On attend les changement dans le système bancaire

Le système bancaire en Arménie dans les années après la crise

Il est indiscutable que le fonctionnement efficace et ininterrompu du système bancaire a une importance principale pour lʼéconomie de l’Etat. C’est pourquoi les banques occupent une place centrale durant les époques.

Le système bancaire de l’Arménie n’est pas une exception. Les recherches sont nombreuses (et scientifique, et de vulgarisation) où les chercheurs analysent, révèlent les conformités à la loi, essayent de prévoir les directions suivantes du développement du système bancaire, ils proposent les directions fondamentales du développement du système.

Ci-dessous, essayons dʼanalyser et de comprendre, quels changements ont-ils eu lieu dans notre système bancaire pendant les dernières années, et quels sont les changements quʼon attend?

A cause de surdéveloppement des titres du marché secondaire aux États-Unis en 2008 le pays s’est trouvé dans une crise économique et il s’est rapidement entrainé dans lʼéconomie mondiale: en résultat beaucoup de compagnies puissantes internationales et les banques commerciales sont tombées en faillite. Bien que lʼéconomie de lʼArménie a tremblé de cette crise, néanmoins contrairement à de nombreux pays, le système bancaire de lʼArménie n’a pas assumé les pertes essentielles. Au premier coup d’oeil, il peut sembler que cʼest une phénomène positive, mais c’était le résultat de ce que le système bancaire nationale ne se soudait pas suffisamment de lʼéconomie, c’est–à–dire pour faire des affaires en tant que la source de financement n’est pas prioritaire. Sauf mentionnés ci-dessus les produits de consommation interne en Arménie sont importés (le solde de la brute de l’exportation et de l’importation est négatif). L’une des causes de la fermeté de la stabilité du système financier est également ce que le niveau de capitalisation du système bancaire en Arménie est assez élevé (par cet indice la Republique dʼArménie dépasse la majorité des pays de la CEI). Il y a beaucoup dʼautres facteurs, dont l’analyse sera la répétition et ce nʼest plus actuel.

Réagissons aux problèmes du développement du système bancaire après la crise. Sans doute le problème prioritaire dans l’économie pour chaque système bancaire est l’assurance de la stabilité des prix et son renforcement. Et lʼArménie ne fait pas une exception: cela témoigne la politique adoptée récement par la Banque centrale de la Republique dʼArménie qui est principalement adressée au domptage de la hausse des prix et au maintien de la stabilité du système financier. Au début de novembre 2014, ont été remarqués les tendances de la dévaluation du drame et ce phénomène est devenu de plus en plus intense.

Les démarches entreprises par la Banque centrale

Pour affaiblir cette situation la Banque centrale a commencé à appliquer les interventions monétaires des instruments indirects de la politique de crédit: satisfaisant la demande pour une partie de dollar. Déjà en décembre, la Banque centrale a entrepris une démarche plus catégorique, fixant le normatif de stockage 24% au lieu des 12% envers les moyens engagés par devises. C’est-à–dire la banque devait faire le stockage du 24 points sur chaque 100 points des moyens engagés par devises dans la Banque centrale. Le jour suivant de cette decision le cours du dollar américain a diminué environ 30 dram, en devenant 497 dram (les observations personnelles de l’auteur). Cela a eu une grande influence sur le processus de la régulation de cette question, car de cette manière la Banque centrale a entraîné le dram de l’économie, équilibrant lʼoffre et la demande de la devise dans le marché. Certaines banques ont augmenté les taux des dépôts monétaires pour satisfaire la demande de normatif augmenté deux fois (ils sont montés jusquʼà 17%).

En parallèle au maintien de la stabilité, la concurrence est l’une des condition la plus importante pour chaque domaine de lʼéconomie. Lʼavis que la concurrence dans la domaine bancaire est un phénomène inconditionnellement positif, est un peu plus primitif, en comparant avec la concurrence dans les autres domaines. Il y a longtemps que le double effet de la concurrence sur la stabilité du système bancaire s’est établi sur la base des recherches théoriques et empiriquesi.

Voilà la question principale: est-ce que la concurrence intense apporte une stabilité supplémentaire, ou elle conduit vers la stabilité fragile. Dans la littérature économique il y a deux points de vue polarisés sur cette question. D’après l’un de ces points l’accroissement de la concurrence affaiblit le pouvoir de marché, en raison duquel tombe la marge de pourcentage de la banque, par conséquent le revenu de la banque. Cela oblige à la banque de prendre sur lui les risques plus élevés, créditant les projets risqués, qui a son influence sur la stabilité de la banque.

D’après l’autre point de vue, le niveau convenable de la concurrence ne permet pas aux banques de fixer leurs propres prix de service (les taux des crédits et des dépôts). Cela dicte le marché et en ce cas les banques sont les preneurs de prix (price takers). Ces prix ne sont pas risqués, par conséquent le risque de crédit diminue (les banques adoptent les critères plus sûrs de crédit), en résultat la stabilité du système bancaire augmente. Il sʼavère que le corps régularisant le domaine doit habilement manœuvrer entre d’un part favorisant la concurrence, dʼautre part maintenant la stabilité.

