Le soviétique du national et le national du soviétique

L’objectif de cet analyse est d’examiner la question de coexistence des interprétations actuelles et soviétiques du national en Arménie actuellesur la base du discours du pouvoir et de la réaction de la société. Dans le cas de l’examenet de l’analyse minutieuxde l’installation de la statue du maréchal Babadjanyan et de toute la cérémonie inaugurale il y a tout d’un coup quelques opinions-conclusions que je tâcherai de commenter.

Tout d’abord faisons quelques divisions thématiques conventionnelles pour faire le thème et ses champsdiscursifs plus faciles et systématisés.

  1. Le problème de la mesure de «national» soviétique-russe de la position du national arménien, l’interprétation du contexte de sa perception dans le cas de la résistance du pouvoir et de «son antipode[i]».
  2. La priorité du problème de la mesure surtout ethnique du national et la subordination du national politique.
  3. La question de l’interprétation et la restructuration surtout politique du passé dans les limites du champantipode de pouvoir-société.
  4. La question des événements courants et la question de leur corrélation idéopolitique de ce problème, le non-dit de l’étape politique.

L’installation de la statue elle-même est une pratique classique civilisationnelle dont l’installation, l’existence et la fonction doivent être dirigées tout d’abord vers la société, y réduire les impulsions du pouvoir et créer la réalité et le champsémantique-spatial dont ce pouvoir-système a besoin.L’idéologie de chaque pouvoir a besoin de la réalisation, de l’écoulement incessants par la société et de l’espace: dans ce cas-là l’organisation de l’entourage métropolitain de la position du pouvoir est le meilleur moyen pour la meilleure application pratique de ce politique.

Il ne faut pas oublier que l’État comme système a un monopole absolu pour l’installation des statues et des mémoriaux dans les lieux publics (qui ne se refuse pas, mais d’après moi il a besoin d’être rappelé).C’est un phénomène post-soviétique dont les défenseurs (surtout le pouvoir) tâchent de réinterpréter le passé, représenter les individus ayant de la reconnaissance et de l’autorité en entrelaçant le sublime, le national et le mondial[ii] et les mettre au service de leurs présents et futurs. Le problème n’est pas déjà l’historicité du personnage historique, mais la législation du système du pouvoir et de sa base idéologique qui vise à devenir «l’une des curiosités» d’Erévan pour l’impulsion manifeste d’étudier et de faire apprendre l’histoire[iii] :

  • Le national hiérarchique: En examinant un peu la biographie du maréchal HamazaspBabadjanyan nous verrons que le dernier est un personnage classique soviétique qui a une biographie plutôt de manuel (du statut infime et de la petite patrie, de Tchardaghlu il est arrivé a «Grande Patrie», au centre grâce au régime soviétique et aux talents personnels, il est arrivé au grade du maréchal des troupes blindées de l’Union soviétique et il est glorifié comme le fils glorieux du peuple arménien). Il est la particule axiale de la «Grande Patrie» à l’échelle de l’union qui a pu obtenir une réputation, se déplacer de la périphérie au centre, s’y installer, il faut que son existence inspire la fierté et la sublimité aux arméniens au moins d’après les auteurs de la statue et les pouvoirs d’état. Ces mentalités (La Grande et la Petite Patrie, le représentant national etc.) sont les particules axiales et indispensables du discours typique national soviétique-russe et elles sont axiales pour la réalisation régulière du pouvoir et de l’idéologie soviétiques et post-soviétiques.L’idéologie soviétique a pu enraciner l’idée qu’il y a de grandes et de petites patries, dans le cas des arméniens RSS d’Arménie et URSS. Donc, les personnes qui avaient reçu de hautes fonctions au creuset des départements et des systèmes de l’union, étaient honorées par les autorités locales et fédérales, elles étaient présentées comme les porteurs de la bonne victoire du personnage collectif de l’arménien, comme AnastasMikoyan (dont l’épopée de statue et de cette même série), Aram Khatchatryan, AvetTerteryan, les maréchaux Baghramyan, Isakov, Khamperyants et aussi le maréchal Babadjanyan. Quand on parle de l’intention des autorités, c’est recréer le passé et réinterpréter le passé privé soviétique comme la manifestation de la gloire nationale, on dit que les autorités actuelles et ces représentants remarquables sont profondément soviétiques.
  • Comme la dernière génération de l’Union soviétique qui est née et élevée dans les limites de ce système, l’élite du pouvoir considère une partie immanquable de son identité le passé soviétique, son interprétation soviétique-nationale et leurs actions sont conditionnées par ces circonstances. Un des problèmes axiaux de ce pouvoir et de chaque pouvoir est la procréation et la transmission de son système des valeurs à la future génération. De ce point de vue cette action des autorités actuelles a une interprétation profondément soviétique-nationale, mais elle est en contradiction avec celle de la société pour laquelle Babadjanyan est l’écrasant de la révolution hongroise, le commandant des troupes de char occupant Budapest qui incarne le despotisme soviétique envers les peuples qui tendent à l’autonomie et l’indépendance. Donc, le mensonge de Babadjanyan est au moins problématique pour la société et l’installation de la statue est récusable et inacceptable.
  • La logique de la réalisation quotidienne du pouvoir soviétique se fondait sur la divergence de la réalité et de l’idée posée et avec cela les contradictions avaient un rôle et une importance constants pour l’observation du pouvoir et la désorientation de la société. Donc, le pouvoir national-conservateur peut être en même temps et njdehien et supplier le passé remarquable soviétique même n’hésitant que Njdeh était l’ennemi irréconciliable du pouvoir soviétique. Son sens principal est la réalisation du désordre et de la divergence des valeurs et de la réalité, dans ce cas là on n’appelle pas un chat un chat et le pouvoir peut avoir une ressource énorme pour présenter ce qu’il veut, mais non pas de la réalité.

