Les pays en développement vs l’Arménie: partie 2

Taux de natalité

Les grands taux de natalité qui forment au moyen 2% (sauf la Chine) sont caractéristiques des pays en développement. Cela crée des problèmes pour le gouvernement qui prend des mesures à son tour pour diminuer les taux de natalité. Les grands taux de natalité amènent aux problèmes démographiques, qui influencent immédiatement sur le développement économique du pays. La croissance de la population provoque d’abord la tension dans tous les domaines de la consommation, la demande de consommation commence à augmenter, ainsi que les ressources de travail augmentent. Pour résoudre ces problèmes l’État doit créer de nouveaux lieux d’emploi, qui ont aussi besoin des investissements complémentaires. Le haut indice des taux de natalité n’est pas avantageux à cause de cela. En ce qui concerne l’Arménie, l’indice des taux de natalité ressemble à celui des pays développés. À la différence de beaucoup de pays développés le gouvernement de l’Arménie encourage la naissance plus de deux enfants pour assurer les taux positifs de natalité. Mais en Arménie l’indice des taux de natalité se trouve entre 0.4-1%. Comme note le fait le bureau arménien de la fondation de la population de l’ONU les taux de natalité ont commencé à être 0, et comme en Géorgie (-1,-2) en Arménie aussi ils vont prendre bientôt l’indice négatif. D’après la recherche de l’ONU l’Arménie occupe avec son indice des taux de natalité la 172ième place parmi les 195 pays. L’émigration si élevée, la chute de natalité conditionnée par le niveau bas de vie explique un tel indice des taux de natalité. Les prix actuels élevés existant dans l’économie, de bas salaires sont l’une des raisons, que la plupart des citoyens n’ont pas envie d’avoir plus de deux enfants. L’une des raisons de l’indice bas des taux de natalité sont les avortements sélectifs, contre lesquels le pays lutte.

Dettes extérieures

Pour les pays en développement (et non seulement) la corrélation entre les dettes extérieures et le PIB est considérée comme un indice économique assez important. Chaque pays doit suivre la dimension de ses dettes extérieures; si la dimension des dettes extérieures arrivent au 60% ou bien l’a traversé, alors ce pays va être classé parmi les pays de graves dettes. En Chine, un pays en développement la corrélation entre les dettes extérieures et le PIB forme 14.9 %, en Turquie 36.3 %, en Tchéquie 45.5 %, au Brésil 57.3 %, au Maroc 57.8 %, au Corée du Sud 27.8%. La corrélation entre les dettes extérieures et le PIB est 49.4 % en Arménie. Il est vrai que ce n’est pas un indice extrême, mais c’est inquiétant parce que le gouvernement ne cesse pas de chercher de nouvelles sources pour prendre des crédits. Les sources principales des crédits sont les compagnies financières internationales (Banque mondaine, Fonds monétaire international), qui mettent en leur disposition la somme pour l’amélioration des conditions sociales et économiques, mais comme l’expérience nous montre la disposition du crédit crée a un effet opposé (La raison en est que  ces moyens ne servent pas à ses buts).

Inflation

L’indice suivant qui, comme on peut dire, étouffe les économies des pays en développement est l’inflation, qui arrive aux indices impressionnants dans les pays en développement. La plus haute inflation a été enregistrée au Nigéria (10%) parmi les pays du continent de l’Afrique. Quand même on doit noter, que pendant les dernières années un niveau raisonnable de l’inflation a été enregistré dans beaucoup de pays en développement. Par exemple en Chine 1.19% de l’inflation a été enregistré, au Brésil 4.7%, qui est un progrès considérable, parce que ce pays avait annoncé en 2010 sur 5.9% de l’inflation, 4.6% en Indonésie, qui a fait aussi un progrès, parce qu’en 2010 l’inflation a été 7%, c’est-à-dire elle avait traversé les limites de l’inflation à destination spéciale: 4-6%. En Arménie, d’après les statistiques officielles l’inflation enregistrée en 2016 forme 3%. Ceci se situe dans les limites normales, parce que la Banque centrale a défini le niveau de l’inflation à destination spéciale: 4%± 1.5%. D’après les données du Service statistique national pendant la période janvier-mars de 2016 on a enregistré la déflation de 1.4%. En même temps les prix de consommation ont diminué en 2% au mois de mars de 2016, en comparaison du mois de mars de 2015. L’inflation des produits d’approvisionnement peut avoir une signification catastrophique pour les pays en développement où les revenus des gens suffisent à peine de procurer les produits primaires. C’est la raison pour laquelle le pays suit strictement les tendances de l’inflation. La surveillance de l’inflation est aussi prioritaire en Arménie, ce qui prouve la politique de la répression de l’inflation  menée par la Banque centrale.