Dans le monde actuel les tendances de consolidation des systèmes bancaires se tracent clairement.  En plus, les observations et les recherches montrent que les systèmes bancaires s’étendent vers l’oligopole comme les systèmes bancaires des pays développés, ainsi que les systèmes bancaires des pays en développement, plus precisement vers l’oligopole différenciée (par les services hétérogènes). Une partie sensible des chercheurs croient que l’oligopole est le meilleur type du marché de point de vue de la saine concurrence.

Condensation «des règles du jeu»

Dans le contexte remarqué au-dessus, nous trouvons qu’il faut revenir sur la décision prise par la Banque centrale le 30 décembre 2014, selon laquelle à partir du 1er janvier 2017 le capital minimal sera de 30 milliards au lieu des 5 milliards à présent. La Banque centrale a liée cette décision avec la nécessité de la promotion de fusion et du grossissement des banques. En cercle de ce sujet en Arménie ont eu lieu les recherches par N. Muradyan, d’après les recherches empiriques lʼauteur explique clairement la nécessité de consolidation dans le système bancaire: la concurrence entre les grandes banques sera plus intense, en résultat la qualité des services augmentera et les services bancaires seront servis plus accessiblement. La consolidation est importante pour obtenir l’effet de l’échelle et elle sera un levier influent pour l’augmentation du niveau de la concurrence.

Il était évident que certaines banques ne pouvaient pas compléter leur capital, en raison d’augmentation du capital normatif minimal de 6 fois, et les processus de la consolidation prenaient leur élan et qui à son tour, nous croyons, doit apporté l’intensité de la concurrence.

Il y a beaucoup dʼopinions contradictoires sur ce sujet entre les experts. Certains insistent que la diminution des banques ne peut pas apporter l’augmentation de la concurrence. Le chef du bureau d’Erevan de la banque européenne pour la reconstruction et le développement Mark Davis a réagi dans son interview du changement de la demande normative de la Banque centrale, en disant que le regroupement des banques apportera un fonctionnement plus fort, plus efficace et plus expérimenté des banques. Ces banques pourront engager les sources de financement plus abordable, ils pourront faire les dépenses moins conforme à leur capital, et en plus ils pourront proposer les crédits des taux plus bas aux clients pour une période de remboursement plus longue. Pour entrer en concurrence il nʼy a pas besoin d’avoir 21 banques, en particulier, pour un pays comme l’Arménie. Les banques les plus grandes entreront en compétition et abaisseront les dépenses dʼemprunt.

Quʼest-ce quʼil est arrivé pendant cette période? A la fin du troisième trimestre de 2016, les deux banques d’Arménie ont décidé de quitter ce domaine, la ProCredit Bank a été vendue à Inecobank, qui avait le capital allemande et la BTA Bank a fusionné avec ArmEconom Bank qui avait le capital kazakh (plus tard, elle a été vendu à la même banque). En cercles professionnels la vente d’une autre banque est en circulation active, et la fusion de deux banques. Les directions des autres banques ont déclaré quʼils doivent compléter leur capital jusquʼà la fin de cette année et fonctionner en Arménie.

Les conséquences de l’augmentation de capital

Complétant le capital, les sommes sous la domination des banques augmenteront, bien sûr, ils ne peuvent pas être distribuer immédiatement dans lʼéconomie. En résultat pour maintenir le rapport optimal entre le risque et le rendement, nous pensons qu’au début les banques achèteront  de nombreuses dʼobligations dʼÉtat (ce sont les sources principales de financement intérieur du déficit de budget d’Etat), certaines entre eux rendront la situation concurrentielle plus intense et proposeront les conditions plus accessibles pour le crédit (aussi par la diminution des taux). En résultat, sans doute, le niveau d’engagement du système bancaire dans le développement de  l’économie

augmenteraii. Au point de vue d’engagement des ressources ayant un plus grand capital, c’est–à–dire la moins demande d’engagement de lʼargent pour peu de temps, les banques réduiront les taux des dépôts proposés trouvant la nécessité de distribuer dʼabord ce qu’ils devront puis emprunter. Au contraire, ils auront l’excédent des ressources, par conséquent la diminution dʼefficacité des indices. Nous croyons que nous verrons des diminutions les taux des dépôts durant les mois octobre–novembre.

En résumant il faut souligner qu’on attend les grands changements et les déplacements dans le système bancaire de la Republique d’Arménie. Voyons quel rôle joueront-ils dans le processus de redressement de l’économie et est-ce que le gouvernement et la Banque centrale peuvent faire servir ces changements en faveur de lʼéconomie nationale.


i Allen F., Gale D., “AN INTRODUCTION TO FINANCIAL CRISES”, Wharton Financial Institutions Center, 2007, Working Paper No. 07-20, pages 1245-1284.

ii À la fin de 2015, la relation des actifs du système bancaire/ PIB a été 68,5%, et les crédits du système bancaire/ PIB 39.8% (source d’information: https://www.cba.am/). Par cet indice nous sommes très loin des pays de la région Europe de lʼEst.


Bibliographie

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Auteur: Narek Muradyan. © Tous droits réservés.
Traduit par Gayanée Kirakossian.


Narek Muradyan
Economiste, financier, économétricien, spécialiste de la modélisation bancaire, docteur en sciences économiques. Analyste de systèmes bancaires, spécialiste de l'automatisation des processus d'affaires bancaires et chef de projets avec une expérience de plus de 8 ans dans des organisations locales et internationales.