Il y a beaucoup d’articles sur la patrie perdue, sur les Arméniens qui y habitent, sur leur mode de vie, leur acquisitions et d’autres. Cependant notre société prête peu d’attention sur l’histoire et l’activité d’une telle communauté puissante qu’était celle de Bakou jusqu’à 1990 année. Avec cet article nous avons pour but de présenter la vie, l’histoire et la tragédie de la communauté arménienne à Bakou. Sauf cela, nous espérons qu’au moyen de cet article nous contribuerons à l’élimination des complexes de nos compatriotes émigrés de Bakou.
Bakou a été habité des temps anciens et on peut trouver les premières mentions sur Bakou dans les sources de V siècle. La ville se trouve dans la partie sud de la péninsule Apchéron et elle est riche de réserves de pétrole et de gaz naturel.
Et comment les Arméniens sont apparus à Bakou? En 500, le roi d’Artsakh, Vachagan Pieux, commande de construire la première église arménienne de Bakou, sur laquelle, malheureusement, on sait peu. Le géographe arménien de VII siècle, Anania Shirakatsi,avec les 12 régions de la province Paytakaran mentionne aussi Alti-Bagavan qui est identifié avec Bakou par l’orientalist Kerovbe Patkanian. L’orientalist-académicien Vassili Barthold, en faisant référence à l’historiographe persan de XIV siècle, Hamdallah Mustawfi, parle de l’existence possible de l’église arménienne là-bas, et le voyageur arabe de XV siècle, Rashid al Bakouvi, écrit que la plupart d’habitants de Bakou sont chrétiens. En 1789, avec les efforts deMarkos et de Zohrab Taroumyan de Siounie, ainsi que de Hovhannès et de Karapet Toumanyan de Shoushi, l’église Sainte-Vierge est fondée dans le Vieux Quartier.
Avec le temps, le nombre des Arméniens de Bakou s’augmente encore plus. En 1851, à Bakou ayant 7431 habitants, les Arméniens forment 5,5% de la population, et d’après les données de recensement de 1897 année, le nombre général de la population de Bakou est 111.904, dont les Arméniens sont 17%.Les Arméniens ont vécu dans les quartiers séparés et dans les habitations prés de a ville, ils ont eu aussi une large participation aux postes de direction de la ville. Au milieu des années 1840 le maire de Bakou était Pavel Arghoutyan de Parsadan qui, plus tard, de 1849 à 1850, travaillait comme juré dans le département provincial de Chamakhi. Pendant les années de la direction du maire Stanislav Despot-Zenovich, le membre de l’administration municipale et l’adjoint au maire était Christapor Antonyan. Les 13 des 17 membres du Conseil des Aînés dirigeant la réunion publique de la ville, étaient arméniens, et le président était Grigor Tsovinyan. Ajoutons aussi, que les pays étrangers qui avaient des intérêts à Bakou, nommaient les Arméniens comme leurs représentants. Par exemple, en 1908, les consuls de Belgique et d’Italie étaient les Arméniens. Les représentants autorisés de différentes compagnies russes et européennes aussi étaient les Arméniens. Avec leur présence les Arméniens contribuaient au progrès de la ville dans toutes les sphères, à commencer par la culture jusqu’au commerce. Ce sont les circonstances qui en parlent que les Arméniens sont les premiers à Bakou
- À imprimer le livre («Les événements des Indiens dans les îles inhabités, traduit par Avag Grigoryan, 1872).
- À imprimer le journal («Le monde arménien», «Bakou»,1877-78, le rédacteur-éditeur Stepanos Stepané).
- À ouvrir une imprimerie (en 1870, près de la bibliothèque de la Compagnie Humaine de Bakou).
- À ouvrir le cabinet de lecture (En 1880, la Compagnie Humaine de Bakou).
- En 1897-1907, pour la première fois dans le monde, le pipe-line Bakou-Batoumi a été construit par les industriels arméniens (Alexandre Mantashyan, Arkadi-Ter-Akopov et d’autres).
- La première fabrique du chocolat a été construite par les frères Piliposyan.
- En 1891, A. Kharadjyan, le premier à Bakou, a fondé la fabrique des miroirs de Caucase.
- Le chef d’orchestre A. Ionnisyan, le premier à Bakou, a créé l’orchestre des instruments populaires azerbaïdjanais.
- En 1870, les époux Stepan et Alma Safrazyan, les premiers à Bakou, ont présenté en traduction les œuvres des dramaturges célèbres du temps à la société parlant azerbaïdjanaise.
