Les événements géopolitiques actuels montrent que le facteur islamique a une influence importante dans les relations interétatiques et dans le processus de l’élaboration des pincipes de la politique universelle. Le problem prend surtout une grande importance dans le cas où les pays islamiques essayent d’imposer les règles de leur jeu dans le plateforme des relations internationales, mais les conflits entre eux menacent la sécurité globale. Ayant connaissance e tout cela la Turquie essaye d’assumer les fonctions de leader du monde islamiste, de résoudre les conflits et de parler avec les protagonistes universelles des positions de “la superpuissance islamiste”. L’un des outils d’atteindr12e à de tels projets pour la Turquie est l’organisation la Conférence islamiste dans laquelle la grande partie des pays musulmans est inclue.
Le but de cette analyse est de presenter la voie politique de la Turquie dans l’ OCI, débrouiller quel était le but du changement de sa voie politique vers l’ Orient. Dans les deuxième et trosième parties de l’analyse nous éluciderons les intérêts et les buts actuels de la Turquie dans les cadres de cette organisation, ainsi que les soulevations de la guerre de quatre jours en avril dans les cadres au treizième sommet islamique.
Le motif et les buts de la creation de l’OCI
Les années 60 et 70 de la 20 e siècle ont été marquée par l’animation exceptionnelle de l’islam qui a reçu les noms “le boom islamiste” et “la Renaissance islamiste”. C’était un étape où l’islam s’est transformé en une force puissante sociale-politique. Les gérants dans quelques pays ont commencé à intégrer l’islam dans l’activité de leurs ideologies officelles et de leurs constructions politiques1 . Le début de cette renaissance religieuse est la guerre de 6 jours arabe-israelienne en 1967, pendant cette guerre l’Israele a envahi quelques territores arabes en attaquant l’Egypte, La Syrie et la Jordanie. La prise de Jérusalem et l’incendie prémédité de la mosquée al-Aqsa l’une des trios sanctuaries de l’islam. La lutte pour l’union des musulmans pour Dokhs et pour la libération du Jérusalem est le problème du jour politique des pays islamiques. Ces événements ont aussi été la base pour la creation de l’organisation internationale aux critères islamistes2 .
Le congrès fondateur de l’organisation de conférence islamique (actuellement, l’organisation de la solidarité islamique) a eu lieu le 25 septembreen1969 à Rabat (à Maroc) dans les cadres du confèrence des dirigeants des pays islamiques, auquelle ont participé 24 pays parmi les 35invités3 . Parmi les membres fondateurs était la Turquie, la participation de laquelle était importante au point de vue de l’union du monde islamiste.
Pendant que nous présenterons l’activité de la Turquie dans l’OCI, d’abord éluciderons les problèmes et les buts de l’organisation de conferénce islamique (maintenant l’Organisation de la collaboration islamique). Selon les règlement adopté en 1972 les problèmes suivants sont aussi dans le rang des buts de l’OCI:
- Renforcer la solidarité islamiques entre les pays membres. Si nous examinons les événements qui ont été lieu au Proche – Orient et au Moyen Orient dans les décennies dernières, nous pourrons constater que l’organisation n’a pas pu réaliser pleinement le problème essentiel. Il y a encore un conflit entre les pays islamistes (l’Arabie Saoudite et l’Iran). À la suite des guerres civiles et des revolutions (l’Egypte, la Libye et aussi la Syrie) la population islamique reste déchirée. Les désacords entre les pays islamiques n’ont pas disparu, la prevue est que les pays membres de l’OCI n’ont pas pu créer tells mécanismes pendant le printemps arabe, par les moyens desquels pourront défendre les autres pays membres.
- Impulser la cooperation des pays membres dans les domaines économiques, sociaux, culturels et scientifiques faire des deliberations entre les pays membres. Dans cet aspect l’OCI a eu de nombreux succès en fondant des commissions professionnelles (COMIAC, COMSTECH, COMCEC)4 , don’t l’activité efficace se manifeste dans la vie quotidienne des pays membres.
