La cohabitation sociale et notre rôle comme les citoyens

Photo credit: AK
Photo credit: AK

Aujourd’hui nous entendons souvent de nos propres oreilles ou même prenons part au discours autour l’existance et la formation de la société civile, de son genre, de sa forme, de l’état et de la société, de la société et de l’individu etc. On donne beaucoup de caractérisations: une société marginale, qui se forme et se trouve en phase de transition. Toutefois, cette analyse n’a pas besoin d’examiner les catégories Etat-Société civile-Individu comme les sujets de la sécurité nationale et se développer autour ce paradigme, ou reprendre la question, relevée maintes fois, quelles sont les causes objectives et subjectives au résultat desquelles nous avons une société civile défectueuse.

L’analyse a l’objective d’examiner la catégorie de la cohabitation sociale avec ses éléments typiques, et reprendre le rôle des citoyens dans l’environnement de la coexistence.

La cohabitation  sociale

La cohabitation sociale est un fait diversiforme, qui se forme selon certaines sous-bases géographiques, ethno-démographiques, historiques, culturelles, spirituelles, religieuses, économiques, politiques et d’autres. Chaque cohabitation dépend des conditions économiques, téchnologiques, biologiques et démographiques, qui exercent une influence sur le destin de la cohabitation. Ainsi, la cohabitation est cosidérée comme un système qui opère dans un certain temps et territoire, ayant l’objectif tout d’abord d’assurer une situation equilibrée comme envers ses éléments intérieurs, ainsi que envers l’environnement.

Depuis l’antiquité la catégorie «la cohabitation humaine» était l’objet lancinant de beaucoup de philosophes qui ont proposé leurs approches concernant la formation de celle-ci. L’idée de «La cohabitation sociale» ou bien de «La société civile» (on considère ici la catégorie «La société civile» comme une certaine forme de la cohabitation sociale ou un certain degrès du développement) a eu un long chemin d’Aristote jusqu’à Thomas Hobbes et Alexis de Tocqueville. A la période antique (Platon, Cicéron) le point de départ était la thèse que l’être humain, intrinsèquement imparfait, a besoin de la collaboration avec les autres pareils à lui-même de façon complémentaire. Ils expliquaient l’apparition de l’état par la tendance naturelle du contact des gens, par la théorie contractuelle. Dans le but d’assurer la securité mutuelle les gens sont arrivés à l’accord en concluant une alliance sociale, ce qui est devenue la base de l’apparition de l’état. C’est-à-dire pendant la création de l’état les gens poursuivent consciemment les buts et les intérêts pratiques. On definit l’État comme «Une union parfaite de personnes libres, conclue pour le droit et pour la protection du profit général».

Chaque nouveau philosophe de «l’alliance sociale» comme Hobbes, Spinoza, Locke, dans son époque y a trouvé un sens particulier, et on a permis au concept d’avoir un  rôle non équivalent dans les différents systèmes de conception du monde et théoriques. Selon les théoriciens susmentionnés au résultat de l’alliance sociale les gens obtiennent le statut du citoyen en créant l’Etat. La situation civile et la société sont les formes de mode de vie et de disposition des droits qui offrent les possibilités plus civilisées et garanties. Par conséquent l’homme et ses actions rationnelles ont une force importante de société. L’interprétation de Platon est intéressente, parlant de la nature de  l’environnement de la coexistence le philosophe y attribue un caractère d’anthropomorphe.

Plus tard cette idée a été développé par beaucoup de philosophes, de Plotin jusqu’à Augustin, de Hegel jusqu’à les représentants de l’école française des Annales. Les fonctions de la cohabitation sont identiques à celles de l’être humain: métabolisme, autoréalisation, autogestion. Le métabolisme comprend le domaine de la production, l’organisation et la gestion des travaux sociaux, la distribution des résultats. L’autoréalisation présente les mécanismes d’autodéfense, d’autoréglage, d’autoguidage et les institutions correspondantes de cette cohabitation. Quant à l’autogestion, elle comprend la fonction de la connaissance de soi, de l’autoréglage et de l’autoguidage. Elles s’incarnent à la façon des systèmes des valeurs et des institutions correspondantes d’une part culturel, d’autre part  politique.

