La Kurdistan libre
La Kurdistan libre est le nom de l’autonomie situé aux régions nord de l’Irak. Ce dernier est la région la plus autonome des autres régions kurdes et la base de la vision de la création de l’Etat de Kurdistan. De fait la Kurdistan irakien est une sorte de l’unité de l’Etat indépendant aujourd’hui. Elle est une république démocratique, multipartite. Le parlement kurde de l’Irak (1 sur 111 de députes est obligatoirement arménien) est formé pour la première fois en 1992 d’après les résultants des élections du mois de mai (le parlement possède la fonction de l’installation du gouvernement). Dès des premières élections jusqu’aux nos jours deux parties principales sont créés: Partie démocratique de la Kurdistan et Union patriotique de la Kurdistan. En 1992 le parlement a pris la décision sur la création de l’Etat fédératif et indépendant kurde avec la capitale Chicou (dans les régions de l’Irak fédératif et libre), dont le territoire est 40.000 km, la population environ 7,5 millions.
Il est très intéressant l’histoire de la confirmation de la Kurdistan libre. Saddam Hussein, affaibli au résultat de la guerre du golfe, n’a pas pu organiser une contre-attaque grave contre les divisions de Peshmerga revenu de l’étranger, qui déjà en 1991 avaient installé une surveillance dans toutes les régions kurdes de l’Irak. Cependant après un mois en réorganisant les forces, Saddam supprime l’insurrection et il prend Souleymane le 3 avril. Les kurdes, terrifiés de la possibilité de la répétition de «l’Anfal» s’enfuissent massivement du pays. À peu près 1,5 million de personnes vont à la Turquie et à l’Iran. 70% des régions kurdes du sud quitte les localités de façon paniquée. La crise humanitaire vient. Le 5 avril, le conseil de Sécurité de l’ONU adopte la formule 688, d’après laquelle toutes les régions kurdes se ferment pour l’entrée des soldats et de l’aviation de l’Irak. Le contrôle est assumé par le commandement français, anglais et américain, qui commence à faire une patrouille sur le long des dimensions kurdes. Ceci est procédé par l’entrée de l’armée de la coalition nouvellement crée dans les régions kurdes de l’Irak. Sous l’égide de l’ONU l’Etat indépendant kurde se crée de facto. Alors, le moment décisif du processus de l’indépendance n’était pas le résultat de la volonté inflexible et de la lutte conséquente mais celui de l’intervention internationale et des événements géopolitiques. Le peuple qui n’a pas conquis son indépendance ne peut pas être libre. Par conséquent la question de la confirmation de l’Etat kurde reconnu par la communauté internationale n’a pas trouvé une solution décisive. Au moment de l’indépendance la situation de l’économie de la Kurdistan était très grave: le nouveau boude organisé par Saddam Hussein, «Anfale», la présence de nombreux réfugiés ont provoqué la débâcle complète de l’économie. Surtout les années 1991-1998 ont été difficiles, à cause de l’arabisation organisée par Saddam Hussein et de la guerre civile née entre les parties politiques kurdes. Le conflit qui se déroulait avec les succès variables, a duré 2 ans (1994-1996). Quand l’une des cotés s’est adressée à l’aide de Saddam, celui-ci n’a pas manqué le moment et quelques jours après les armées de l’Irak avec le soutien d’une partie des kurdes ont envahi Erbil, Souleymane etc. Un mois après sous la pression des Etats-Unis les parties kurdes signent l’armistice et les armées d’Irak sont chassées des régions kurdes. Mais malgré les efforts énormes des Etats-Unis, la paix définitive est possible seulement après deux ans. Le processus réel de la construction de la paix entre les kurdes a commencé par le lancement du projet «pétrole au lieu des provisions» de l’USA, qui exigeait d’effectuer un travail ensemble pour recevoir des profits. La raison principale de cette exigence était l’impossibilité d’exporter du pétrole techniquement dans les cas où les forces étaient déchirées. Au résultat, le parlement réuni recommence ses travaux en 2002. Au résultat du projet, les kurdes ont reçu un revenu de 8.35 milliard de dollars pendant deux ans, auquel s’ajoute 4milliard de dollars accordé à Kurdistan par l’ONU. L’économie ne s’est pas seulement réanimée, mais elle a traversé le niveau économique des régions d’avant-guerre et de l’Irak. Selon les indices du PIB par habitant le territoire autonome de la Kurdistan se distinguait essentiellement des autres régions de l’Irak, l’économie entre dans la période de la stabilisation et du développement. Il faut souligner, que le système de partie fonctionnant dans la région n’est pas pareil au model classique. Ces parties ne sont pas des organisations politiques. Le parti conservateur fonctionne essentiellement dans les régions du sud et de l’est, ou habitent les kurdes de Sorane, et les parties démocratiques fonctionnent à l’ouest et au sud. Alors ces divisions de parti ne sont pas les résultats des processus politiques et économiques, mais des conflits intérieurs qui visent à la souveraineté.