Chômage et émigration

Comme dans le rapport de l’organisation internationale de travail a été noté 191.7 million de personnes étaient en chômage en 2015 dans le monde, en 2016 cet indice va augmenter en 2.3 million. D’après les paroles du chef du département des recherches de l’organisation internationale de travail, la situation économique non stable des pays en développement est conditionnée par l’instabilité des marchés financiers, par la diminution brusque des prix des sources de l’énergie, qui influence surtout sur les pays en développement qui les exportent, la situation instable est conditionnée aussi par la diminution de la demande mondiale, qui influence directement sur l’activité des entreprises et celles-ci ne se précipitent pas à créer de nouveau lieux d’emploi, de plus elles les réduisent. Sauf cela il faut faire attention à l’occupation cachée ayant de grandes dimensions dans les pays en développement. Dans ces pays beaucoup de gens sont obligés de faire un travail assez difficile en obtenant un salaire dérisoire. Dans le rapport est noté, que l’un des problèmes prioritaires est aussi la réglementation de la sphère de l’emploi, la réduction du niveau du chômage, la suppression de l’occupation cachée. Les expertes de l’ONU notent le fait, que 46% des personnes ayant d’emploi sont les travailleurs non défendus (conditions mauvaises du travail, salaire bas, horaire de travail supplémentaire, exploitation), qui vivent dans les pays en développement où le nombre des travailleurs non défendus forme ¾ %. Cet indice est arrivé à son point culminant dans les pays de l’Afrique (70%) et de l’Asie de Sud. La République de l’Arménie a les mêmes indices que les pays en développement. D’après les données de l’organisation internationale de travail en 2015 le chômage en Arménie avait 18.5%. Un tel indice du chômage est conditionné par le fait que le nombre des travailleurs et des chômeurs est grand, et le salaire minimal (55.000 AMD) et le salaire moyen (180.000 AMD) ne peuvent pas assurer un niveau normal de vie.

Sauf cela en Arménie il y a une perception fausse de la notion «chômage», d’après laquelle le chômeur est celui qui n’a pas de travail. Cependant selon les standards adoptés, celui qui n’a pas de travail, mais le cherche d’une façon active et il est prêt à travailler dès qu’il le trouve, il est enregistré dans le centre de l’Employement est considéré comme chômeur. Mais les citoyens de notre pays ne savent pas même la place du centre de l’Employement. Il n’est pas étonnant que tout cela aille influencer sur les indices statistiques. L’autre problème, l’émigration, s’impose aux pays en développement à cause du chômage. D’après l’anonce faite par l’ONU, le nombre des émigrés a été 232 million en 2013, qui forme 3.2% de la population de la Terre. Les données nous montrent que les gens émigrent non seulement dans les pays développés, mais aussi dans les autres pays en développement, notamment en 2013 le nombre des gens nés dans le pays en développement et le nombre des gens émigrés dans un autre pays en développement est 82.3 million, tandis que le nombre des gens émigrés dans les pays développés est 81.9 million. 19 million de personnes émigrés de l’Asie vivent en Europe, 16 million de personnes en Amérique du Nord. La plupart des émigrants (26million) de l’Amérique latine et les pays de la mer des Caraïbes vivent en Amérique du Nord. 13.5 million de personnes, 36 million d’émigrés de l’Asie du Sud ont émigré dans les pays producteurs de pétrole de l’Europe occidentale. Le nombre des gens émigrés du Proche-Orient dans les pays d’Europe a augmenté qui est lié aux événements ayant lieu en Syrie. L’exode des cerveaux est aussi grand dans les pays en développement. L’Arménie n’est pas une exception. La première émigration massive en Arménie a eu lieu à cause du tremblement de terre de 1988. À peu près 220.000 de personnes a quitté le pays. Ensuite la crise socio-économique a provoqué la nouvelle émigration massive; les gens allaient à l’étranger pour trouver un travail et procurer de l’argent et l’envoyer à leurs familles. C’était une crise de caractère de travail. Les données statistiques précises sur les émigrés sont absentes, mais les données officielles existent. D’après ces données, 366,195 million de personnes a émigrés de l’Arménie pendant 17 dernières années. Il est naturel que ce nombre ne forme pas même la moitié du nombre précis des émigrés. Les recherches privées notent le fait, que plus de 1 million de personnes a quitté l’Arménie. Ceci amène au vieillissement du peuple (les personnes âgées de 60 forment 14.4% de la population). Selon les spécialistes une nouvelle vague de l’émigration a commencé actuellement en Arménie, qui a un caractère socio-psychologique.