Cette mode de la cohabitation sociale reçoit souvent des défis (challenges) du milieu intérieur et extérieur, et elle a l’objectif de trouver les réponses proportionnelles. La côté qualificative des défis et des réponses de cette cohabitation est très important, parce que la typologie est conditionnée par cela. Avec cela, la typologie existante n’est pas constante. Elle est réglée à la façon automatique et selon certains projets socio-constructifs. Et si tels projets manquent ou on n’élabore pas un algorithme des réponses, donc tôt ou tard cette situation sans réponse aboutit, à la mort et à la décadence de la société.

Le système des valeurs de la cohabitation

Si on parle de l’environnement de la coexistence, l’espace axiologicale, autour de laquelle se forme et se regroupe cette cohabitation, est très important. Et donc les éléments principaux de l’environnement de la coexistence sont précisément les valeurs: la morale, la justice, la responsabilité sociale, la liberté, les valeurs matérielles etc. La question  est suivante: quelles sont les valeurs que nous confissons aujourd’hui, ou quelle est notre attitude envers ce qui est déjà créé et hérité, et quelles sont les valeurs que nous devons transmettre aux générations.

Comme disait Camus: Si les hommes ne peuvent pas se référer à une valeur commune, reconnue par tous en chacun, alors l’homme est incompréhensible à l’homme. Le politologue, homme d’Etat et orateur anglais de 18e siècle Edmund Burke dans sa théorie morale a repris telles ou autres questions, la philosophie de Burke était concordante à l’idée européenne de son époque, néanmoins, aujourd’hui aussi ce n’est pas anachronique, pour une simple raison qu’elle touche la question de «la formation intérieure» de l’homme. Attachant de l’importance à «l’ordre moral du monde» il avait le but de transmettre à la vie publique et de faire servir à sa découverte «les penchants de la vie privée» de lêtre. L’une des idées fondamentales de la théorie de Burke était «la dette publique», le philosophe pensait que l’un des éléments fondamentale de la société civile est que personne ne peut juger et agir seulement de son propre gré. Par consequent chacun est responsible devant les autres. Selon la terminologie actuelle, la formation de la société passe dans les spheres temporelles: present, passé et future. D’ici les imperatifs du controle et de la limitation prennent la source. Dans ce niveau Burke attache de l’importance aux idées de «la dette publique» et «de la responsabilité». «Dans la société le droit de l’individu est prioritaire, non comme l’homme mais comme le citoyen, parce qu’une vraie liberté est une liberté sociale qui demande la limite des désirs de l’individu». L’idée de l’hérédité était mise en circulation en la considérant dans le contexte des liens publics des différentes générations et de l’unité, soulignant. «La société est une alliance, mais elle n’est pas une alliance du commerce du café ou du tabac. Cela n’est pas lié à l’instinct animal de la subsistance des gens. Elle englobe toutes les sciences, les arts, les valeurs morales et les normes. La société est une alliance de nombreuses générations. C’est une alliance entre les vivants, les morts et ceux qui vont naître».

En effet, sous l’influence des relations sociales se forment les valeurs qu’une génération transmet à l’autre. A l’intérieur de la société, qui se présente une cohabitation compliquée et variée indépendant aux relations hétérogènes, il faut qu’une harmonie se crée. Et, naturellement, il est compréhensible que la création ou la rénovation «du bien universel» n’ont pas le résultat d’une tentative courte, elles exigent des efforts et une mesure temporelle plus grands. Maintenant la question est suivante, est-ce que nous avons envie de faire des changements dans notre réalité et est-ce que nous sommes prêts à faire de grands efforts? Le choix est à nous.

