Cette année en avril des actions militaires ont eu de graves conséquences au long de la frontière entre le Haut-Karabagh et l’Azerbaïdjan. C’est logique et normal, qu’après les actions militaires actives le besoin de la solution des problèmes surgis est devenu la question à l’ordre du jour dans les différentes couches da la vie sociale et politique, car les problèmes dans la vie intracommunautaire étaient plus expressifs dans le contexte des actions militaires. On ne peut pas dire que jusqu’aux les événements d’avril on n’a pas fait les actions, mais c’est irréfutable, que les actions militaires ont joué presque le rôle du catalyseur en ce sens. Et à la suite de la recherche des moyens de la solution de ces problèmes au moins dans une couche de la société on circule activement le point de vue de sortir de cette situation par une révolution politique.
Voilà dans le cadre de cette analyse nous essayerons d’expliquer ce que signifie la révolution politique est-ce que c’est un complexe de certains processus politiques et réservés, ou celui de ses variantes. Si oui, alors dans l’histoire jusqu’à aujour’hui combien de variations principales de la révolution politique existent, leurs ressemblances et leurs différences. Nous essayerons de les projeter succinctement par la réalité d’Arménie et de découvrir les conséquences de chaque utilisation possible et de savoire ce qui est plus correspondante à notre pays et à la situation d’aujourd’hui de notre société.
«La révolution»: qu’est-ce que c’est?
Dans le cadre scientifique le terme «révolution» a été employé pour la première fois dans le livre «De revolutionibus orbium coelestium» (des révolutions des sphères célestes 1543) de Nicolas Copernic. En fait, au début il a été utilisé pas dans l’œuvre humanitaire, mais dans celui de sciences pour montrer le cycle de transformation éternelle et tous les corps célestes et les sphères éthérées passent à travers de celui-ci. C’est-à-dire dans ce livre le terme «révolution» a été présenté pas comme le phénomène de la création d’un nouveau qualitatif, mais tout au contraire, c’est le cycle dans le cadre de la circulation prédéterminée où la naissance de quelque chose de nouveau a été exclue dès le début. C’est-à-dire au début de l’utilisation il n’avait pas sa signification actuelle et sa sphère d’insertion significative. De nos jours nous percevons la révolution comme les changements radicaux et qualitatifs, dans les domaines sociaux, politiques, économiques, culturels, scientifiques etc., comme la transition d’un état à un statut complètement différent, et avec cela à bref délai et plus souvent, avec l’usage de la force.
L’objet d’étude de cette analyse est «la révolution» dans l’espace et dans le temps dans le domaine social et politique. Au niveau de conscience actuelle ce processus politique s’est soumis la standardisation et il a acquis quelques caractéristiques obligatoires et les conditions préalables nécessaires. Donc de nos jours dans la logique du phénomène «la révolution politique» on comprend tous les processus qui présument obligatoirement:
- la popularité,
- l’usage de la violence,
- le changement du statut social,
- la distribution des ressources au résultat des processus,
- à l’intérieur de la société la formation des lignes de séparation: économique, politique, sociale, régionale, idéologique, religieuse,
- pendant le processus la réalisation des outils, des mécanismes et des étapes, qui sont en dehors des limites autorisés concernant le système politique,
- le remplacement d’un gouvernement en vigueur à bref délai par un nouveau, qui est qualitativement différent de celui précédent.
En ce cas il y a une question: quand et dans quelles conditions ce terme a acquis son sens sémantique actuel, est-ce que selon le commentaire d’aujourd’hui les processus politiques correspondant à la logique de la révolution ont accompagné l’humanité en adoptant plusieurs noms pendant de différents moments où bien ils sont descendus dans l’arène historique à l’époque concrète et ils ont reçu le sens classique, sémantique.
Pour trouver la réponse de cette question il faut étudier la France à la fin du xviiie siècle où de 1789 à 1794 les processus qui font époque, ont eu lieu et qui ont laissé leur trace ineffaçable dans l’histoire de siècle suivant de l’humanité.