Les pays en développement dépendent aussi de la production agricole et des pays développés. D’habitude la part d’agriculture dans le PIB est grande, parce que les économies de ces pays se trouvent dans l’étape agricole. En Arménie la part de l’agriculture est aussi grande dans le PIB (19.3%). Pour comparer les indices, notons qu’en France et qu’en Grande Bretagne cet indice forme 0.7% et 1.7%. La dépendance économique des pays développés est compréhensible: les pays développés donnent les crédits aux pays en développement, ils font des investissements et ils sont considérés comme les directions principales de l’émigration etc. Les pays en développement ont besoin d’aide pour sortir de la situation économique difficile, les pays développés peuvent les aider. Le niveau de la dépendance économique de l’Arménie est en effet grand, mais la particularité consiste dans le fait que l’Arménie dépend et économiquement et politiquement du pays en développement, de la Russie, son partenaire stratégique.

Prévisions

La Banque mondaine a prévu 2.2% croissance de PIB en Arménie en 2016. Moody’s, l’agence de rating, a aussi prévu une telle croissance. Les analystes de l’agence trouvent qu’en Arménie il y a un niveau bas de la demande intérieure, sauf cela la situation économique de la Russie influence directement sur l’économie de l’Arménie.

Particulièrement à cause de l’aggravation de la situation économique de la Russie on réduit les transferts envoyés en Arménie. Il est à noter que les transferts forment 15% de PIB en Arménie dont 80% est envoyé de la Russie. Fitch Ratings, une autre agence de rating, prévoit la croissance économique en 2%, qui est conditionnée par la diminution des prix des matières premières et bien sûr par la situation économique de la Russie. Il est à ajouter que d’après les données du Service statistique national la croissance économique de l’Arménie a formé 3% en 2015. De tels indices montrent la grande vulnérabilité de l’Arménie devant les impulsions extérieures. Les expertes des compagnies statistiques et de la Banque mondaine proposent une série de résolutions pour l’Arménie, mais combien elles soient bonnes, il est nécessaire de commencer des réformes à partir des couches profondes, avec la participation des expertes arméniens, parce que personne ne connaît mieux leurs problèmes que les arméniens. Il faut noter que les pays en développement de l’Europe centrale et de l’Europe orientale, ayant actuellement des indices suffisants, auparavant  dans les années 1980, ils se trouvaient dans les mêmes problèmes socio-économiques: niveau de l’inflation était 3-4%, la part de l’agriculture formait 21% dans le PIB, le chômage était de caractère caché.

Il est naturel que tout cela a été influencé par les événements historiques ayant lieu dans la région: Séparation de la Tchécoslovaquie, chute de URSS. Cependant on a remarqué l’animation dans leurs économies déjà dans les années 1990 et l’amélioration des indices socio-économiques. Tout cela était conditionné par les modèles des réformes adoptés par ces pays: politique antimonopolistique, libéralisation des prix, processus de privatisation, lutte contre la corruption, révision du rôle de l’État dans l’économie etc. Grâce à la prise de ces mesures on a enregistré la croissance des indices de PIB, la part de l’agriculture a diminué 7 fois dans le PIB, en revanche la part de l’industrie a augmenté (Tchéquie 49%, Hongrie 35%), le rythme de l’inflation a aussi diminué. Dans ces pays on a commencé de faire attention au domaine des services, notamment aux finances et au tourisme. Alors, ces pays sont devenus des pays post-industriels et ils prouvent de leur propre expérience qu’en cas de la politique précise on peut arriver à une série de réformes économiques. Outre les pays de l’Europe Centrale et de l’Europe Orientale sont bien influencés par les liens avec l’Union européenne. Il est évident que la situation ancienne et la situation actuelles socio-économique des pays de l’Europe Centrale et de l’Europe Orientale ont des traits communs.

Conclusion 

Les données socio-économiques de l’Arménie et des pays en développement étudiées ci-dessus montrent que l’Arménie occupe des places moyennes parmi les pays en développement. Il est à noter que l’Arménie est capable d’enregistrer les résultats plus favorables. Notamment l’expérience des pays en développement de l’Europe Centrale et de l’Europe Orientale prouve qu’il est possible de sortir l’économie de l’Arménie de la situation actuelle. L’apparition de l’Iran dans le champ international peut influencer bien sur l’amélioration de l’économie. L’Arménie étant un pays membre de l’UEEA peut devenir un lien entre les marchés de l’Iran et des pays membres d’UEEA. Outre en Arménie, comme dans beaucoup de pays en développement, on a compris l’importance du domaine des technologies informatiques, son influence positive de façon économique et militaire. L’État prend des mesures pour le développement de ce problème: l’État donne des privilèges fiscaux aux entreprises du domaine des technologies informatiques, en organisant des expositions dans lesquelles les compagnies exposent leurs produits (par exemple Digitec Expo annuel) on travail sur l’animation du tourisme en Arménie, ce dernier est considéré par l’Etat comme une direction prioritaire. En réalité chaque pays a de nombreuses possibilités pour se développer, la question en est que comment le pays se sert de ses possibilités.



Auteur: Anna Minassaryan. © Tous droits réservés.
Traduit par Ani Khachatryan.