Volonté, art, recommencement: Partie 3

Photo: www.unoosa.org
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Moment salidai

Pendant son histoire l’humanité a crée des idéologiesii différentes qui à leur tour ontformé des systèmesmondiaux, des religions, des systèmes d’administration etc. Les idéologies ont eu des suppositions et des directions trop différentes et même contradictoires. De plus, dans l’histoire, une partie considérable des conflits avec la distribution et le reportage des ressources, a eu aussi un caractère idéologique (les croisades, la deuxième guerre mondiale etc). Chaquefait anthropique pas matériel, patriotisme, liberté, bonheur, s’exprime de toute façon dans les idéologies. Cependant, avec toutes les distinctions, une chose est générale chez tous: c’est la ressemblance de leurs histoires. Toutes les idéologies ont les étapes de leur propre histoire, ce sont: émanation, maturation, diffusion, essor, popularisation, exagération, décadence, chute. Et en outre, dans les différentes sociétés, elle peut être exprimée d’une manière plus marquante à différentes attitudes et étapes. Le fait est qu’à nos jours, surtout dans les sociétés portant la civilisation occidentale, l’idéologie anthropocentrique est arrivée au niveau d’extrémité. Le critère et le but de tout est considéré l’homme comme un individu, ses passions et ses désirs.

Les systèmes et les valeurs libéraux-démocratiques, en jouant leur rôle exclusivement progressif et historique, aujourd’hui sont devenus le catalyseur du conflit des intérêts de la société (en dernier degré, de l’humanité) et de l’individu. Ici se trouve l’une des racines de tous les problèmes présentés jadis. Si le système est construit d’une façon pour servir l’individu, pouvoir satisfaire tous ses besoins, ses désirs et ses caprices, donc il est condamné à stagnation, surtout s’il est arrivé à l’extrémité. L’élévation de la qualité de la vie de l’individu comme un but, comme un rêve social, mène à l’aisance au niveau purement matérialiste, mais peu à peu il affaiblit aussi le module de la vie dans l’homme. La grandeur de ce dernier est inversement proportionnelle à la satisfaction de l’individu, car celle-ci, normalement, est le résultat de la réalisation des tendances et des buts. Et comme on déjà sait, dans la description de la volonté on observe l’impératif intellectuelle, l’esprit orienté et raisonnable qui aspire à la réalisation du but. En cas de l’existence ou de l’accessibilité facile de ce dernier, le module de volonté diminue déjà spontanément, et pour les larges couches sociales, la satisfaction s’identifie avec l’assurance matérialiste. L’autre part devient éloigné et pas compréhensible, et dans les circonstances du principe populaire, du pouvoir de la majorité, il devient aussi un groupe ayant moins de droit de voix (sans compter,bien-sûr les voies de manipulation).

C’est à cause de ce problème intérieur que je me laisse à insister qu’à la suite de l’exagération des idées, les publics libéraux-démocratiques développés d’aujourd’hui sont condamnés à stagnation, car en assurant l’aisance matérielle de la grande partie du public, comme on a déjà présenté, ils affaiblissent le module de volonté de ce même grande partie. Dans les sociétés populaires domine enfin la majorité, et il se trouve que la partie formant le pouvoir en pays est la majorité en volonté mutilée et affaiblie, ce qui aura assurément ses conséquences.

Cependant, ici il y a un autre moment: tant que la tâche suprême du système est la satisfaction des désirs et des besoins de l’individu, les sciences et l’art aussi sont cloués à ce problème. Et si en cas de l’art il s’exprime par la crise de la perception (pour les raisons décrites déjà dans les anciennes parties et ici), donc il y a un autre problème dans la sphère des sciences.

