Dante et la Renaissance
Le poème «Divine Comédie» est l’une des meilleures oeuvres du Moyen Âge. Dante Alighieri a écrit le poème «Divine Comédie» au quatorzième siècle créant un pont original vers l’époque de la Renaissance.
Les traits caractéristiques et du nouveau mouvement, et de la poésie médiévale sont également présents dans les œuvres de Dante Alighieri. Dans la monographie dédiée au poète, A. Djivelegov parlant de la culture nouvellement créée au cours de 13-14 siècle, écrit quelles nouvelles éxigeances importantes étaient créées lors de cette période: «réfutation au ascétisme, tendance de se débarrasser de l’esclavage spirituel médiéval, lutte contre le pouvoir ecclésiastique, envie envers les délices terrestres, premiers exemples de la poésie laïque, idéals terrestres et la morale, bien que la religion ne soit pas encore refusée».
Djivelegov considère cette période comme une période préparatoire de la Renaissance. Dans la deuxième période la culture se libère entièrement de la tutelle de l’église et devient indépendante. La culture urbaine se débarrase des particularités médiévales et elle devient plus variée. L’œuvres de Dante Alighieri «devient la ligne de démarcation» dans la littérature, présentant le passage d’une période à une autre, Dante, le philosophe et le théologien, appartient complétement au passé, mais l’artiste Dante devient le fondateur de la nouvelle culture et du nouvel mouvement. Djivelegov écrit: «Il est debout sur la frontière des 2 époques, donnant la synthèse de celle-ci et illuminant les voies de celle-là».
Alighieri est un poète des périodes de transmission. Sa grandeur consiste à présenter son époque avec un grand essor littéraire et à fendre le rempart sombre médiéval.
À la fin du 13ième siècle Dante Alighieri écrit le recueil la «Vita Nuova». L’application emblématique des nombres et des symboles existe presque dans toutes les œuvres du poète. De ce point de vue les œuvres «Vita Nuova» et ‘«Divine Comédie» sont intérieurement liées.
Le résumé de «Vita Nuova» est ainsi. Dante rencontre pour la première fois Beatrice à l’âge de neuf ans. La première rencontre suscite une grande tempête chez l’adolescent et celui-ci tombe amoureux. Neuf ans après le poète rencontre la maîtresse merveilleuse pour la deuxième fois. Le sentiment brûlant de l’amour tenait en souci l’auteur-héros.
C’est la première œuvre qui est dédiée à Beatrice, sa continuation devient la «Divine Comédie», qui se distingue de la première œuvre et par son style, et par son sujet, et par ses problèmes soulevés.
Mystère des nombres
Le poème «Divine Comédie» est le chef-d’œuvre du poète.
Au début, l’œuvre portait le titre «Comédie», ensuite on a ajouté l’épithète «divine» avec laquelle on a pris en considération la grandeur de l’œuvre, c’est-à dire c’est une oœuvre divine. Dante Alighieri lie le titre «Comédie» à la bonne fin de l’œuvre.
Dante a structuré l’œuvre avec un système clairement pensé. Il a codé l’œuvre en utilisant le système des nombres et des symboles.
Le poème est composé de 3 parties: «Enfer», «Purgatoire», «Paradis». Ceux-ci se divisent à leur tour en parties séparées. L’«Enfer» est composé de neuf cercles, le «Purgatoire» de sept cadres, le «Paradis» de neuf sphères de ciel. Le poème a la forme de la rime tiercée. Dans le système métrique aussi le nombre trois est appliqué comme le principe de combinaisons de rime: chaque premier ligne du rime tiercée est rimée avec la troisième ligne et la deuxième ligne avec la première et avec la troisième.
Le nombre 9 occupe une place bien importante dans la «Vita Nuova». Les nombres 3, 9, 10 ont une signification essentielle dans la «Divine Comédie». Les analystes de l’œuvre de Dante ont bien parlé de cela, on a pensé, on a trouvé des symboles mystiques et on a fait beaucoup d’explications. Dans l’œuvre «Vita Nuova» Dante parle des comptes de chiffre arabes, syriaques et chrétiennes de Ptolémée. «Soit il donne une explication astrologique, soit il lie le nombre 9 avec la Trinité» – écrit S. Soghomonian.
Dans les 2 œuvres le poète est accompagné etprotecté par Beatrice, mais dans la «Divine Comédie» c’est Beatrice qui envoie Virgile pour qu’il aide Dante et pour qu’il l’accompagne dans l’enfer et dans le Purgatoire.
