La crise ukrainienne: Partie 3

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    Les sanctions et la résonance internationales

    Presque dès le début de la crise on s’est vu distincte la différence des intérêts et des approches d’un part entre l’UE, les Etats-Unis et ses alliés d’autre part de la Fédération de Russie. Finalement ces différences se sont transformées en affrontement politique évident. Les alliés occidentaux ont commencé appliquer les sanctions économiques contre la Russie, dont la Russie a répondu à la même façon. Les sanctions de l’UE comprennent tous les armes et les armements l’embargo qu’on vende à la Russie. Les sanctions interdisent aussi la vente des technologies indispensable pour la recherche des biens à double usage, de l’extraction du pétrole et du gaz dans l’Arctique et dans les gisements de schiste.

    En réponse à des sanctions appliqués contre la Russie, le 6 août, par l’ordre du président de la Russie l’importation des produits agricoles: la viande de bœuf, du porc, de l’oiseau, du fromage, des fruits et du lait a été interdit en Russie pour 1 an des pays suivants: l’ Amérique, les pays de EU, le Canada, l’Australie, la Norvège. Aux mêmes jours, la Cour européenne des droits de l’homme du Strasbourg a pris une décision au profit de la compagnie pétrolière «Youkos», contre la Russie, selon laquelle la Fédération de Russie doit indemniser 1,86 milliards d’euros aux actionnaires de «Youkos». Mais «Youkos» avait demandé 98 milliards d’euros.

    Les sanctions occidentales, qui ont été appliqué en trois étapes, ont influencé principalement sur les citoyens ordinaires et sur le domaine financier: le rouble s’est dévalué sérieusement, a eu lieu l’inflation brusque. Il faut noter que les sanctions économiques imposées à la Russie n’ont pas eu les conséquences attendues. Les problèmes sociaux ne sont pas transformés aux contestations politiques, et cela a été allié avec les particularités psychologiques des peuples de la Russie, et avec l’irritabilité des ressources collectives (les guerres nationales et les Grandes guerres nationales, et en générale toutes les tentatives internationales pour faire la pression sur la Russie ont emportés le patriotisme, le pro-gouverne mentalisme et l’unanimité dans ce pays). Une autre acquisition pour la Russie était l’acquisition du paquet décisive des actifs de quelques entreprises gigantesques par l’État. Au point de la dévaluation du rouble et de la récession économique, ses actifs sont dévalués et les actionnaires ont commencé à les vendre rapidement. Profitant de l’occasion l’État les a achetés par les moyens des réserves d’État, établissant la surveillance d’État.

    Observons quelles pertes auront les pays occidentaux d’après le résultat des sanctions établis par la Russie. Ceux-ci peuvent causer du mal de 6,7 milliards d’euros à l’UE (c’est quantifié par la compagnie financière néerlandaise (ING)): mettant en danger les 130 mille emplois à travers l’Europe. Au lieu de cela, l’économie russe était beaucoup plus sensible envers les sanctions, d’ailleurs jusqu’à présent il n’y a pas un calcul authentique et professionnel, sur les pertes causés à l’économie russe.

    Le 15-16 novembre 2014 a eu lieu la rencontre de la Grande 20 dans la ville australienne Brisbane. Analysant l’attitude envers Poutine: la réception froide, le contenu des conversations avec les premiers ministres du Canada et de la Grande-Bretagne, cloisonnement etc, nous venons à la conclusion, que parmi les autres sanctions a commencé à être utilisé pour faire pression sur Poutine personnellement dans la lutte politique expansionniste de la Russie. D’outre cela, la Russie est évidemment hors du déroulement géopolitique, pour la simple raison, qu’on ne le tient pas compte. L’esprit politique russe a eu tort, estimant que la position politique et économique de la Russie est très grande dans le monde entier et que sans la Russie aucun processus géopolitique ’ne peut pas se réaliser. De ce point de vue, il n’y a pas besoin d’explications: dans les étapes de la prise des décisions politique et dans ’les applications la Russie est absente il y a longtemps, et l’économie été toujours le côté faible de la Russie. Ainsi, la Russie est le 8ème du monde par son PIB, constituant 2% du PIB mondial, ainsi que le PIB des États-Unis, de l’UE et du Japon constituent 53,4% du monde. Sans le revenu qui se produit le bloc de pétrole et de gaz la Russie reste hors du top vingt, égalant à peu près aux résultats de la Suède. Le rouble est répandu dans le commerce mondial à 00.2%, et sa stabilité est liée entièrement avec les prix du gaz et du pétrole.