Ces faits, qui aujourd’hui sont cachés soigneusement par les pouvoirs azerbaïdjanais, témoignent que jusqu’à 1990 année Bakou n’a pas été azerbaïdjanais. Donc la question se pose: où étaient les mahométans quand les Arméniens faisaient fleurir leur capitale.
Avant de revenir sur la question susdite, détournons-nous un peu du titre et éclaircissons comment les mahométans s’étaient apparus à Bakou. Presque dans toutes les étapes de son histoire, Bakou a été habité par les représentants de différentes nations et de différentes religions dont une grande partie formaient les mahométans: les Persans, les Tats, les Turcs caucasiens et d’autres. C’est prouvé scientifiquement que pendant les XI-XVII siècles, les différentes tribus turcophones pénétrés à Transcaucasie (y compris aussi Bakou) jusqu’à la fin du XX siècle ont été appelés par différents noms de tribus:les padars, les chahsevans, les djinlins, les djouanchins, les turcs, les tatars, les turcs caucasiens etc.
En 1907, «Le calendrier caucasien» écrit «À Bakou, ainsi que dans la province de Bakou en général, les Tatars d’Atropatène sont prédominants. Ils appartiennent à la race mongoloïde et à la génération turque, ils parlent le dialecte soumis à l’influence de la langue persane.» Ce n’est pas difficile de deviner que cette nation, qui est encore privée d’ethnonimie, ne pouvait pas faire certains investissements dans l’économie ou mener après elle le progrès. On sait que jusqu’à l’établissement du Soviet etmême après cela, les mahométans ont vécu dans les conditions socio-économiques et matérielles relativement moins bien. Nous ne nions pas la circonstance possible que beaucoup d’Arméniens ont été dans les mêmes conditions. Mais le nombre d’Arméniens, qui ont occupé des postes plus élevés dans la hiérarchie sociale, a été beaucoup plus grand. On peut opposer cette situation des Arméniens à celle des mahométanes, bien sûr avec certaines exceptions (souvenons-nous de Tagirov qui collaborait avec les Arméniens, et de son business de pétrole: «Tagirov et les frères Sarkisov»). Bien sûr la question se pose, pourquoi nous nous détournons du titre et pourquoi nous présentons la situation sociale des mahométans, car à première vue, il n’a aucun rapport avec les Arméniens. On sait cependant que les premières impressions sont toujours trompeuses. Cette situation sociale difficile des mahométans, en réunissant autour d’elle quelques autres raisons, devient le soubassement du malheur des Arméniens de Bakou et nomme la ville de Bakou «la capitale des trois massacres».
À Bakou les Arméniens ont été soumis au massacre trois fois:
- En 1905, (dans le corps de l’Empire russe)
- En 1918 (dans la commune de Bakou)
- En 1990, (Dans la République socialiste soviétique d’Azerbaïdjan)
Commençons des massacres de 1905en faisant minimale attention sur la discussion stricte des événements historiques et présentons plutôt les souvenirs des témoins sur ces cas, en ne pas oubliant les pertes des Arméniens.
Le 9 janvier de 1905, les troubles publics de Pétersbourg trouvent leur écho dans d’autres grands centres industriels de la Russie. La vague de ces mouvements se répande aussi dans le Caucase, y compris Tbilissi, Batoumi et Bakou. Les manifestations et les grèves des ouvriers de Bakou se terminent par la crémation de certains puits pétrole. Ces événements sont accompagnés par la propagande des Turcs azerbaïdjanais contre les Arméniens. Bientôt sur les murs des maisons des Turcs et des Russes apparaissent les mots préventifs écrits par la craie ou par le charbon, conformément à «Ya Allah» (avec le Dieu) et «Urus» (avec cela ces derniers s’assurent de la confusion possible et du massacre). En 1905, le 6 février à Parapate, près de l’église arménienne un incident se passe: un Turc, portant le nom Babaev, blesse un soldat arménien par un coup de fusil. Les Arméniens extradent le criminel au police et exigent de le perquisitionner, mais ce dernier s’oppose et sous les coups de fusil descend de la carrosse de police et s’enfuit. Près de la rue Krivaya la foule irritée liquide avec lui. Les coreligionnaires tournent le cadavre de Babaev mis sur un chariot dans les quartiers turcs ayant pour but d’exciter la nation turque contre les Arméniens. En 1905 les massacres des Arméniens de Bakou étaient les premiers dans la file des massacres contre les Arméniens. Au résultat de nouveaux massacres passés pendant tout le XX siècle, près de 200.000 Arméniens quittent la ville. Le nombre est plus