Bientôt un autre problème s’est créé pour les kurdes, le groupement terroriste et extrémiste d’Ansar Al Islam, qu’on a pu supprimer définitivement à l’aide des Etats-Unis.
Les bases de la structure de l’Etat
A côté de ces défauts et des facteurs déjà marqués, il y a sans doute les privilèges qui rendent le processus de la création de l’Etat possible.
L’envahissement américain de 2003 a montré que les kurdes ont appris non seulement à se servir de l’occasion, mais à travailler ensemble. Malgré la pression internationale et les menaces turques, les kurdes ont pu montrer de la volonté et enregistrer des acquisitions territoriales à l’aide de l’USA à la fin de la guerre. Une situation pareille a été créée après la fin de la guerre, pendant la formation de la nouvelle réalité de l’Irak. Après la chute de Saddam la construction du nouvel état libéral et uni était lancée. Cependant en réalisant une lutte politique grave, y compris contre les américains, les kurdes ont pu arriver à la conquête du statut spécial dans cette réalité et à la fédération. La constitution adoptée en 2005 donne une possibilité réelle aux kurdes de devenir indépendant avec un chemin légitime. Les bases de la création de l’état ou bien leurs potentiel peuvent être divisés conventionnellement en 6 groupes: économique, de ressources, militaire, éducatif-culturel, d’état et de droit et le soutien international.
Economique
La stabilité relative de l’autonomie des kurdes en comparaison des régions voisines a laissé une influence favorable sur l’économie de ce dernier. Aujourd’hui des explosions constructives se réalisent dans le territoire autonome des kurdes: quelques zones du marché se sont formées, le revenu moyen de la population est élevé en 25% à celui de l’Irak. En comparaison avec les années de 1990, le nombre des investissements étrangers a augmenté, le nombre des immigrés de travail a aussi augmenté. L’indice de la capitale du début conventionnel a asses augmenté. La Kurdistan de l’Irak a aujourd’hui l’indice le plus bas de la pauvreté dans la région. Il y a une agronomie traditionnellement développée (ce territoire a été toujours le leader agricole de l’Irak), et l’industrie est basée surtout sur la transformation du pétrole. Au résultat de la chute du régime de Saddam, de l’instabilité de la région 1.2 million de personnes a immigré dans la Kurdistan. Alors, au résultat de la gestion précise et de la stabilisation l’économie automne des kurdes se trouve dans un état bon, devenant le gage de la construction de l’état.
De ressources
D’après les évaluations des spécialistes, dans la région autonome de la Kurdistan se trouvent 55-60% des ressources du pétrole, qui rend ce territoire le sixième avec la quantité des ressources du pétrole (à peu près 45 milliard barrel). Le centre de l’exportation du pétrole de l’Irak a été la ville Kircouc, qui de fait se trouve actuellement sous la domination de l’autonome kurde. Il y a des ressources considérables aussi dans les environs de Souleymane, d’Erbile et de Dakhuka. Les kurdes ont pu traverser avec succès le régime de Bagdad et toutes les protestations dans les arènes internationales et il s’occupe activement de la transformation des ressources du pétrole de la région. La région a beaucoup de ressources de l’eau potable qui forme 30-35% des ressources de tout l’Irak.
Militaire
Selon la constitution de l’Irak, les forces armées de l’Irak sont interdites d’entrer au territoire de l’autonomie kurde, de plus, celle-ci a droit de posséder ses propres forces armées. Les forces armées kurdes s’appellent «Peshmerga», qui signifie «les personnes qui vont à la rencontre de la mort». Le nombre général du personnel est 120.000 de personnes, y compris le personnel principal divisé en des bataillons, les régiments d’une signification spéciale, les régiments machinales et d’artillerie, des unions d’ingénierie, le bureau en chef etc. Jusqu’à 2017 on planifie de faire parvenir le personnel de «peshmerga» à 200000 de personnes. La plupart des armements appartiennent à la période de l’URSS. A côté de «Peshmerga» il y a le service de la sécurité nationale organisé à l’aide des israéliens. Dans le territoire de la Kurdistan il y a deux aéroports, qui ont une grande signification militaire et économique. Les forces armées présentes dans la Kurdistan de l’Irak et leur niveau de l’activation ont une signification vitale notamment dans les conditions explosibles de la région du point de vue de l’état jeune.
