Le niveau de vie est le facteur le plus important caractérisant le statut social de la société sous lequel le bien-être de la population avec les avantages matériels, les services nécessaires et le niveau de leur consommation sont compris. La croissance économique élevée et stable crée des conditions préalables à l’amélioration du niveau de vie.
D’après la Banque mondiale la pauvreté est traduit par le manque d’opportunités, du niveau faible des revenus et des dépenses, de l’accessibilité des services sociaux, de la sécurité, ainsi que du manque de la possibilité du citoyen à influencer sur la vie sociale et économique du pays. La réduction de la pauvreté dépend de l’accompagnement de la croissance économique avec la modification de la répartition des revenus. Elle est également directement proportionnelle à l’inégalité initiale des revenus, des ressources et des possibilités ce qui a son effet négatif sur les opportunités des familles défavorisées de profiter des avantages de la croissance économique.
D’après les données du Service national des statistiques, le pourcentage de la population pauvre en Arménie était de 29,8% en 2015.
L’un des facteurs importants ayant l’influence sur le niveau de vie est la répartition des revenus bruts dans les groupes distincts de la population. Le coefficient de Gini et la courbe de Lorenz sont appliqués pour l’estimation de celle-ci.
D’après la courbe de Lorenz le nombre de la population et le revenu national correspondent respectivement aux axes des abscisses et des ordonnées ce qui est montré au diagramme ci-dessous :
Le coefficient de Gini est le rapport d’une surface créée par le croisement des courbes de Lorenz et celle d’équilibre avec la surface d’un triangle causée du croisement des courbes de l’égalité et de l’inégalité.
Le coefficient est entre 0-1, et s’il est plus proche de 1, la disparité de la répartition du revenu national augmente dans ce pays, et au contraire, s’il est proche de 0, la polarisation diminue.
En 2014 le coefficient de Gini a fait de 0,373 d’après les revenus, et 0,277 d’après la consommation. Plus le nombre est petit, moins la polarité est grande.
Par l’exemple de l’Arménie, la croissance des transferts privés de l’étranger contribue à la réduction de la pauvreté à un certain moment sans prendre en considération la circonstance que le niveau élevé des transferts caractérise le faible développement de l’économie du pays. Selon la Banque centrale de la République d’Arménie, les données pour juin 2016 ont été inférieures de 17% à celles de l’année dernière ce qui conduit à son tour à la réduction de la consommation intérieure.
Pour l’obtention des informations fiables sur le niveau de vie et la pauvreté, le concept de «seuil de pauvreté» est appliqué comprenant deux composants : le seuil alimentaire de la pauvreté et le coût des services et des produits non alimentaires.
Le seuil alimentaire de la pauvreté est le coût du panier alimentaire minimum composé de 106 produits de nutrition principaux et des boissons non alcoolisées à 2232 kcal, la valeur énergétique par habitant par jour.
En 2015 d’après la consommation pour un mois, les seuils supérieurs, inférieurs, ainsi que les seuils extrêmes de pauvreté ont été respectivement de 41 698 de drames (ou 87,2 US dollars), 34 234 de drames (71,6 US dollars) et 24 109 de drames (50,4 US dollars) par une personne adulte.
Le coût du panier de consommation est calculé sur la base du panier alimentaire en multipliant par le coefficient 1,77.
Au prix moyen actuel du 1er trimestre de 2017, le panier de consommation a fait de 32 157,5 drames par mois.
Le niveau de la pauvreté du pays est directement proportionnel au niveau du chômage. La pauvreté est considérablement élevée parmi les chômeurs et la population économiquement inactive. Elle est largement exprimée surtout dans les zones rurales où d’après les données de 2013, le nombre des chômeurs parmi ceux qui se trouvent sous le seuil supérieur de pauvreté, a fait de 40,7%.
Actuellement le salaire minimum en Arménie est de 55 000 de drames visant à éradiquer le niveau de la pauvreté du pays. D’après les données du Fonds monétaire international en 2014 le PIB par habitant de la population de l’Arménie a fait de 7374 US dollars en occupant 116ème place parmi les 186 pays. Du point de vue de l’amélioration du niveau de vie de la population pauvre il est important de faire attention à l’accessibilité du panier de consommation, à l’expansion de l’emploi, au développement du capital humain, à l’amélioration du système de la protection sociale. La priorité devrait être accordée à l’expansion de l’emploi en mettant l’accent sur les actions visant à créer des lieux de travail de qualité et bien rémunérés. Les actions pour le développement du capital humain doivent avoir tendance de l’accessibilité des sphères de l’éducation, de la santé et de la culture, comme par exemple fournir un enseignement supérieur et une assistance médicale gratuits à la population défavorisée. Des garanties sociales et en même temps des forfaits complexes remplaçant l’aide monétaire sociale doivent être fournis à la population en précarité sociale.
Bibliographie
Auteur : Narine Khachatryan © Tous droits réservés.
Traduit par : Gohar Yuzbashyan