qu’expressif. Ces 20.000 Arméniens avaient des maisons, des finances, du bien et des milliers de roubles passent aux Turques azerbaïdjanais. La ville est privée aussi du potentiel économique puissant, et les Arméniens sont privés du pain quotidien. Mais quand même il ne faut pas oublier l’autodéfense des Arméniens dirigée par Nicole Doumanyan, qui a pu réduire dans une certaine mesure la dimension de la catastrophe. Il faut noter que les Arméniens peuvent se mobiliser très rapidement et riposter en n’ayant pas de doutes pour l’avenir. À la fin du février, pendant la conférence de Bakou on décide de créer une autorité militaire près du comité central, Fédération révolutionnaire arménienne, qui devait s’occuper des problèmes d’organisation d’autodéfense. On choisit les membres du corps militaire: Nicole Douman, Abraham Gyulkhandanyan, Hovhannes Qadjaznuni. Sauf cela, certains groupes des haïdouks s’inscrivent dans l’autodéfense de Bakou. Les résultats d’autodéfense étaient satisfaisants. Ceci est démontré par le fait que le 6 février le gouverneur invite chez soi les représentants des communautés arméniennes et tatares et après de courtes négociations, les Arméniens consentent à la proposition de réconciliation faite par les Tatars (Hovhannes-Ter-Martirosyan écrit, «Au cours de 3 jours on a tué: Arméniens-205, Turques-111, on a blessé: Arméniens-121, Turques-128, des 205 Arméniens morts les 7 étaient des femmes, les 20 étaient des enfants et les 13 étaient des vieux.»)
Passons aux massacres de 1918 en ne nous détournant pas du schéma suivant. Le génocide planifié et réalisé par la Turquie contre le peuple arménien a sa continuation dans Arménie Orientale et dans d’autres lieux de Transcaucasie habités par les Arméniens. Cela avait quelques buts: à savoir, s’approprier du pétrole de Bakou avec les Allemands, supplanter la Russie de Caucase, joindre aux mahométanes de Transcaucasie, de Caucase du Nord et réaliser la politique de panturquisme qui comprenait aussi la destruction des Arméniens.
Le 31 juillet «L’armée musulmane de Caucase» dirigée par Nouri pacha, passe à une attaque à grande échelle. Après la défense de deux mois, les troupes turco-azerbaïdjanais entrent à Bakou le 15 septembre, 1918. Sergey Rafaelovich, écrivain et orateur juif, qui a été le témoin des événements de Bakou, décrit les massacres de septembre de 1918 dans son article. L’écrivain turc, Essad Bey aussi revient sur ces événements dans son livre «Les vaisseaux sanguins».
Et enfin présentons les massacres de 1990, qui étaient sans précédent par leurs pertes économiques et les seuls, à la suite desquels la communauté arménienne de Bakou qui avait l’histoire des siècles a été perdue sans retour.
Le 13-19 janvier de 1990 se passe le troisième grand massacre du peuple arménien. Seulement pour leur appartenance ethnique, la communauté composée près de 200,000 Arméniens est soumise à la violence, au massacre et elle est expulsée de la ville. Pendant les années 1988-1989 touts les médias azerbaïdjanais (surtout la télévision) étaient inondés de propagande anti-arménienne qui prépare une terre importante dans la capitale d’Azerbaïdjan, à Bakou, pour les massacres du peuple arménien. «Le front populaire» d’Azerbaïdjan où l’aile radicale était devenue dominante, appelait manifestement de chasser les Arméniens de la ville et d’occuper leurs maisons. En 1989 pendant toute année, les habitants arméniens de la ville Bakou avaient peur d’être dans la ville, car les citoyens d’origine arménienne étaient soumis aux attaques, aux bastonnades et aux pillages comme dans les transports communs, ainsi que dans les rues.
Mais la question se pose: pourquoi la haine recommence entre les nations vivant d’une façon relativement pacifique au moins 70 ans? Le 1 décembre 1989, le Conseil suprême de la République Socialiste Soviétique d’Arménie et le Conseil national du Haut-Karabaghlors de leur session commune ont adopté unanimement la décision sur la réunification de la République socialiste soviétique d’Arménie et d’Oblast autonome du Haut-Karabagh. Avec cette décision les Arméniens s’approchent dans une certaine mesure de la réalisation de leur but. Mais au moment de l’adoption ils ont commis une grande erreur en ne pas envisageant sérieusement les observations suivantes de Gorbatchev adressées à Zori Balayan et Silva Kaputikyan: «Avez-vous pensé sur les 207,000 Arméniens de Bakou». C’est une autre question, pourquoi Gorbatchev avait besoin de ces données précises.