Les actions de «Divine Comédie» ont lieu dans l’autre monde, les personnages essentiels sont les âmes des gens, qui sont des figures historiques et des personnes réelles. Le poète parle de leurs âmes et de leurs affaires terrestres, de leurs péchés de la vie terrestre. Le poème a la forme narrative. Le fondement du sujet est le voyage imaginaire de l’auteur dans le monde d’outre-tombe: enfer, purgatoire, paradis.
Dante Alighieri écrit au début du poème que dans son œuvre il y a des sens secrets qui ne sont pas accessibles à tous et que les comprendra celui qui pourra pénétrer au fond de l’essentiel. En essayant d’expliquer les codes de Dante Alighieri nous aboutissons à une série de problèmes, l’un desquels est le but pour lequel l’auteur a utilisé le système des symboles.
Dante a utilisé les symboles appartenant aux religions païennes, chrétiennes etc. Il a trouvé un sens spécial entre les nombres 3 et 10. D’après l’église catholique il y a l’Enfer, le Purgatoire, le Paradis. D’après cela le poème est divisé en 3 parties. Chaque partie est composée de 33 chants (sans compter le prélude). Les chants de chaque partie font ensemble 100 chants: 10 x 10 = 100.
La Trinité était encore la base des religions et de la philosophie dans les cultures anciennes. Le nombre 3 était considéré comme le symbole de l’âme. Dans la période d’avant l’ère chrétienne le nombre 3 était perçu comme premier nombre parfait et fort, parce que pendant la séparation le centre était préservé. Dans la période chrétienne le nombre 3 était considéré comme un nombre saint et il incarnait l’harmonie: Père, Fils et Saint-Esprit. Dans l’alchimie il y a 3 principes: soufre, mercure et sel, qui symbolisent l’esprit, l’âme et le corps. Ce nombre ne se répète pas seulement dans la quantité des parties, mais aussi dans la partie en vers.
Le destinataire initial de la «Divine Comédie» de Dante était Beatrice à laquelle l’auteur était tombé amoureux. Le point central du poème est le chant où l’auteur rencontre pour la première fois l’Éternel. C ‘est le 30ième chant du «Purgatoire». Le nombre 30 est composé des nombres 3 et 10. Si nous comptons dès le début, ce chant sera le 64ième: 6 + 4 = 10. Jusqu’à ce chant le poème a 63 chants (6 + 3=9), puis 36(3+6= 9). Le poème s’est composé de 145 parties (y compris le chant inaugural)
Il y a 2 points importants dans l’œuvre.
- Beatrice s’adresse à l’auteur au nom elle le nomme «Dante». Cet extrait est le 55ième dans l’œuvre (5+5 = 10). Jusqu’à cet extrait il y a 54 chants (5+4=9) et puis 90 : 9+0 = 9
- Beatrice parle avec l’auteur pour la première fois et lui dit: «Regarde, C’est moi, Beatrice». C’est la 73ième partie de l’oeuvre (7+3= 10). La 73ième partie est le chant central. Jusqu’à cette partie et après cette partie il y a 72 chants: 7+2 = 9
Le nombre 7 occupe une place importante dans le système des nombres de l’œuvre. Dans l’œuvre ce nombre est utilisé tout d’abord dans les 7 cadres du «Purgatoire». Le nombre 7 est associé au pouvoir de Dieu dans beaucoup de religions. Il symbolise essentiellement les 7 jours, les 7 phases lunaires et auparavant les 7 planètes.
Dans le système de Kabbale le 7 montre la quantité des branches de l’Arbre de vie.
Le 7 est un nombre saint dans le christianisme: les 7 jours de création et le dernier jour de la semaine, qui est un jour saint. Jésus – Christa ressuscité le 7ième jour, est ce jour doit être dédié à Dieu. Il est le nombre de 7 vertus et de 7 péchés mortels, on lie aussi les 7 demandes de Notre Père à ce nombre. Il est possible d’avoir la rémission des péchés, c’est la raison pour laquelle les cadres de «Purgatoire» sont 7.
Comme nous remarquons, Dante a aussi accordé une grande importance aux nombres 9 et 10.
