaques de la Russie réalisées en Syrie montrent qu’elle a l’intention d’agrandir davantage son influence. Ça peut être l’une des raisons de l’explosion du bombardier russe.
Les intérêts de la Russie et de la Turquie dans le conflit syrien ne coïncident pas, mais la tension brusque des relations des deux États n’était pas si prévue, car il y a des intérêts communs dans plusieurs questions, par exemple, dans la circonstance du conflit du Haut-Karabagh. La tension du conflit est favorable pour les deux pays, car ainsi ils agrandissent leur influence sur l’Arménie et sur l’Azérbïdjan. Il ne faut pas oublier non plus la guerre russo-géorgienne quand la Turquie n’a pas pris une position pro-géorgienne et a interdit même aux États-Unis de passer son offre militaire par ses détroits. La Turquie a refusé de prendre des sanctions contre la Russie et tente de tirer profit de cette situation. En matière de la vente des ressources énergétiques à l’UE, la Russie essaie d’agir en contournant Kiev. En tenant compte que le contrat sur le transit de gaz avec l’Ukraine s’achève en 2019, la Russie a réglé avec la Turquie de construire le gazoduc »Le cours turc ». Tout ça créerait un terrain fertile pour l’amélioration des relations des deux pays, si leurs oppositions crées à cause de différentes orientations pour le conflit syrien n’aggravaient pas.
On peut conclure de tout cela que les relations russo-turques n’ont presque pas le perspective de s’améliorer, mais ils n’ont pas aussi besoin d’altération des relations.
Bibliographie
Auteur: Hmayak Baghramyan. © Tous droits réservés.
Traduit par Lilit Khalatyan.