Notre rôle comme les citoyens

La situation actuelle que nous avons créé, forme un certain futur, mais tel que nous ne pouvons pas absolument nous imaginer et il sort de la nouvauté de notre présent déjà vécu.

Je ne me tromperai pas si je dis qu’aujoud’hui au moins 96% de la population de l’Arménie est mécontent. La mécontance est devenue un trait caractéristique national. Certainement, les raisons engendrantes le mécontentement sont nombreuses, mais comme j’ai souligné au début, mon analyse n’a pas le but de reprendre les raisons objectives et subjectives de cette question, nous tenterons de comprendre ce qu’il fait ou ce qu’il peut faire chacun de nous dans cette circonstance. Nous entendons souvent parler que l’Arménie est un pays démocratique ou non-démocratique. Nous nous plaignons que dans le cas de la démocratie il y a aussi des imperfections. Et qu’est-ce que c’est la démocratie...

Selon moi la démocratie est l’état d’âme de l’homme, comment il se traite et comment il traite la société. La démocratie est une société des gens libres. Ainsi, quand on dit libre on a en vue en premier lieu les gens responsables. Le plus responsable est l’esclave, parce que c’est son maître qui est responsable pour lui. En général il n’est résponsable de rien, mais l’homme libre est responsable.

Le sens de responsabilité existe ou n’existe pas. Est-ce que je ne suis pas responsable de mon pays, au moins dans les questions les plus élémentaires, au moins de ne pas jeter les ordures dans les lieux imprévus, ou je ne suis pas responsable…J’ai l’impression que la réponse de la majorité est négative: «Non, je ne suis pas responsable, et pourquoi je dois être responsable de quelque chose». Et maintenant, j’ai du mal à dire c’est l’indifférence qui naît de cette irresponsabilité ou l’inverse, ou toutes les deux ont les mêmes  bases?

Le problème principal de l’indifférence dont les racines on peut trouver aussi dans l’antiquité, aujourd’hui aussi reste actuel et urgent. Parlant de cela, il est bien à propos de citer les extraits de l’article de Antonio Gramsci (1891-1937) «L’indifférence» (récemment la traduction arménienne a été publiée ), où l’auteur parle de sa haine envers l’indifférence et les indifférents. Et cela est destiné à la couche de la société pour laquelle la réalité existante est considérée comme le dévouement, et le fait alternatif n’est pas même en discussion.

Il y a quelques milllénaires que Solon, homme politique grec, poète et législateur, un des «7 sages» (640/635 av. J.-C. Vers 559/558) avait adopté une loi selon laquelle «Pendant les discordes civiles le citoyen qui ne s’est  pas joint, l’arme à la main, à l’un des côtés, devait être privé de nationalité et il ne devait pas prendre part aux affaires d’Etat». En fait, si dans la société il y avait des conflits intérieurs, alors le citoyen qui se rejoignait à l’une des côté, ne serait pas blâmable, mais celui qui s’était joint indifférent. Donc l’indifférence est  le plus grand mal de la société. L’adoption d’une telle loi visait à déraciner l’indifférence sociale et à obliger les citoyens d’être participants. «Autrement dit être participant signifie être actif, organisé et orienté vers un but précis, au lieu de «se reposer sur les lois» participer aux événements, casser et changer de stéréotypes, être créatif. Je hais les indifférents et je crois que vivre signifie être participant. Les gens immédiats, hors la ville ne peuvent pas exister». Cette dernière idée de Gramsci est parelle à la caractérisation d’Aristote, selon laquelle hors la polis les gens sont  soit  dieu, soit  animal. Les gens sont les êtres sociaux, l’un est indispensable  pour l’autre. Qui vit vraiment ne peut ne pas être citoyen et parti prenant. Donc la formulation «l’indifférence n’est pas une vie» est vraie. L’indifférence est apathie, elle est un parasitisme, elle est une lâcheté. Ce qui se passe en fait ne se produit pas parce que certaines personnes le veulent mais parce que la masse de personnes décline leur volontéLa plupart d’entre eux, au contraire, devant les faits accomplis, préfèrent parler d’idéaux qui s’effondrent, de programmes qui s’écroulent définitivement et autres plaisanteries du même genre. Ils recommencent ainsi à éviter de toute responsabilité…L’idée de Gramsci résumait. «Je hais les indifférents aussi parce que leurs pleurnicheries d’éternels innocents me fatiguent. Je demande à chacun d’eux de rendre compte de la façon dont il a rempli le devoir que la vie lui a donné et lui donne chaque jour, de ce qu’il a fait et spécialement de ce qu’il n’a pas fait. Et je sens que je peux être inexorable, que je n’ai pas à gaspiller ma pitié, que je n’ai pas à partager mes larmes. Je suis partisan, je vis.»

