Culture formée
Après les événements du mois de mars de 2008, la politique et la lutte contre le régime existant en Arménie sont entrées dans une nouvelle étape de formation où toute l’opposition radicale et réelle a été supprimée de facto avec ses outils et ses systèmes. Les partis qui ont préservé leurs existence ont été mis soit au niveau de faiblesse politique, soit ils se sont transformés en celui de poche.
De plus, la foi a été brisée et envers les partis opposants, et envers l’activité de leurs leaders et envers les processus politiques en général dans la majorité des citoyens ordinaires de la République de l’Arménie. Malheureusement dans notre réalité le comportement envers les processus politiques a atteint le nihilisme avec son désespoir et le comportement négatif. L’engagement dans les cadres intellectuels et surtout dans ceux des jeunes dans un processus politique ou d’autant plus l’engagement dans les travaux de partie est étiqueté comme déshonorant.
L’espoir, lié aux changements, qui éclate de temps en temps est lié en grande partie non seulement à l’activité des constructions institutionnelles politiques mais aux initiatives civiles et aux mouvements de masse (par exemple les mouvements «je suis contre», «je ne paierai 150 drams» etc). Le comportement négatif et le mépris envers les leaders politiques et les organisations se sont accrus encore plus après les élections présidentielles de 2013 ( Nombreux de personnes les ont qualifiées comme mise en scène) et après la confirmation du nouveau système de légitimité: un système dans lequel le régime cueille sa légitimité non des citoyens et du peuple de la République de l’Arménie mais des oligarchies, des personnes fortes et des officiers d’État avec les ressources matérielles et humaines accessibles à ces derniers. Tout le champ politique et presque toutes les institutions intégrés dans celui-ci ont été transformés et pervertis. Comme le résultat, toutes les initiatives politiques naissantes et éteignantes essaient de rester loin à tout prix des actualités politiques et des institutions, ils essaient de rester loin de politisation pour ne pas perdre le soutien de la force fondamentale qui lutte: celui de la jeunesse. Les forces opposantes ayant souvent la conscience de ce cas et en ne voulant empêcher les événements prenant de l’ampleur ils restent loin de cela. Alors, la lutte de rue, l’absence totale de la direction et, tant qu’il semble bizarre, l’envie vorace de rester loin des processus politiques sont propres à la culture artificielle formée dans le champ social. Le mouvement contre l’accroissement des prix de l’énergie électrique est né et a pris d’ampleurs justes dans les conditions de ce champ.
Les motifs de la naissance du mouvement
Le 9 juin de 2015 le premier ministre Ovik Abrahamyan a déclaré que le prix de l’énergie électrique augmenterait en 16%dans la République de l’Arménie: La commission arrangeant les services publics avait fait cette conclusion. Trois jours après, les auditions ont eu lieu à ce sujet dans l’Assemblée nationale. On a pris la décision de prendre en compte la demande correspondante des réseaux électriques de l’Arménie, dans laquelle ce dernier exigeait d’augmenter les tarifs de l’énergie électrique: celui de jour en 40% et celui de nuit en 53.6%. Cela était argumenté par les dettes énormes accumulés par l’organisation qui s’élevaient à la somme de 250 million de dollars, qui a provoqué de grandes révoltes sociales pour les raisons suivantes:
- Quelques enquêtes journalistiques ont fondamentalement prouvé, que ces dettes sont le résultat du management mauvais géré par l’administration des réseaux électriques de l’Arménie (INTER RAO EES russe) des gaspillages superflus et des risques de corruption.
- C’était déjà la troisième augmentation des prix en Arménie pendant ces quelques années récentes.
- Malgré les conditions sociales, difficiles existant en Arménie et même malgré les indices bas du salaire moyen d’après les critères de CEI, les prix de l’énergie électriques étaient élevés en comparaison des autres pays de CEI, et dans le cas d’augmentation ils pouvaient devenir les plus élevés en CEI. De plus dans le cas d’augmentation, le prix de l’énergie électrique dépasserait celui de certains Etats de USA, de la Serbie, de la Lettonie et serait égal à peu près à celui de la Pologne.