«Le nombre 3 est le radical de 9. Si le 3 est capable de créer 9, le créateur des miracles est réellement la Trinité: Père, fils, Saint Esprit, la Trinité est dans un ensemble, alors on doit conclure, que cette madame est accompagnée par le nombre 9, pour que tous comprennent que cette «elle» est 9, c’est-à dire le miracle, et que ce n’est que la Trinité miraculeuse qui est le radicale du miracle» a écrit Dante Alighieri.
D’après l’explication de l’auteur il devient évident, que cette madame est Beatrice et il accorde une signification particulière aux nombres 3 et 9. Ce n’est pas par hasard que le paradis et l’enfer sont composés de 9 parties. Dieu est le commencement et la fin de toutes les choses, Dieu est seul à savoir toutes les voies de destruction et du salut.
Le 9 est le signe d’indestructibilité. Dès le début du poème l’auteur-héros s’adresse à 9 Musas, pour qu’ils l’aident d’écrire son œuvre. Dans la Grèce antique on croyait à l’existence de 9 Musas, qui aidaient les artistes à créer une œuvre. Les filles de Zeus étaient considérées comme Musas.
Selon la doctrine de Pytagore le nombre 9 est la frontière des nombres dans lequel se trouvent les autres nombres. Il signifie la base dans le système de Kabbale. Le poète est sûr qu’à l’aide de ce code il peut influer sur le lecteur et surmonter le chaos provoqué par des péchés terrestres dans les âmes des gens.
Le nombre 10 symbolise l’univers. Les pytagoriens considérent le nombre 10 comme la perfection. Les sens des nombres changent un petit peu avec la naissance du christianisme, cependant les significations essentielles restent. Dans l’herméneutique religieuse le 10 symbolise les 10 commandements, les fables des 10 grâces et des 10 vierges, ainsi que la dîme offerte à Dieu. Dans le système de Kabbale le 10 est le nombre de «J»: Jésus, Juda, il symbolise aussi la protection divine.
Dante aspire à atteindre à tout prix le Dieu, il essaye de le connaître et pénétrer dans la vraie lumière divine. C’est pourquoi il n’est pas par hasard la composition des nombres, qui a été utilisée par l’auteur. Il a utilisé 3, 7, 9, 10, parce qu’ils ne contredisent pas, l’un l’autre, mais ils sont complétés par l’un l’autre en rendant l’œuvre parfaite et entière. Dante Alighieri a mis dans l’harmonie les nombres, qui sont très liés aux idées surhumaines et de création du monde. Dans l’immensité de l’univers l’auteur vise à l’harmonie de l’essence humaine et de la lumière divine et il donne la formule pour leur réalisation.
Symbolisme de «Divine Comédie»
Sauf le code des nombres Dante a encore utilisé des symboles particuliers, chacun d’eux a son sens secret. Le poème a la forme allégorique, les images du chant inaugural sont des symboles.
Quand j’étais au milieu du cours de notre vie
je me vis entouré d’une sombre forêt,
après avoir perdu le chemin le plus droit.
Dante commence «La Divine Comédie» par ces lignes. Selon la vision de l’auteur, le mi-chemain de la vie est l’âge de 35. C’est à cet âge qu’il a écrit son œuvre.
Au début de l’œuvre le héros de Dante, se réveillant du sommeil profond, il a aperçu qu’il a perdu le chemin et qu’il se trouve dans une forêt «sauvage, impénétrable et drue». Puis trois animaux viennent devant lui: lion, louve, panthère. Selon toute apparence la forêt sombre est le symbole de la vie terrestre, et s’y perdre signifie la vie pleine des péchés et de l’égarement. Dante montre que les péchés avaient des mesures terribles, c’est la raison pour laquelle il s’est perdu. Les animaux signifient les 3 péchés: la panthère symbolise la sensualité et la soif du pouvoir, le lion symbolise l’arrogance et l’ambition, la louve l’avarice et l’avidité. L’auteur remarque une lumière au loin d’où un inconnu vient au secours, il s’avère que c’est l’âme de Virgile. D’après les paroles de Virgile il n’y a pas de salut de ces animaux et que le «lévrier» est seul à pouvoir les faire mourir. En dépit de ces 3 animaux le lévrier ne se nourrit ni par «la terre» ni par «le métal» mais par «l’honneur, par l’amour et par la sagesse». L’auteur grec dit que la «la lumière étincellante» symbolise le vrai chemin et le lévrier symbolise la foi, l’essence divine, qui est capable de lutter contre l’avarice, l’avidité et contre la soif du pouvoir. Dans le poème Virgile est le symbole de la vie laïque et de la science, ainsi que de la raison.