    La politique élite de la Russie ne cherche pas les voies évidentes contraire au droit et nuisible pour la correction de la politique, mais en construisant les axes imaginaires avec la Chine. La parole concerne aux médias et les hommes qui ont exagéré le contrat russo-chinois (21.05.2014), dont le prix est 400 milliards dollars pour 30 ans (presque 13 milliards de dollars pour an). Pour comprendre l’insignifiance de ce contrat passons aux acquisitions de la Chine pendant le sommet de Brisbane (15-16.11.2014). La Chine a gardé sa position sur le marché africain, avec lequel la circulation dépasse russo-chinois, a signé des contrats avec l’Australie et avec d’autres pays du bassin Pacifique. Les nouveaux contrats ont également apparu dans les relations chinois-japonaises. Ils ont parlé pour la première fois du grand projet de «la nouvelle route de la soie», dont la Russie participera, mais on ne sait pas encore comment. Chaque pays marqué dépasse séparément les volumes du contrat du gaz chinois-russe.

    Les conséquences

    1 million de personnes déportés: 634 000 intérieurs, 594.000 extérieur, plus de 5000 habitants tués, plus de 8.000 soldats tués, plus de 10.000 blessés graves, telles sont les conséquences de la crise et de la guerre en Ukraine.

    La confrontation politique et économique, dont nous sommes témoin, dans les relations de l’Est-Ouest on peut décrire par le terme «une nouvelle guerre froide mondiale» les trois dernières années. Cet un nouveau type de la guerre, qui est qualitativement différent de ses précédentes. Après la création de l’arme de destruction massive, le danger des grands conflits internationaux «chauds» est disparu. Et si la classique «guerre froide» est une course aux armements, l’ensemble des conflits locaux «chaud» et la lutte de la propagation des systèmes, donc la moderne «guerre froide» (novum bellum frigidum), se caractérise par la synthèse des finances, par des instruments internationaux économiques, par des coalitions économiques, par des ressources (essentiellement énergétique) et de nouveau par des conflits locaux «chaud».

    Ce conflit a rendu clair les buts généraux et régionaux des parties. La Russie tâche de garder la neutralité des anciens pays de l’URSS, et plus désirable d’établir des relations fédérées se guidant sur les idées de l’eurasisme. Le but régional pour les États-Unis est semer les changements politiques, culturels et d’orientation dans les pays qui sont sous l’influence de la Russie, et au sens général la conservation de l’hégémonie mondiale, qui réalise avec succès les États-Unis. Durant tout le conflit était visible le professionnalisme de la Russie, la capacité de se repérer très vite et prendre des décisions brusquement, mais qui sont les avantages classiques des régimes autoritaires. Il est devenu évident, que tout le système politique de la Russie est appuyé sur une personne, ce qui est le côté faible de la Russie moderne.

    L’une des conséquences de la crise était la perte permanente et où à long terme de l’Ukraine par la Russie: d’un pays le plus grand, qui se trouve dans la zone d’influence russe, l’émergence d’atmosphère de l’haine entre des peuples voisins et l’isolation internationale et culturelle de la Russie. La participation non active des alliés de la Russie dans le conflit, a rendu clair la solitude géopolitique de ce dernier. Contre cela la Russie a acquis la Crimée.

    Au sens général nous sommes les témoins d’un événement historique grave: depuis le 18ème siècle, la Russie n’avait fait jamais la guerre, si proche de ses frontières vitales, perdant cette guerre. La Russie, comme on voit, ne compte pas entre les économies surpuissantes du monde, et qui perd la lutte géopolitique, même près de ses frontières, il continue de montrer les ambitions politiques prétentieux, qui sont les tendances impérialistes du peuple russe, et la conséquence de la volonté et des désirs du chef de la Russie, étant très souvent loin de la vérité.

    Il faut remarquer, que les ondes de la démocratisation et d’occidentalisation n’étaient jamais tant proche de la Russie: la lutte ne marche pas pour la République tchèque, qui le membre de l’UE, ni pour le pays voisin des États-Unis: le Mexique, mais on conteste la question de l’Ukraine, qui est le voisin immédiat et grand, la majeure partie de conscience historique pour la Russie, ce qui est déjà une défaite pour la Russie.

    En raison de la crise d’Ukraine, il est devenu possible de présenter la situation géopolitique et la distribution des forces d’une manière plus simplifiée, malgré toutes les prévoyances: le monde reste pro-américain, qui est convenu avec l’absence d’un autre centre de force.



    Auteur: Areg Kochinyan. © Tous droits réservés.

    Traduit par Gayanée Kirakossian.