Néanmoins, le but de cette analyse n’est pas la révélation du rapport de cause à effet du degrés de la cohérence des décisions du gouvernement ou des exigences des réseaux électriques de l’Arménie, mais l’analyse de la logique du mouvement succédé à cela.
Malgré les plaintes de société lors de cette décision celle-ci est prise partiellement par la commission arrangeante les services publics le 17 juin. En réponse de cela, «non au pillage», le groupe organisationnel a été créé par quelques jeunes actifs en utilisant essentiellement les possibilités offertes par les réseaux sociaux : ce groupe réalise le meeting pour la première fois sur la place de la Liberté le 17 juin de 2015. C’est ainsi que le mouvement de grande envergure commence contre l’augmentation des prix de l’énergie électrique et qui apparaît au centre des préoccupations des médias russes, arméniens etc.
Naissance, essor, affaiblissement et chute du mouvement.
Le 17 juin une demande est adressée au président de la République de l’Arménie par «Non au pillage», l’initiative civile lors du meeting de nombreuses personnes organisé sur la place de la Liberté: annuler la décision de l’augmentation des tarifs de l’énergie électrique jusqu’au 22 juin à 16:00 (il est intéressant que le président n’avait pas de tels pouvoirs). Jusqu’au jour et à l’heure marquée on a pris la décision d’organiser des sit-in d’équipe sur la place. Le 22 juin ne recevant la réponse des exigences présentées les manifestants se dirigent vers l’avenue Bagramyan en voulant continuer le meeting près de la résidence présidentielle, cependant les détachements spéciaux de gendarmerie ont arrêté les manifestants à l’aide des machines blindées et des voitures d’arrosage. Ceux-ci ont déclaré le sit-in devant la rue du bâtiment de l’association des écrivains de l’Arménie.
Le président de la République de l’Arménie s’est adressé aux manifestants à l’aide de la police et il a déclaré qu’il était prêt à recevoir la délégation composée de cinq personnes dans la siège présidentielle. Cette proposition a été refusée par les manifestants de sit-in, n’ayant en partie le dénominateur commun et n’ayant des leaders forts dans le processus de négociation et finalement en considérant leurs exigences bien simples et avec la conviction de ne pas les rendre l’objet des négociations. Le 23 juin à peu près à 5:30 heures du matin, les détachements spéciaux de la police ont dispersé le sit-in organisé à Bagramian et ils ont arrêté 237 de citoyens (y compris les journalistes) en exerçant la force asymétrique. Il en résulte que 25 de personnes a été hospitalisés. Le soir du même jour les manifestants ont reconquis leurs positions et ils ont commencé de nouveau le sit-in (le nombre des participants était considérablement plus et il faisait selon de différentes comptes 15-20 million de personnes) en montrant les possibilités de l’unanimité impressionnante et de l’autoorganisation.
Pour éviter les attaques subites de la police à Bagramian on a fait des poubelles les barricades fermant un trottoir de l’autre. Le mouvement a reçu la forme de longue durée. Les manifestations et les actions de protestation ont commencé dans les autres villes de la République de l’Arménie: Gyumri, Vanatzor, Kapan, Abovyan, Tcharentsavan etc. Le 25 juin Hovik Abrahamyan, le premier ministre de la République de l ’Arménie essayant de détendre la tension a déclaré la décision du gouvernement sur le soutien aux familles socialement sans moyens d’existence, qui cependant n’a laissé aucune influence sur les manifestants. Le 26-27 juin peut être considéré comme la période culminante de l’expansion et de l’essor du mouvement: les manifestants ont aussi fermé la place de France et la partie supérieure de l’avenue de Mashtots en paralysant finalement la circulation à Erévan. Mais déjà le soir du 27 juin le président a fait la déclaration sur la suspension de la décision de la commission arrangeante les services publics et sur la réalisation de l’audit international et jusqu’à la fin de celle-là sur le financement des dépôts du gouvernement pour récompenser les conséquences de l’augmentation des prix. Le 28 juin une partie des organisateurs de l’action a déclaré avec un groupe de partisans que le mouvement avait atteint sa fin victorieuse avec la décision du président et qu’il était inutile de rester à Baghralyan et ils ont quitté leurs positions et ils sont allés à la place de Liberté; Cependant la majorité absolue des participants a préféré d’y rester ne confiant pas à la déclaration du président et n’exigeant pas la suspension de la décision de la commission arrangeante les services publics, mais l’annulation de celle-ci. Le mouvement s’est affaibli. Jusqu’au 4 juin aucun incident n’est pas inscrit, malgré les préventions incessantes et les menaces de la police. Cependant l’étape de diminution et de chute du mouvement a déjà commencé. Le 4 juin les manifestants ont présenté de nouvelles exigences, malgré que le nombre des manifestants était extrêmement peu. Deux jours après la police a dispersé sans difficulté les restes de la manifestation composée de dizaine de personnes, a démonté les barricades et a restauré la circulation de l’avenue. Les mouvements organisés plus tard échouent n’inscrivant aucun succès organisationnel remarquable.