Le premier extrait du poème est tout à fait allégorique. Du point de vue religieux et moral la forêt sombre est considérée comme l’essence de l’homme laïc pleine des égarements coupables. Virgile, qui fait sortir Dante de ces «égarements» symbolise la sagesse terrestre, et Beatrice qui avait envoyé Virgile symbolise le céleste.
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Dans le poème Dante chrétien est accompagné par Virgile païen, mais non par un ange (comme cela était accepté dans la littérature médiévale), parce que Virgile était considéré de son vivant comme l’un des apologistes du christianisme. C’est lui qui accompagne l’auteur vers l’Enfer et Purgatoire, pour montrer, pour la voie du salut de l’âme.
Le voyage commence dans les sphères d’outre-tombe. En s’approchant de l’enfer, Dante lit sur le front de l’entrée «Abandonnez tout espérance, vous qui entrez». Dès le début l’auteur crée l’humeur avec les symboles. C’est – à dire il n’y a pas ni de salut, ni de l’issue de l’enfer. Juste au début du chemin l’auteur rencontre la foule en désordre, dont les représentants sont ni innocents, ni coupables, ni mauvais, qui n’ont pas fait de bonnes choses dans leurs vies et qui n’ont pas été fidèles ni à leurs parents, ni à leurs ennemies. Ils sont des gens lécheurs, rapporteurs, qui oscillent du vent d’une manière incompréhensible. Virgile explique qu’ils sont des gens sans principes, qui se courbent même par la brise et reçoivent les formes de tous les mouvements du vent. Ces gens-ci doivent franchir le fleuve Achéron, qui est le point de départ du premier cercle de l’enfer et puis les autres cercles se forment.
En passant le fleuve, Dante et Virgile arrivent au premier cercle de l’enfer. L’auteur a fait une explication détaillée sur l’Achéron et sur les autres fleuves de l’enfer dans le chant 14ième: un vieux géant est debout à l’intérieur de la montagne de l’île Crète. Sa tête est en or, ses épaules, sa poitrine et ses bras sont de l’argent, son torse est de cuivre jusqu’à la cuisse, l’un des pieds est de la ferre, l’autre de l’argile. Dans chaque parties du corps sauf des parties de l’or il y a des cicatrices d’où les larmes gouttent. C’est de ces larmes que se forment les fleuves de l’enfer: Achéron, Styx, Phlégéthon et Cocci. On peut interpréter les symboles en 2 manières. Premièrement ce vieil est le symbole du temps au sens général et philosophique, il est l’allégorie du temps. Deuxièmement il est le symbole de l’Empire Romain du point de vue politique.
Le monde d’outre-tombe est présenté d’après la conception de scolastique. Le coupable correspondant se punit dans chaque cercle et tant les cercles augmentent et les cercles deviennent profonds autant les péchés et leurs punitions deviennent lourdes. Ici les âmes des coupables se torturent, ils ne subissent pas presque de punition physique, en revanche leurs âmes coupables se torturent. Dante crée l’image symbolique: il descende au-dessous des cercles, tant il descende autant il fait froid et il devient horrible. Cela signifie la mort et l’irrévocabilité de la vie et de l’espoir.
Sémiramis, Helène Cléopâtre se trouvent dans le 5ième cercle: Ici l’auteur a présenté l’image allégorique des passions. Puis les images deviennent de plus en plus infernales, qui ont toutes leurs explications allégoriques. Les dictateurs sont enlisés jusqu’à leurs nuques dans le sang bouillissant, des bourses sont suspendues par les gorges des usuriers à cause de leur pesanteur ils ne peuvent pas se tenir droit ou marcher. Dante a habillé les flatteurs des vêtements de plomb en or de l’extérieurs, le visage des diseurs est tourné en arrière.
Dante Alighieri mis souvent les symboles en parallèle avec la mystique des nombres. On peut citer comme exemple le 3ième cercle dans lequel l’auteur rencontre les 3 étincelles engendrant les cœurs des gensdont la signification symbolique est l’orgueil, l’avarice et la jalousie.
Ce tercet est aussi intéressent, qu’au début de chaque cercle Virgile dit au gardien debut devant les portes.
«…N’empêche pas en vain son voyage fatal.
On veut qu’il soit ainsi, dans l’endroit où l’on peut
Ce que l’on veut: pourquoi demander davantage?»