Modèle français
La majorité absolue des spécialistes s’accorde à dire que le terme «la révolution» est la naissance de cette époque avec son contenu classique et sémantique. Mais il y a un fait très important et digne: au début les figures célèbres qui se trouvaient dans les racines de la révolution française telles que Robespierre, Danton, Saint-Just et d’autres n’ont même pas les idées les plus lointaines, que quels résultats auront les premiers processus. A l’étape initiale les partisants de la révolution française même ne pensaient pas à formuler une demande d’élimination des ordres anciens. Ils avaient les idées de rétablire les traditions des temps bons et anciens où les rois braves et justes règnaient. Ils ne voulaient pas détrôner et surtout décapiter le roi. Le pouvoir royal qui aimerait le peuple et qui prendrait soin de la société était la seule chose qu’ils voulaient. Mais Robespierre avoue plus tard que la révolution commence à prendre son élan rapidement et à prendre ses fils dans son rapide. Après 3 ans, ceux qui même n’osaient pas penser à lever la main sur le roi, ils ont contesté non seulement la légitimité du roi, mais en général celle de l’origine du pouvoir royal. On crée les slogans tels que l’égalité, la fraternité, la liberté: ce sont de nouvelles idées qualitatives pour cette époque, qui ont fait une transformation sérieuse de la conscience humaine pendant la révolution et après cela. La révolution française a une énorme influence sur l’histoire de l’humanité en apportant avec elle de nouvelles idées, des systèmes, de nouvelles visions de l’organisation de la coexistence humaine, qui n’avaient pas leur précédent jusqu’à ce moment. Nous citerons les plus importantes acquisitions de la révolution française.
- Dès la naissance l’avancement des idées de l’égalité des gens quel que soit le sexe, l’âge, la nationalité.
- La transformation de l’institut de l’inégalité sociale: désormais, l’inégalité sociale a été le produit de l’activité humaine plutôt que celui de la providence. Les gens devraient être appréciés pas par leur origine, par l’exploit des ancêtres ou bien par le statut social, mais grâce à leurs capacités et à leurs qualités personnelles.
C’était vraiment un grand essor pour la conscience humaine. Mais il est à noter encore une fois le fait que Alexis de Tocqueville constatait: à la phase initiale la révolution française avait les buts complètement différents, qui avaient des aspirations réparatrices pour restaurer les traditions du temps ancien. Ce n’est pas un hasard que plus tard, quand il est devenu évident que la révolution a eu d’autres résultats, Thomas Penn proposait de donner le nom contraire aux révolution française et américaine contre-révolution ayant en vue que l’esprit public et politique de ce temps-là considérait «la révolution» comme un mouvement, qui avait le tendance à restaurer les meilleures traditions du passé. Mais ce qui s’est passé avait donné le résultat opposé.
Mais la transformation sémantique du mot a eu lieu dans la pensée linguistique. Pendant les années le terme «révolution» acquit le changement radical, le sens de la création d’une nouvelle chose et il reçoit le nouveau contenu classique et sémantique.
Modèle américain
Les spécialistes considèrent la révolution américaine comme une autre variante d’une telle révolution. Nous avons noté que le nom «contre-révolution» de ce phénomène historique proposé par Thomas Penn concernait aussi la variante américaine. Pourquoi? Pour la simple raison qu’au début ni en France, ni en Amérique personne n’avait l’intention de renverser les règles dominantes, en cas de l’Amérique de sortir de la métropole, sous la domination de l’Angleterre. L’un des pionniers de la révolution américaine Benjamin Franklin a des témoignages sur cela. Là, tous les idées et les buts de ceux, qui étaient dans la source de la révolution n’avaient aucun rapport aux résultats de la fin du processus.
Mais la révolution américaine avait quelque différences importantes par rapport à celle-ci française. À notre avis, la première et la plus importante différence était ce que ici la révolution était accompagné d’une lutte nationale et libératrice. La deuxième était ce que les agitations politiques ont commencé en Amérique pas à cause des contradictions internes, comme le cas de la France, mais à cause des mécontentements de la métropole contre leur exploitation. Mais à l’avenir tout cela a eu tel résultat, que grâce à celui-ci on a révélé les idées avancées telles que la liberté, l’égalité et ce qui est très important le droit de la possibilité d’être heureux, ce qui devrait être donné à tous, quel que soit le sexe, l’âge, l’appartenance nationale ou religieuse.