- Coordonner la lutte de tous les peuples musulmans pour la dignité, l’indépendance et pour la defense des droits nationaux. La preuve de l’échouement de l’OCI la plus évidente est de ne pas répondre honorablement à l’occupation américaine de l’Iraque.
- Prendre des measures pour garantir la sécurité des sanctuaries. Ce n’est pas un secret que les sanctuaires (en particulier Jérusalemà) pour les musulmans ne sont pas encore occupés, et beaucoup de pays membres de l’OCI (La Turquie) connaissent la république d’Israël ce qui contredit à l’esprit religieux de l’organisation.
Soutenir la lutte du people du Palestine et les aider téhabiter leurs droits et libérer les territories envahis, cela est aussi contestable, parce que depuis le conflit israëlien-palestinien pendant les négociations de reconciliation aucun pays musulman n’a intégré Palestine comme l’aspect de conflit<sup5 , ce prouve la théorie que pour les pays islamiques l’essentiel sont les intérêts d’État et non la religion.
Néanmoins, l’attention de tous les pays islamiques étaient sur cette organisation, tous ces pays ont commencé à s’adhérer à OCI. Les pays islamiques constataient qu’ils appartenaient au monde islamique et montraient leur ambition commune de mener une vie politique, économique et culturelle, mais qui sera indépendente. Nous pensons que la séparation de la Ligue de pays arabes dont la cause était la circonstance que celui-ci était fondé par Angleterre pour avoir un appui au Proche-Orient à contribute à la hausse de l’autorité de l’OCI. Mais ce LPA n’étaint qu’une organisation qui poursuivait des buts politiques tandis que l’OCI donnait la possobilité aux membres de résoudre les problèmes de la politique extérieure et intérieure, ainsi que économique et le plus important le problème de l’union islamique (non seulement arabe). Il faut noter qu’actuellement tous les pays islamiques du monde, c’est à dire 57 pays, dont la population est 1.2 milliard, sont les membres de cette organisation. L’OCI a “organs principaux: le sommet des pays et des gérants des gouvernements, la conférence des ministres des affaires étrangères et le secretariat principal.6 Les pays les plus influents de l’organisation au sens politique, religieux, écnomiques sont l’Arabie Saoudite, le Pakistan, la Malaysia, la Turquie et l’Iran. Grâce aux investissements budgétaires le Koweit, les Emirats Arabes Unis et la Libye on tune grande influence.
L’adhésion de la Turquie à l’organisation
En 1981 l’OCI a declaré officiellement la théorie de “la nation islamique”, dont le but dernier est le changement des communications des forces qui existent au monde en faveur de l’islam ou l’assurance d’une telle situation au sens global ou régional pour que les pays ex-colonieux ou ex-dépendants deviennent les collaborateurs égaux en droit dans les relations internationales contemporaines. Les ideologues de cette théorie tentent de créer une organisation fondée sur les principes religieux, de transformer le monde islamique en une région international indépendante dans le cas de cette réalisation le monde islamique contredira au monde entire.C’est un projet de la réalisation du programme “l’union musulmane”, qui est fondé sur le slogan “tous les musulmans sont des frères”. Les musulmans de tous les pays malgré leurs differences éthniques raciales sont les mêmes et fondent une généralité ou une collectivité “oumma”. On peut qualifier leur idéologie comme panislamisme qui prèche l’idée de l’union de tous les musulmans du monde ou l’idée d’un pays commun ou dans la confération des pays différents7 . Il faut marquer que le panislamisme comme une doctrine politique est investi dans la conception politique de l’Empire Ottomane au début des années 1860 au moyen de la presse. Le but principal du panislamisme était le renforcement de l’empire ottomane et du sultan comme le leader religieux et politique pour des peuples musulmans non seulement dans les cadres des peoples turcophones, mais aussi dans l’empire musulmane. Voilà pourquoi le rôle de la Turquie était important avant la création de l’OCI dans la solidarité islamique et dans