Après cette explication symbolique il devient compréhensible que le «voyage» de Dante est acceptable et encouragé par l’Eternel, et il a une signification particulière: traversant l’enfer, la purgatoire et le paradis, se purifier des péchés et mettre au courant de l’existence de la vie d’outre-tombe à l’humanité et faire appel de suivre le chemin vrai sans faire des péchés.
Les traîtres se torturent dans le dernier cercle. Si jusqu’à là les coupables se brûlent dans le feu, alors dans le 9ième cercle les coupables se trouvent dans la glace, dans le fleuve de larme. Au plus profond de l’enfer les traîtres, Judas, Cassius, Brutus et Lucifer sont enfermés. Ici Lucifer a 3 visages: rouge comme le sang, jaune comme la jalousie, noir comme le poison. Judas, Cassius, Brutus se trouvent dans chaque gueule de Lucifer qui les froisse et torture éternellement. Dante montre à l’aide de cette image symbolique que les traîtres sont dédaignés même de Lucifer.
La «Purgatoire» se trouve sur la colline de la haute montagne et ses 7 cadres sont des escaliers, qui mènent vers le paradis. Ici les coupables se purifient des péchés à l’aide de la souffrance pour arriver au paradis. Les punitions décrites de «Purgatoire» ont aussi un sens allégorique du point de vue religieux et moral. Par exemple les orgueilleux «courbes, penchés sous les pierres lourdes» regardent toujours au dessous et s’habituent à la docilité. Les paupières des gens jaloux sont bandées avec les fils de ferre.
Dante a crée les 7 péchés de la «Purgatoire» suivant les 7 péchés de l’Évangile. Ici les portes du paradis peuvent s’ouvrir devant les pénitents fervents.
Les accusations et les jugements correspondent aux commandements d’Évangile et dans l’enfer et dans le purgatoire.
C’est la lumière, la sphère d’éther dans le paradis. Beatrice, qui guide Dante dans le paradis, vient de remplacer Virgile. L’amour de Dante se purifie des péchés terrestres et devient le signe de la pitié et de la foi. Le poète vise à atteindre le Dieu qui est l’amour.
Le poète le suit, mais il n’arrive pas, parce que l’homme ordinaire n’a pas accès à l’essence complète de la lumière divine. Dante voit les 7 planètes célèbres auparavant au milieu desquelles il voit les 8ième étoiles: le Dieu autour duquel tournent les objets d’univers. Il voit tout de l’éther céleste. Même les choses qui semblent incroyables sur la terre y deviennent accessible à son âme» difficile et il montre qu’il est possible de se purifier des péchés. Il a construit un système original où tous les péchés humains et toutes les voies de se purifier ont été présentés à l’aide des symboles et des allégories.
Du point de vue des symboles la nature est intéressante. Dans les 3 parties la nature est décrite à la manière différente. Dans l’enfer la nature est sombre et elle est présentée en grande parties d’une manière fantastiquement terrible. Le désastre et les éléments de la nature y dominent: tempête, foudre, bourrasque, pluie, grêle, gel. Ceux-ci créent des images symboliques, qui correspondent à l’ambiance, aux gens, ils créent des synthèses originales entre les punitions et les péchés réalisés.
L’image est differente dans le «Purgatoire». Ici la nature est douce, lyrique, caressante, «guérisseure». Comme si la nature participe à la purification des gens avec toute sa beauté.
Dans le paradis la nature est présentée avec la splendeur inimaginable. Tout est éclatant, féerique et ce qui est le plus important ensoleillé.
Les sens et les symboles de religion, allégoriques et mystiques s’unissent aux différents phénomènes et aux différents gens dans le poème.
On peut formuler la structure générale du poème à cette manière: le temps est atteint une telle situation, que les vices politiques, morales menacent d’anéantir les gens (l’égarement dans la forêt, le danger de 3 animaux). Les vices sont présentés à la manière détaillée dans «l’enfer». C’est la situation réelle. L’issu est aussi désignée, qui consiste à surmonter les vices, à se purifier («La Purgatoire»), à supprimer les égarements à l’aide de la raison (Virgile) et à mener l’humanité vers le vrai royaume de béatitude («Paradis») vers la perfection idéale de l’individu (Beatrice). C’est la ligne idéologique essentielle qui est cachée sous la forme allégorique.
Bibliographie
Auteur: Arlina Sargsyan. © Tous droits réservés.
Traduit par Ani Khatchatrian.