En effet, chacun de nous doit rendre compte à nous-mêmes  de ce que nous avons fait et de ce que nous n’avons pas fait.

Et quelles sont les conséquences de l’indifférence sociale et d’irresponsabilité. La société indifférente est facilement manipulée en acceptant tout ce qui est servi comme un fait, comme une éducation de mauvaise qualité, un art de qualité inférieure, une élite analphabète… Oui, la ligne est très longue. En effet la société ne devient que la masse des consommateurs, nous avons une société de lumpenprolétariat basée sur les fausses valeurs. On a l’impression que l’expression «tant pis, tant mieux» est devenue un slogan très acceptable. Et voila quels sont les défis dont les réponses nous, comme les citoyens, devons élaborer. Sinon, comme j’ai déjà dit, tôt ou tard cette situation sans réponse aboutira, à la marginalisation de la société. Il est nécessaire d’entreprendre des projets socio-constructifs, former le goût, créer le nouveau ou revaloriser les valeurs déjà créés, les faits ethiques et esthétiques, tout simplement au lieu d’assumer le rôle d’auditeur passif ou d’orateur, être participant et prendre part.

Brodsky a donné une merveilleuse formulation sur l’importance du goût. Il disait que chaque fait esthétique précise le fait éthique pour l’homme. C’est-à-dire le goût esthétique  conditionne les perceptions éthiques. Parce que l’esthétique est la mère de l’éthique, les notions «bien et mal» sont tout d’abord les notions esthétiques. La perception esthétique fait de l’homme un individu particulier, et cette spécialisation qui parfois forme le goût, peut être le mode de la défense de la réduction du servage, parce que l’homme qui a du goût n’est pas soumis à toutes les manifestations de la démagogie politique.

En effet, autant riche est l’expérience esthétique de l’individu, tant stable est son goût, tant clair est son choix moral, il est plus libre par conséquance plus responsable.

Aujourd’hui on dit souvent que notre pays est très petit, que nous avons beaucoup de problèmes, sans doute ce n’est pas faux, mais j’ai une  observation concernant le petit pays. Oui, notre pays n’est pas grand, mais le petit pays aussi peut avoir de la puissance. Comme meilleur exemple de la puissance du petit pays, souvenons-nous de la guerre greco-persanes (500-449 av. J.-C.) quand deux systèmes différents se heurtent: la civilisation de pyramides orientales, qui présentait l’empire Aquaman ayant les grands territoires de l’Egypte à l’Inde, de 27 millions habitants, d’autre part Athènes par le territoir limité, par les ressources humaines limitées 0.5 milliions, privé de richesses naturelles, mais qui avait des technologies de la  gestion de société et de la connaissance du soi. Et cette petite masse peut remporter une victoire par son unique avantage important envers le grand pays. C’était le secret de la puissance du petit pays. C’est-à-dire la polis athénienne présentait un milieu où les citoyens de polis étaient la valeur supérieure. Je veux dire que notre problème est d’être les Grands citoyens du petit pays, d’après Mauroi il est nécessaire de pouvoir «être grand dans le petit pays».