Les médias, les intellectuels et d’autres étrangetés. Mouvement dupe
Le comportement doux et incompréhensible envers les participants montré par la police pendant l’essor du mouvement était très bizarre et curieux. À Erévan il n’est pas admis non seulement de fermer la rue Bagramian, mais aussi l’affaire était finie par l’arrestation et par le massacre pour ceux qui fermaient l’avenue. Alors que la police montrait une réticence sans précédente surtout les derniers jours du mouvement, quand 500 de personnes ne rassemblaient à Bagramian à n’importe quelle heure du jour. À ces jours déjà les relations de coopération créée entre les chefs du mouvement et les chefs de la police étaient trop douteuses, quand les policiers donnaient le ton au mouvement dans plusieurs questions. On peut citer beaucoup d’exemples: l’ordre d’ouvrir la place de la France et l’avenue de Mashtotc, qui a été donné directement aux organisateurs et s’est réalisé, les décisions de Vladimir Gasparyan, le chef de la police de la République de l’Arménie sur la présence de quelques personnes à Bagramian; celui-ci exigeait d’amener les personnes non vigilantes un à un chez lui, de lui rendre; ou quand les travailleurs de la police passait le raider chez les manifestants pour découvrir les extrémistes et les intrigants (une question rhétorique est provoquée: qui sont ces intrigants: d’habitude ceux-ci sont les gens envoyés par la police, et maintenant sont-ils venues de l’Azerbaïdjan?). Remarquons peut-être l’apport de la police dans l’organisation de la propreté et de la nourriture, l’approche tolérante et incompréhensible de la police envers les barricades etc. Ensuite il s’est avéré que les barricades ne présentaient rien de grave du point de vue organisationnel et tactique et ne pouvaient pas jouer aucun rôle de défense, mais ils étaient de merveilleux séquences pour la télé notamment sous l’éclairage artificiel de nuit sur lesquelles les drapeaux de la République de l’Arménie étaient fixés. Mais on parlera successivement de tout.