le mouvement de l’union. L’empire Ottomane symbolisait l’idée du conflit du pays théocrate musulman et le sultan turc était le calife des Sunnites. La disparition8 du dernier califat islamique de l’Empire Ottomane a provoqué le mécontentement aux partisans du panislamisme et du islamisme. Les principes du laïcisme9 et nationalisme sont reservés dans l’idéologie d’Etat de la Turquie. La religion s’est séparée de l’Etat, les instituts du sheik ulislam et du ministère des wakfs se sont dynamités, islam n’était plus la religion d’Etat et une idéologie. Il faut remarquer que tout cela a eu une influence importante sur l’union islamique et a déchiré l’activité de la solidarité et du mouvement de l’union. Le monde musulman s’est uni de nouveau après de sentir la consequence de cette séparation et il a fondé l’OCI en1969. Il faut faire attention à laquestion de la participation de la Turquie au conférence en raison de laquelle les pouvoirs du pays étaient devant un dilemma. La Turquie a participé néanmoins au sommet de Rabat, et le premier minister du pays Souleyman Demiry a qualifié le rencontre comme politique et pas religieux où la Turquie devrait discuter seulement les questions de la mosquée al-Aqsa et du Jérusalem. Pendant le rencontre le premier ministre a remarqué que son but est de trouver de nouveaux alliés dans le monde islamique, d’établir des liens de voisinage, tandis que la direction de la politique extérieure de la Turquie n’allait pas changé10 . Ainsi que Demirey a remarqué que l’appartenace ne doit pas contredire aux fonds laïques du régime d’Etat11.
La raison d’une telle position evasive était la collaboration avec le monde islamique contredisant aux principes du monde laïque qui étaient affirmées par Quémal Attaturc.Mais si la Turquie ne participait pas aux travaux de l’organisation, les relations avec le monde s’aggraveront, ce qui l’isolerait de la région proche-orientale, le dilemma était present dans la vie sociale interne de la Turquie quand les partis et les regroupements se trouvant sous les idées islamiques ont commencé à agir.
Jusqu’aux années 70 la Turquie se présentait aux sommets de l’OCI au niveau du minister des affaires étrangères, mais la conferénce islamique des ministres des affaires étrangères des pays membres elle s’est présenté au niveau du premier adjoint du minister des affaires étrangères.
Après le résultat de la baisse certain du cours pro-occidentale (avant tout pro-américaine) a eu lieu le rapprochement avec des pays du Proche-Orient. Particulièrement au début des années 70 et 80 les relations de la Turquie avec les Etats- Unis s’étaient aggravées en 1974 l’armée turque a envahi Chypre, après cela en 1975 Washington a mis l’embargo à la Turquie pour l’approvisionnement de l’arme. Après l’envahissement de l’’île la Turquie a commencé à légaliser le problème à la voie diplomatique. La Turquie a utilisé le moment en comparant que l’OCI peut être le soutien des intérêts des peuples musulmans qui a aidé l’invasion turque à Chypre. Depuis cela Ankara met la question de la Chypre dans l’ordre du jour des questions politiques pendant les rencontres de l’OCI. C’est à dire l’une des raisons pour le développement des relations avec Palestine et la Turquie essaye de gagner le cœur de cette organisation était le problem de la Chypre. Au résultat de cela en 1978 on a ouvert la Représentation de l’organisation de la libération de la Palestine, et en 1988 la Turquie a connu l’indépendance de la Palestine.
Il est juste que la Turquie en ne pas négligeant les formules de l’ONU, évidemment évitait de connaître “la République turque de la Chypre du Nord”; mais on peut comprendre selon les formules de la Chypre que l’organisation exprime sa sympathie envers l’indépendance de RTCN. Il faut remarquer que depuis 1979 jusqu’à nos jours la collectivité turque de la Chypre participe aux travaux de l’OCI au statut de l’observateur et qui prétend à devenir un jour l’adhérent.
L’autre circonstance qui a joué un role important dans l’affaire du développement des relations de la Turquie avec les pays adherents était le facteur économique.