2.A. Pendant cet écoulement informatique il faut faire attention à l’importance de la perception de l’ethnique-national et on note que Babadjanyan est de Tchardaghlu qui était historiquement un lieu arménien (Artsagh du Nord) et ensuite elle a fait partie de la province Elizavetpol des champs transcaucasiens de l’Empire tsariste et elle est actuellement dans la région Tchamqor de la République d’Azerbaïdjan.

L’architecte présente une autre approche discursive de l’héritage soviétique-national, il marque que l’armée soviétique est la base de l’armée de l’Arménie indépendante (Babadjanyan devient identique avec l’armée soviétique et d’après cela avec l’armée nationale arménienne, il devient un lien entre ces deux phénomènes). Il y est visible une mentalité évidente et réalisable de la nationalisation du soviétique, de son interprétation et de sa continuation.

  1. B. L’un des exemples du lien du soviétique et du national est l’un de vieux présents qu’il se considère le soldat de Babajanyan (qui ressemble à la formule du soldat d’Andranik[iv]).

4.Les dividendes politiques courants

A.Babadjanyan est présenté comme le héros soviétique-arménien qui a lutté contre le fascisme, il l’a gagné et encore plusieurs paradoxes (Merde Hitler, ayant la même fonction Babadjanyan incarnait le fascisme colonial soviétique pour les libéraux etc.).

  1. La mention fugitive à propos de la volonté de lutter avec prévenance contre l’ennemi au centre soviétique et à son héritier, Moscou (les événements d’avril sont encore frais et d’après moi l’inauguration de la statue est dans la même logique).
  2. «L’argumentation historique» de la revendication d’Artsakh: comme il n’y a pas de doute que Babadjanyan est arménien et son village aussi, d’après cela cette statue est encore un moyen de fixer l’attention de l’auditoire intérieur et extérieur sur le problème d’Artsakh.
  3. La statue de soldat soviétique dont l’inauguration est faite le 7 décembre 2015 à Spitak est aussi une partie de cette file. Il est à noter que l’initiative appartient l’union militaire et historique de la Russie qui semble un soutien neutre[v].
  4. E. L’intention de satisfaire le pathétisme militaire et politique de cette étape surtout pour l’auditoire intérieur.
  5. Couvrir lesfaits tragiques par le passé glorieux dans toutes les sphères de la vie d’état, c’est remplacer le présent par le passé (par la logique de la formule «L’homme ne vit pas seulement de pain»).
  6. L’autorité militaire gâtée, le silence temporaire de la question problématique de l’armée invincible et la plus apte au combat de la région.

Le bilan de tout cela doit être l’enracinement de la réinterprétation des discours alternatifs et les mentalités traditionnelles qui donnera la possibilité d’examiner la question sous tous les aspects et éviter la composition quotidienne du pouvoir qui mène au caractère unilatéral et à la faiblesse commune de l’état et de la société.


[i]Par la notion de la société j’ai en vue celle partie qui s’oppose au discours officiel du pouvoir et propose une nouvelle interprétation pour les problèmes actuels.

[ii]Dans ce cas là le maréchal Babadjanyan n’est pas un personnage local ou soviétique, mais un individu précieux mondial dont la preuve était la présence des représentants militaires européens et américains à l’inauguration de la statue.

[iii]Ce phénomène est propre aux sociétés post-soviétiques qui ont encore l’héritage soviétique et gardent ses traces dans toutes les sphères de leur vie.

[iv]Pendant la période soviétique dans le territoire de RSS d’Arménie la plupart de vieux hommes «se vantait» qu’il s’est battu sous la subordination d’Andranik contre les turcs et a libéré la patrie de l’ennemi.

[v]En réalité le problème est le soulignement du soutien qui est au moins illogique et colonial car la RSS d’Arménie faisait partie de l’URSS, elle devait avoir un soutien et ce qui est plus important on accentue surtout le personnage du militaire qui doit rappeler les parallèles avec «le pied de russe» qui fait époque et béni d’Abovyan.


Auteur: GorMadoyan. © Tous droits réservés.

Traduit par Meri Barseghyan.