Alors les réseaux électriques de l’Arménie avec tous ses systèmes de corruption réalisaient la partie considérable de son activité hors la loi. Il n’est pas secret qu’en Arménie la corruption est pyramidale (c’est-à-dire un entrepreneur ou un fonctionnaire qui a une certaine position en enfreignant la loi paie les impôts intérieures d’une façon obligatoire à son supérieur). Les infractions et les illégalités des réseaux électriques de l’Arménie, continuant des années, ne pouvaient pas rester sans conséquences, si celui-ci ne paierait pas son impôt «noir» à temps. Dès cela, la partie sombre de cette histoire a commencé. Les réseaux électriques de l’Arménie en réalisant une activité illégale, viraient une certaine part de pourcentage au régime, qui percevait son budget intérieur (pour réaliser les buts et résoudre les problèmes du régime) avec le terme «obchiag» (l’ensemble de l’argent général d’ami des groupements criminels organisés ou des partisans) caractéristique du monde criminel. Cependant à un certain moment ces virements n’ont pas suffi à l’appétit croissant des fonctionnaires et pour ne pas pâtir en payant les impôts «noirs» accrus, les réseaux électriques de l’Arménie ont décidé d’augmenter les taxes ou bien l’administration russe des réseaux électriques de l’Arménie a décidé de dissimuler une partie de ses bénéfices «noirs» réels même de ses amis et comme conséquence il a diminué la part donnée à eux, l’augmentation de leurs part était encore liée à l’augmentation des taxes. Il est nécessaire de remarquer que les bruits sur l’augmentation des prix de l’énergie électrique et la socialisation de cela ont été faits premièrement par les autorités et par les services qui se trouvaient sous leur surveillance. Après, le régime a gravement soutenu comme ci comme ça avec ses outils à la confirmation du mouvement. «H1», le centre d’information est un exemple remarquable, qui ne se distingue pas avec son essence et avec son dévouement montré au régime en aucune façon des machines de propagande des autorités des pays mi-libres. Mais soudain il commence à élucider non seulement la naissance et les bases logiques du mouvement, mais aussi une chose sans précédente: le mouvement massif de la protestation de rue à Erévan même d’une façon positive. L’engagement et l’activité des fonctionnaires, de l’église et des intellectuels qui n’ont jamais caché leur progouvernementalisme, étaient mémorables. Il est fait que le mouvement répandu dans les départements s’est déroulé avec la protection directe des collectivités locales. Par exemple en Syunik et surtout à Kapan il ne serait pas possible d’organiser et de réaliser le meeting en quelques jours sans le soutien et sans l’accord de Sourik Khachatryan. Il a été créée une grande action de protestation dans toute la République et l’impression de sa victoire proche.
Et maintenant imaginons un moment quelle influence a laissé cela sur nos alliés de stratégie: en arrivant en Arménie les journalistes russes ont été témoins des barricades, des drapeaux et des jeunes criants et des mouvements répandus dans les plusieurs villes de l’Arménie. Avec la précipitation caractéristique à eux ils ont vite préparé des émissions sur le maïdan sur la foule affolée. En Russie ces conversations ont été considérées comme possibles dans les cerveaux des fonctionnaires et des analystes terrifiés après le maïdan d’Ukraine et de sa répétition possible. De plus la pensée russe d’expertise qui avait atteint des excès d’exagération pour voir «le fantôme des mains longues» de chef du département américain, il a agi prévisiblement: les processus ayants lieu en Arménie se sont qualifiés tout à coup comme un mouvement antirusse future organisé par l’Occident en le donnant le nom d’«électro-maïdan».
Il est intéressant que nos autorités n’ont fait aucune démarche visible pour supprimer ces confusions, de plus ils ont confirmé apparemment ces nouvelles circulantes avec les tuyaux de la diplomatie intérieure. Quelques analystes arméniens ont pris la parole quand même pas réussie contre «la prise de la forme de maïdan» et contre la «demonization» des manifestants arméniens dans les cadres russes.
Maintenant sur les motifs. Il n’est pas secret qu’en Russie les décisions sur les questions politiques, économiques ou sur des autres questions ont été prises non par la méthode d’institutionnalisation et par la ressemblance des pays ayant de l’expérience de gestion, mais souvent par une seule personne (d’après son poste et l’importance de son travail), souvent d’après les autres considérations. Selon moi cette approche, la manière et des entreprises adoptée par nos autorités poursuivaient un but: créer une persuasion chez un fonctionnaire ou des fonctionnaires, qu’en Arménie il y a un danger de radicalisation sur le fond social, et la meilleure solution du problème sera la transmission des réseaux électriques de l’Arménie soit à la République de l’Arménie, soit aux personnes désignés par la République de l’Arménie. En aboutissant à une telle persuasion, les fonctionnaires de la Russie (qui sont en même temps soit des entrepreneurs avec le style caractéristique de la Russie, soit des protecteurs des entrepreneurs) ont donné des instructions de conclure un marché avec la côté arménienne. Selon toute apparence la situation a reçu son dénouement final dans le cabinet le plus haut de Moscou au niveau de l’entretien oral. Il en résulte que bientôt «INTERRAOEES» russe a vendu sa filiale à «Tashir Holding», à la compagnie de Samvel Karapetyan (qui s’est fait manifesté pendent la guerre du parti républicain de l’Arménie et du parti de l’Arménie prospère comme l’allié intime du régime). Il en résulte que l’élite locale s’est débarrassée des pertes des affluences financières et il a installé son contrôle dans la sphère perdue. L’argent commence à couler à nouveaux dans leurs poches. Mais il faut percevoir et bien percevoir que
- Ça s’est fait non d’après les intérêts étatiques de la République de l’Arménie, mais uniquement d’après les intérêts étroits du régime.