La puissance et l’influence de l’organisation sont liées avec le facteur que les pays adherents ont des ressources naturelles (surtout du pétrole et du gaze), ainsi que des moyens humains et financiers. L’élargissement et renforcement des liens économiques et commerciaux ont contribué à l’approche des positions de l’Ankara et de ces pays autour quelques questions. Ainsi ,au Maroc dans les cadres d’une conférence convoquée à l’occasion du problème du Jérusalem(au mois de septembre , 1980), le ministre des affaires étrangères de la Turquie I. Turqumen a soutneu toutes les decisions de l’OCI contre les actions de Tel-Aviv. De plus le gouvernement de la Turquie a baissé le niveau des relations diplomatiques avec l’Israël en diminuant la grade de l’ambassadeur jusqu’au niveau de deuxième secrétaire12. Les recherches et l’assimilation du nouveau marché de consmmmation sont devenues la direction importante de l’économie extérieure du pays. La voie de l’élargissement et du renforcement des liens de la Turquie avec l’OCI contredisait la direction traditionnelle du pays vers Occident, pourtant au point de vue de ses intérêts économiques c’était rationel et justifié. En même temps la Turquie a joué un rôle decisif dans l’approvisionnement commercial, financier et industriel. Il faut remarquer que le president de la Turquie est le dirigeant permanent du comité permanent de la collaboration commercial économique (COMCEC).
Dans l’OCI la Turquie a une certain influence dans l’approvisionnement de la collaboration politique. En 1922 la Turquie a fait des efforts pour convoquer la cinquième séance extraordinaire de l’OCI dont l’ordre du jour était la situation de la Bosnie–Herzégovine. L’OCI a proposé son aide la population locale musulmane qui était sous la violence des forces serbes. 2 mois après la Turquie s’est adressée à l’ONU pour convoquer une séance extraordinaire du Conseil de la Sécurité dans les cadres de laqelle on allait discuté comment mettre fin à la question du” filtrage éthnique”.
Comme on voit la signification de l’organisation de conférence islamique pour la Turquie n’était pas essentielle, mais en meme temps n’était pas aussi negligé. La diplomatie turque a essayé de trouver les methodes pour faire servir cette organisation à ces intérêt politiques. Si jusqu’à 21 e siècle la Turquie limitait son activité à l’OCI, maintenant elle change sa manière d’agir.
Dans la deuzième partie de l’analyse nous reprendrons les facteurs de ces changements, nous élucideron l’intégration active de la Turquie à l’OCI, ainsi que nous présenterons notre note sur les résultats du treizième sommet islamique.
1 V. Baybourdian “ Islam et ses manifestations politiques et idéologies dans la politique des pays musulmans et dans les relations internationales”, page 26.
2 Le roi Fayçal de l’Arabie Saoudite s’est exprimé en une telle proposition le 25 d՛août 1969 , dans les cadres du sommet des ministres des affaires étrangères de 14 pays arabes au Caire.
3 Au mois de mars en 1970 a eu lieu le rencontre des ministres des affaires étrangères des pays islamiques à Djeddah ,une ville de l’Arabie Saoudite . On a décidé que la résidence du sécretariat principal doit être temporairement Djeddah jusqu’à la libération de Jérusalem.
4 A. Pachayan , page 65
5 Pour lire sur le conflit israëlien-palestinien regardez А.Д. Эпштейн “Израильтяне и палестинцы: от конфронтации – к переговорам и обратно”, Мосты культуры/Гешарим, 2008.,
6 А. Пашаян, Новые тенденции в межисламских отношениях, Ереван 2000г., стр. 36.