Le 29 mars, 1990, une session fermée de Soviet suprême de l’Union soviétique se fait par rapport aux événements de Bakou. La délégation de l’Azerbaïdjan demande de créer une commission pour faire entrer les troupes à Bakou et pour enquêter ses activités. En réponse à l’interpellation, la direction de l’Union des républiques socialistes soviétiques, ministre de la défense, Dmitri Yazov, le ministre des affaires intérieures, V. Bakatin, le président du Comité de sécurité d’Etat, Vladimir Krioutchkov, racontent participants de la session les détails des massacres. Cependant, à la cause d’accélération du processus d’effondrement de l’Union des républiques socialistes soviétiques, l’examen futur de l’affaire des massacres du peuple arménien de Bakou n’atteint pas la fin.
En janvier de 1990, les massacres des Arméniens qui ont eu lieu à Bakou sont condamnés par le Conseil d’Europe et par le Congrès des États-Unis.
Avec ces données nous voulons présenter aussi notre interview avec l’ancien habitant de Bakou, madame Anouche :
(Quel était votre travail à Bakou?)
J’étais la surveillante dans l’usine de chaussures, et mon mari était un chauffeur.
(Comment tout a commencé?)
Au début on écouter de nouvelles qu’on a licencié ou qu’on a tué quelqu’un. Puis tout a commencé à prendre son élan et chaque jour on sentait déjà le danger approchant. On avait même peur d’aller au magasin. Un jour on a déjà senti tout sur nous, quand nous avons été licenciés immotivées.
(Et comment étaient les relations avec les voisins azerbaïdjanais jusqu’en 1989-1990 et après cela?)
Jusqu’en 1989-1990 nous avions de très bonnes relations avec les Azerbaïdjanais. Mais quand le mouvement a commencé, l’atmosphère de la peur dominait. Nous avions peur d’eux, ils nous évitaient, car en cas de nous aider, ils subiraient la peine égale aux Arméniens.
(Comment vous êtes-vous sauvés des massacres?)
Mon mari est parti de Bakou à la région de Syunik en une nuit, il a résolu la question d’appartement et la nuit suivante nous avons quitté Bakou en y laissant notre appartement et une partie de nos biens.
Maintenant présentons l’interview pris par l’internet de monsieur Qyazim de 50 ans, d’origine azerbaïdjanais et ancien habitant de Bakou qui a voulu tenir en secret son lieu d’habitation à présent en ayant peur pour la sécurité de ses petits-enfants.
(Qu-est ce que vous pensez des Arméniens ?)
Les Arméniens ne m’ont pas fait de mal, mais ils ont nuit à mon pays. Mais ca ne signifie pas que je déteste touts les Arméniens ou je veux leur mort, bien plus mes anciens amis et voisins Arméniens.
(Comment tout a commencé?)
On écoutait sans cesse des slogans anti-arméniens chez nous et puis on a passé aux actions. Je me souviens du discours de Zeynab Khanlarava (une chanteuse célèbre) qui a enthousiasmé la foule et a convaincu de leur justesse. Je me souviens aussi qu’on arrêtait des hommes occasionnels dans rue et on les obligeait de prononcer фындых (noix), et celui qui ne prononçait pas précisément le F était battu, car d’après eux les Arméniens ne pouvaient pas émettre le F.
(Qui participait aux massacres?)
Les nationalistes jeunes et les еразлар qui les excitaient participaient aux massacres. (Les erazlars étaient les Azerbaïdjanais émigrés d’Arménie). C’étaient eux, les protestaires essentiels.
(Comment étaient les relations avec les voisins arméniens jusqu’au mouvement et après cela?)
Elles étaient très bonnes jusqu’au mouvement, mais après on avait peur de se communiquer avec eux car les nationalistes écraseraient nous aussi. Malgré cela, quelquefois j’ai acheté du pain pour mon voisin proche dans les moments les plus difficiles.