- Nous avons été témoins d’un phénomène trop douloureux: la méthode d’engagement politique du public: la lutte de rue de jeune; on est tombé sous l’influence du régime soit dès le début, soit lors du mouvement et on a repris le cours désiré du régime.
Cela est le résultat inévitable et attendu pour une forme du style de lutte, qui essaie de rester loin à tout prix de la politisation. Les leaders du mouvement non seulement ont été utilisés par le régime, mais aussi ont permis d’utiliser le mouvement pour les intérêts du régime à cause du manque de compétence, à cause de la naïveté et peut-être dans le fait de l’entente criminelle. Et cela est seulement un précédent pour utiliser à l’avenir les mouvements non politisés composés des jeunes qui évitent du mot de la «politisation». Ceux-ci seront utilisés par les personnes qui s’occupent de la politique et qui s’occupent professionnellement. C’est dommage, que l’humanité n’a pas encore inventé un autre moyen de résoudre radicalement les problèmes sociaux et publics, comme il est la politique (en ne comptant la violence, qui peut être qualifiée aussi comme politique).
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Dans le résultat du mouvement le régime a atteint tous ses buts: on a changé les propriétaires des réseaux électriques de l’Arménie et il est devenu possible pour la première fois de dompter le mouvement et le servir à ses buts propres. Tandis que la situation du mouvement est ambiguë: d’une part c’était une victoire en partie, qui a enthousiasmé la jeunesse et a permis de s’autodéterminer et d’avoir confiance en leurs ressources de mobilisation, mais d’autre part nous avons été témoins si comment les jeunes sans expérience, trop sûrs en soi, et hors des processus politiques ont été utilisés par la politique souple du régime. Consentez que c’était un précédent très mauvais. L’opposition est restée hors des processus politiques, et surtout ici il n’est pas essentiel si ça a été volontaire ou non. Les personnes qui forment ce dernier comme les composants du champ politique de la République de l’Arménie se sont épuisés définitivement.
Que faire?
Cependant il y une issue de la situation: cette issue n’est pas liée à la découverte d’une nouvelle vérité quelconque; elle est autant ancienne, autant la société civilisée, c’est-à-dire les problèmes préoccupants la société doivent être résolus dans le résultat des processus politiques. Les forces politiques (surtout les forces d’opposition) doivent participer aux processus sociaux. La société doit vivre une vie politique, mais non de s’éloigner de cela. Il ne faut pas de se désespérer de la politique et de déclarer que tu ne s’intéresseras plus à cela, seule ton rôle change de cela dans les processus politiques, mais non jamais ta présence. Les processus continuent à te concerner en ne tenant pas compte déjà ta volonté et tes approches. Au lieu des leaders épuisés de l’opposition il faut que les nouveaux leaders descendent dans l’arène, en Arménie le changement de génération de l’opposition politique doit avoir lieu à l’aide des mouvements de masse, des leaders jeunes et des parties de jeune. La protestation sociale peut et doit se transformer en celle de la politique: les précédents de cela sont nombreux. Il faut seulement un travail des groupes intellectuels dans cette direction et l’éclaircissement de cela.
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Comme un phénomène politique les protestations de rue créées en Arménie se sont épuisées. Leur moment historique a pris la fin. Le moment de la lutte politique, des institutions et des processus est venu, le moment de l’institutionnalisation de la jeunesse et du mouvement, de l’idéologisation et de la dynamisation est venu, le moment de devenir sérieux est venu.
Bibliographie
Auteur: Areg Kochinyan. © Tous droits réservés.
Traduit par Ani Khachatryan.