Pendant les 3-4 dernières décennies l’existence des conquêtes et des acquisitions scientifiques sans précédents est incontestable, qui, cependant, en se sacrifiant à la centralisation extrême de l’individu, sont aussi dirigées (et plus souvent servent artificiellement) vers la satisfaction des besoins de l’individu. La reservice de la science à l’humanité, comme une espèce biologique, et pas comme un individu, serait un progrès. Enfin, le vice versa de l’élargissement de l’aréal de la résidence d’une espèce biologique est la régression et la possibilité de la destruction de ce dernier. Et nous, comme une espèce biologique, nous avons cessé il y a longtemps le processus de l’élargissement de l’aréal de la résidence. Le progrès pour l’humanité, comme une espèce biologique, est une nécessité, nous sommes les seules espèces de la vie raisonnable qui nous est connue, et la mission de la diffusion de la vie raisonnable (et pour l’instant aussi de la vie en général) est mise sur nos épaules.

Ici il est possible de trouver la voie de l’élimination du problème soulevé, de l’affaiblissement du module de volonté. L’étude de l’univers est liée à la promotion sans cesse, au progrès infini, comme technico-scientifique ainsi que de l’homme comme un organisme vivant et un être logique. Et la tendance du progrès infini est une lutte sans cesse, ce qui à son tour est un stimulant bien ajusté pour l’élévation du module de volonté. J’observe bien à propos de citer les paroles de F. Nietzsche: «Ne convoitez pas la paix, mais trouvez Votre adversaire, menez Votre guerre vous- même, la guerre pour Vos pensées…»

C’est la lutte qui est le meilleur élément le plus inventif et le plus créatif de la nature humaine, mais aujourd’hui on a créé un système qui étouffe consciemment cet élément en nous amenant à la tendance de la paix commune et du compromis. La guerre ne doit pas être entre les gens, elle doit être contre le monde sans bornes entourant les gens pour sa conquête, pour sa colonisation et son peuplement, pour notre progrès biologique, mais elle doit exister. Le développement de la vie quotidienne et la satisfaction de nos besoins menus et individuels ne doivent pas devenir le but de la grande partie de l’activité. Pour s’accommoder à la réalité et à la conquête nouvelle, l’homme doit cesser de penser comme individu et passer comme une totalité biologique, comme une manière pour penser. Le bonheur personnel ne doit pas être le but de toutes les choses, il doit en être le résultat et le fruit. Le but personnel de chacun de nous est, bien sûr, notre affaire personnelle, mais le but systématique général ne doit pas être le bonheur des individus, mais le progrès du système.

Avec cette analyse composée de trois parties on a essayé de présenter le problème profondément fondamental existant dans le monde qui nous entoure (au moins dans sa partie occidentale) et mes approches dirigées vers sa résolution. La base du problème est, sans doute, dans la volonté, et l’art et d’autres directions et concepts décrits ont été pris à titre d’exemples pour mieux décrire la gravité et la fréquence du problème. Je voudrais ajouter que, naturellement, je n’ai pas encore l’image mentale finale et totale du problème existant, ainsi que la recette détaillée de sa résolution. Actuellement, il n’y a que l’idée, l’attouchement et l’idéal de l’issue possible du problème. Le reste à l’avenir, ce qui est un thème d’un travail beaucoup plus vaste.


Bibliographie

  1. Фридрих Ницше, Так Говорил Заратустра, Минск, Харвест, 2005
  2. Новая философская энциклопедия, http://iph.ras.ru/enc.htm
  3. Основные направления и течения философии с их представителями,
    http://studme.org/1667011917702/filosofiya/osnovnye_napravleniya_techeniya_filosofii_predstavitelyami
  4. Encyclopedia Britaica, http://www.britannica.com/


[i] En latin: le moment de l’issue, la possibilité de sortir de la situation crée.

[ii] Un système des idées et des points de vue qui reflète l’attitude de différents couches et des groupes de la société envers la réalité, exprime leurs profits radicaux, leur mentalité et leurs demandes.


Auteur: Areg Kochinyan. ©Tous droits réservés.
Traduit par Lilit Khalatyan.