Culturel et éducatif
Dès le moment de la création de l’autonomie de la Kurdistan, l’éducation s’est réalisée en langue kurde pour la première fois dans l’histoire de ce peuple. De plus, maintenant il y a et les diplômés de l’école et les diplômés de l’université, qui sont considérés comme la première génération recevant l’éducation en langue kurde. L’éducation primaire se trouve au centre de l’attention de l’Etat, on ouvre plusieurs écoles internationales. Actuellement il y a 18 universités dans le territoire de l’autonomie kurde, dont l’université de Souleymane, l’université de Saladin et l’université américaine de Souleymane sont plus intéressantes. Il est difficile de sous-estimer le rôle de l’éducation dans le processus de la création de l’Etat. Les kurdes sont arrivés à des succès sans précédent naissant une nouvelle génération de l’intellectualité, ayant une mentalité d’état et qui a reçu son éducation brillante par les spécialistes étrangers. C’est cette génération qui est appelée à résoudre l’un des problèmes essentiels des kurdes: la désunion existant sur la fon de tribus. Pour éduquer une telle génération on a besoin des dépenses énormes et des ressources académiques, dont l’exemple intéressant de la disposition est l’université de Souleymane. Cette institution éducative ayant le financement et des spécialistes américains a un seul but principal: l’éducation des leaders futurs pour le pays kurde. Bref l’élite nationale se forme graduellement, qui a manqué pendant les siècles aux kurdes. Les processus modernes éducatifs des kurdes ne seraient pas réalisables sans l’alphabet kurde, qui est formé par les arméniens avec les soutiens des chercheurs anglais et français.
Il est intéressant les présences des chaines kurdes dont une partie appartient à l’administration de l’autonomie, qui permet de deviner quelle information est annoncée. Néanmoins, il faut remarquer que la préparation de l’auditoire est aussi un pas nécessaire dans le processus de la création de l’Etat.
La culture traditionnelle kurde qui est proche par sa structure à celle des tribus nomades n’est pas absolument convenable à la vie sédentaire et au processus de la création de l’état. C’est la raison pour laquelle nous sommes les témoins de quelques transformations et de la modernisation au niveau culturel kurde. Cependant il y a des éléments de la démocratie directe caractéristiques des régimes des tribus, par exemple les chai-khanas rependus à Souleymane.
D’état et de droit
Comme il a été déjà marqué l’autonomie kurde est le seul territoire indépendant de l’Irak, dans tout l’Irak seul le régime de l’autonomie kurde est capable de réaliser tous ses processus dans le cadre de ses limites. Dans l’étape actuelle de l’effondrement de l’Irak le consensus sur la nécessité de la création de l’état indépendant en dehors de l’Irak se confirme de plus en plus. Les relations de l’autonomie et du centre: des autorités de Bagdad ou précisément leur absence. Après l’apparition de l’état islamique et la perte des relations avec la capitale ce lien n’est plus actuel. Il y a déjà plusieurs années, que l’autonomie mène indépendamment sa politique, et dans la période dernière les relations extérieures économiques. Il existe de quelques relations extérieures politiques avec les organisations séparées et les pays.
Du point de vue de la confirmation de l’Etat les réformes réalisées par le président de Barzani en 2006-2009 sont intéressantes. Celles-ci concernaient les sphères sociales, économiques, administratives. Une grande attention a été accordée aux droits de l’homme, des femmes, aux principes de l’assurance de la propriété et à la création des mécanismes de l’assurance de leur protection. Un grand travail a été effectué pour l’assurance des investissements internationaux, pour le développement de l’industrie minière et pour la construction de la relation avec la Turquie. Dans le territoire autonome de l’Irak les élections sont de caractère transparent, juste et renouvelable, qui est assuré par la participation et le soutien des Etats-Unis. Le système des parties fonctionnant dans le territoire de l’autonomie n’a pas subis des changements importants pendant la dernière décennie et se trouve dans le même état.
Soutien international
Pendant toute l’histoire de l’autonomie kurde nous sommes le témoin des interventions internationales, qui ont toujours une direction pro-kurde.
Le soutien des Etats-Unis est intéressant. Pendant les derniers 20 ans dans le territoire autonome kurde un processus ou un changement essentiel ne s’est pas tenu sans le soutien actif militaire et économique de l’USA, qui est un fait déjà expressif. De plus, même au résultat de l’étude non professionnel il devient évident que la situation favorable actuelle de la Kurdistan est conventionnée par ce soutien.
Il est aussi intéressant les investissements réalisés par l’Union européenne, par Norvégien et des autres pays (surtout occidental) dans le territoire de l’autonomie. L’ONU se distingue par son activité réalisée, qui n’a pas montré probablement un grand soutien à n’importe quelle autonomie dans le monde.
toggles] Auteur: Areg Kochinyan. © Tous droits réservés. Traduit par Ani Khachatryan.
Bibliographie