Donc, les Arméniens de Bakou ont été expulsé au moyen de présenter les Arméniens comme les adversaires et par la politique d’Etat de toucher dignité nationale des Azerbaïdjanais, à qui contribuaient surtout les Azerbaïdjanais émigrés de l’Arménie à Azerbaïdjan. D’après le journaliste du journal «Humans right watch», Robert Quchen, les massacres n’ont pas été spontanés, car les massacreurs ont eu d’avance les adresses et les listes des noms des Arméniens. Garry Kasparov aussi revient sur cette question en disant: «Si c’était un village, ça serait clair en quelque part, car tout le monde saurait que dans cette maison habite un Arménien, dans l’autre un Juif, et dans un autre un Azerbaïdjanais, mais il s’agit d’une méga cité, et quand en face de toi il y a un immeuble de 16 étages et le canaille entre les appartements concrets des Arméniens, beaucoup de questions descendent dans l’arène. Vagif Yunusov qui était le président du comité de sécurité d’État d’Azerbaïdjan pendant les massacres, écrit que les massacres des Arméniens se sont réalisés par le Front populaire d’Azerbaïdjan (FPA),
«Et qu’est-ce que c’est, le FPA?»,- demandera le lecteur. C’est un parti politique crée sur le fond du cercle des Scientifiques de Bakou, autour duquel se sont unis les intellectuels azerbaïdjanais. Ce parti défend la politique de reconstruction de Gorbatchev, donc il n’est pas difficile de comprendre que Gorbatchev à son tour approuvait et aider la politique adoptée par ce parti. Et si, en s’appuyant sur la citation concernant Vagif Yunusov, considérons que les massacres de Bakou faisaient partie de la politique de FPA, prenons en compte les menaces de Gorbatchev, l’inaction de la police et la permissivité de la télé dans la propagande de haine, donc on peut conclure que la destruction de la communauté arménienne à Bakou s’est réalisée si non par les représentants des pouvoirs de l’Union des républiques socialistes soviétiques, donc en pleine connaissance et par leur permission.
Les événements susdits sont entrés dans l’histoire internationale par le terme russe «pogrom». Et qu’est-ce que c’est le «pogrom» le massacre? Les «pogroms» sont les activités massives violentes sous le sol religieux, ethnique, de classe ou de race adressée à une partie du peuple. Présentons une convention acceptée le 12 janvier, en 1951 par l’ONU: «L’assassinat des groupes séparés du peuple de caractère ethnique, religieux ou racial, la cause de graves blessures ou de troubles mentaux à ces groupes, le traitement ou l’application des mesures entravant l’accouchement des groupes cités, la création de ces conditions qui mènent à l’anéantissement entier ou partiel de ces groupes, est une génocide».
Est-ce-que ce pogrom ou massacre n’est-il pas le cas privé de cette convention? Mais peut-être la seule différence c’est que le public international ne manifeste pas le même comportement envers pogrom que celui envers le terme de génocide.
Outre cela, les punitions aussi sont plus douces qu’en cas de génocide. Et quels sont les rapports entre cette convention et les Arméniens de Bakou ? On les laisse à la méditation et à la logique du lecteur. Il sera à propos de présenter la conclusion venant de cette convention aux organisations transnationales pour opposer notre pays voisin respectueux «Qara Yanvar» (le janvier noir), ainsi que pour apprécier comme il faut les événements de Bakou. Car dans les différents pays on ouvre l’un après l’autre les monuments éternisant le mémoire des victimes du «génocide» de Khodjalou (La Haye, Mexico, Berlin, La Lydie, Sarajevo, Ankara), des déclarations sonnent de la chaire de l’ONU (souvenons-nous du discours du président d’Israël, où dans la liste des génocides il mentionne Khodjalou, ou bien, souvenons-nous de la 324ème déclaration principale de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, le 26 avril de 2001, auquelle se sont rejoints 30 membres de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe en exigeant de connaître le génocide réalisé par les Arméniens contre les Azerbaïdjanais qui continue de XIX siècle). Mais le public international se tait et ne soulève pas le thème des massacres de Bakou. Il n’y a aucun monument qui immortaliserait le mémoire de victimes innocentes de Bakou. Si l’absence presque et la falsification des faits sur les événements de Khodjalou méritent néanmoins les échos et même la reconnaissance, alors les faits de la presse soviétique et internationale sur les massacres des Arméniens de Bakou sont négligés. Mais il y a encore des témoins vivants et il faut présenter ce qu’ils ont vu comme un exemple marquant du crime contre l’humanité au public pour éviter la répétition des phénomènes semblables dans le monde.
Bibliographie
Auteur: Raffi Tadevosyan. ©Tous droits réservés.
Traduit par Lilit Khalatyan.