7 V. Baybourdian “ Islam et ses manifestations politiques et idéologies dans la politique des pays musulmans et dans les relations internationales”, page 42
8 Le 3 mars 1924 on a adopté les lois sur la dirparition du califat et sur la déportation de la Dynastie ottomane de la Turquie, et en avril la constitution du pays. La république de la Turquie est devenue l’une des premières républiques laïques et nationals. S. Baghdasarian “ Le régime politique de la Turquie en 1920-1930”, Erevan ,2001
9 Laïcisme(en turc-laiklik)- la laïcité, système qui exclut les églises de l’exeecice du pouvoir politique.
10 Aykan, Mahmut B., 1994,“Turkey’s Role in The Organization of the Islamic Conference: 1960– 1992”, Vantage Press: New York pg 65
11 Beucoup de pays membres de l’organisation utilisent actuellement le régime laïque, la Turquie en profite comme premier pays laïque islamique.
12 Иванова И.И., «Ближневосточная политика Турции: картина прошлого (1980-2010) и нынешние очертания», стр. 51, Сборник статей. “Ближний Восток и современность”. Выпуск сорок третий. М. , 2011.
Bibliographie:
- Ա. Փաշայան, Իսլամական կոնֆերանս կազմակերպությունը, նպատակները, գործունեությունը, դիրքորոշումը ղարաբաղյան հակամարտության նկատմամբ, Երևան, 2002թ.:
- Վ. Բայբուրդյան, «Իսլամը և նրա գաղափարական-քաղաքական դրսևորումները մահմեդական պետությունների քաղաքականության մեջ և միջազգային հարաբերություններում», էջ 26-54, Մերձավոր և Միջին Արևելքի Երկրներ և Ժողովուրդներ, Հ. 25, ՀՀ ԳԱԱ Արևելագ. Ինստիտուտ, Երևան, 2006:
- Ս. Բաղդասարյան, Թուրքիայի քաղաքական համակարգը 1920-1930-ական թթ., Եր., 2001:
- Ա. Հովհաննիսյան, «Թուրքիա. ազնիվ միջնորդություն, թե՞ քաղաքական սակարկություն», էջ 347, Թուրքագիտական և օսմանագիտական հետազոտություններ VI, ՀՀ ԳԱԱ Արևելագիտ. ին-տ, Երևան, 2009:
- Ս. Բաղդասարյան, «Թուրքիայում արդիականացման ընթացքի և քաղաքական իսլամի դերի հարցի շուրջ (1970-2000-ական թթ.)», էջ 39, Մերձավոր և Միջին Արևելքի Երկրներ և Ժողովուրդներ Հ. 22. ՀՀ ԳԱԱ Արևելագ. Ինստիտուտ, Երևան, 2003:
- А. Пашаян, Новые тенденции в межисламских отношениях, Ереван 2000г..
- Иванова И.И. «Ближневосточная политика Турции: картина прошлого (1980-2010) и нынешние очертания», стр. 51, Сборник статей. “Ближний Восток и современность”. Выпуск сорок третий. М. , 2011
- А.Борисов, Организация политические аспекты, ,,Народы Азии и Африки”, Москва 1983г..
- Н.Жданов, Исламская концепция миропорядка, Москва 1991г..
- Aykan, Mahmut B., 1994, “Turkey’s Role In The Organization Of The Islamic Conference: 1960 – 1992”, Vantage Press: New York.
- Bolukbash Suha. “Behind the Turkish-Israeli Alliance: A Turkish View”, Journal of Palestine studies 113. Autumn 1999.
- Sahar, Al Bahr, “Reforming the OIC”, Al Ahram Weekly Online, 21-27 July 2005, http://weekly.ahram.org.eg/2005/752/in4.htm
- Sami Kohen, “Dış politikada değişen ne?’’, Miliyet. 06.11.2009, http://www.milliyet.com.tr/Yazar.aspx?aType=YazarDetay&ArticleID=1158745&AuthorID=58&Date=06.11.2009
- “The Republic of Turkey and The Organization of The Islamic Conference,, http://www.mfa.gov.tr/the-islamic- conference– _oic_.en.mfa
- Final Communique of 20 th Session of ICFM
- ԻՀԿ-ի պաշտոնական կայքէջ, http://www.oic-oci.org/.
Auteur: Arminé Muradian (Armine Muradyan). © Tous droits résérvés.
Traduit par Izabela Tshagharyan.