La société est un milieu des masques sociaux. Occupons-nous de la politique et par quel masque? L’indifférence envers la politique est un forme de l’activité politique. Celui qui ne s’occupe pas de politique comme s’il dit: «J’ai craché sur ma ville natale, sur le monde entier». Ton destin dépend de la politique, mais pour qu’on te laisse tranquille es-tu prêt à sacrifier ton bien-être? Il n’est pas obligatoire de prendre part aux activités politiques. La seule chose qu’on veut de vous est d’avoir du horizon intellectuel, une propre opinion, en un mot pouvoir jouer le rôle du citoyen.

Toutes les valeurs sociales comme la justice, la liberté, l’égalité, le moral sont d’abord dans la manifestation de l’individu et après dans la réalisation rationnelle des liens sociaux. Rester fidèle au système ayant le conflit avec la vie, n’est pas un compromettre, mais c’est une stupidité. Il faut penser non seulement à aujourd’hui, mais à demain aussi. Les idéaux organise notre activité.

Il faut croire à la force de la volonté, nos possibilités dépendent de ce que nous osons, il faut       être toujours prêt sans penser à leur limite. Comme Shakespeare nous souffle «The Readiness is All» (Le tout est d’être prêt).


Bibliographie

  1. Plato, Leges  http://www.lib.ru/POEEAST/PLATO/zakony.txt_with-big-pictures.html
  2. Гуго Гроций,Три книги о праве войны и мира (De jure belli ac pacis libri tres),под общей редакцией профессора С. Б. Крылова, М. 1956.
  3. Асмус В.Ф. Государство.– В кн.: Платон. Собр. соч., т. 3. М., 1994.
  4. Braudel, A History of Civilaziation, 1995
  5. Мамут Л.С., Гражданское общество и государство: проблема соотношения // Общественные науки и современность, 2002, №5, с. 101. http://ecsocman.hse.ru/data/324/414/1216/7.pdf
  6. Моруа Андре, Открытое письмо молодому человеку о науке жить http://lib.ru/MORUA/otkrytoe.txt
  7. Burke, Political Ideologies: An Introduction (3 d. ed),London, 2003
  8. Burke, E. (1968) Reflections on the Revolution in France.Harmondsworth: Penguin.
  9. Burke, E. (1975) On Government, Politics and Society, ed. B.W. Hill. London: Fontana.
  10. Gramsci, A. (1971) Selections from the Prison Notebooks, ed. Q. Hoare and G. Nowell-Smith. London: Lawrence & Wishart.
  11. Hobbes, T. (1968) Leviathan, ed. C. B. Macpherson. Harmondsworth: Penguin.
  12. Locke, J. (1962) Two Treatises of Government. Cambridge: Cambridge University Press.
  13. Lipset, S. M. (1983) Political Man: The Social Bases of Behaviour. London: Heinemann. https://archive.org/details/politicalmansoci00inlips
  14. http://www.arteria.am/hy/1453552661
  15. https://psych.nyu.edu/jost/Jost,%20Federico,%20&%20Napier_CH13_Oxford%20Handbook%20of%20Political%20Psychology.pdf
  16. http://government.arts.cornell.edu/assets/faculty/docs/frank/DelightfulHorror(Cornell).pdf
  17. https://muhammadgozyali.files.wordpress.com/2012/05/politics-ideologies.pdf
  18. http://www.idea.int/publications/country/upload/8_civil_society.pdf
  19. http://siteresources.worldbank.org/INTPOVERTY/Resources/335642-1124115102975/1555199-1124115187705/ch4.pdf
  20. https://archive.org/details/moderngreekfolkl00laws


 Auteur: Anna Khachyan. © Tous droits réservés.

Traduit par Izabela Tsagharian.