Toutes les conditions et les circonstances qui étaient les causes de la révolution américaine étaient complètement étrangères pour la réalité des pays d’autres continents et des pays européens. Cela dépendait aussi de cette circonstance que la société américaine avait une structure complètement différente: elle comprenait les représentants de différentes nationalités, des directions religieuses, des flux politiques, ici il n’y avait pas d’ethos dominant, la lutte des classes était nouvelle, elle n’avait pas d’histoire centenaire et de la tension extrême, qui était typique pour les pays européens. Il a fallu longtemps qu’elle a pu complètement digérer tous qu’elle avait créé dans une période relativement courte et se ne sont pas seulement les conditions internes qui étaient l’impulsion pour cela. La meilleure preuve est ce que dans ce pays où on a proclamé les libertés susmentionnées, un phénomène inhumain, comme l’esclavages continuait son existence. Sur la base de cela, nous sommes enclins au poins de vue, que la révolution en commençant pendant la Guerre de libération et en avançant avec le plan secondaire, ne se termine que de 1861 à 1865 en présentant cette fois sous la voile de la guerre civile. Néanmoins, nous partageons l’opinion des experts selon laquelle la révolution française et la révolution américaine sont les deux exemples classiques et typiques de celle-ci.
Modèle anglais
Revenons sur les autres versions de la révolution classique, c’est le modèle anglais. En parlant du modèle anglais, il faut réaffirmer, qu’il était comme un mouvement de restauration pendant la Glorieuse Révolution (au résultat de la révolution susmentionnée en 1688 on a ôté le trône d’Angleterre aux Stuarts et le trône se transmet Gillaume III d’Orange et la reine Marie II). Mais la forme de la révolution anglaise était différente de celle-ci française. Les Français ne se sont pas arrêtés, ils ne se sont pas contentés de faire les restaurations et même ils ont continué la lutte dans la rue, mais contrairement aux Français, au début les Anglais se sont satisfaits de restauration. Mais les succès que les Français ont eu dans les rues au prix de la vie des milliers de personnes, les Anglais ont acquis grâce au moyen évolutif, en préférant les changements parlementaires aux combats de rue. Peut-être certains diront que cette version ne correspond pas au cercle révolutionnaire classique, qu’elle est plus proche du phénomène de la réforme susmentionnée. Peut-être ils ont raison, mais nous allons le considérer comme une variante de la révolution. En tant qu’argumentation, nous allons rappeler qu’à la fin de ces réformes le système dominant s’est modifié pas partiellement, mais dans de différents domaines il y avait des changements fondamentaux. Le résultat était la transformation progressive de l’Angleterre monarchique-féodale par l’Angleterre capitaliste-parlementaire, qui grâce à la capacité exceptionnelle de la transformation garde le statut de la plus grande superpuissance maritime du monde depuis deux siècles, étant l’une de celles-ci aujourd’hui.
Modèle allemand
Le modèle allemand est une autre variante de la révolution. La particularité de cette révolution était ce que les processus révolutionnaires marchaient dans l’environnement allemand sous l’absence du pouvoir central de l’État. L’influence de la révolution française prend de l’ampleur dans le cadre allemand socio-politique. Mais contrairement à l’Angleterre où la révolution se réglementait par l’État et à la France où tout se passait par un rythme rapide où l’État et la société avaient la participation égale, en Allemagne la révolution commençait dès les écoles. La pensée allemande philosophique, politique, économique atteint une hauteur sans précédent et toutes les classes du peuple allemand avaient l’idée de la création de l’Allemagne unifiée. Alors les experts ont remarqué que l’Allemagne unifiée est née tout d’abord dans la conscience publique et après de facto. Ce n’est pas un hasard qu’à Versailles pendant la soirée en l’honneur de la creation de l’Empire allemand Otto von Bismark, qui était à la base de sa création, a offert un toest aux enseignants allemands en les appelant les fondateurs de l’Empire allemand. Au résultat, au lieu de plus d’une disaine des pouvoirs féodaux divisés, une nouvelle unité géopolitique se crée, c’est l’Allemagne capitaliste, créée par le principe fédéral.
Résumé
Ainsi, dans le cadre de l’analyse, nous avons présenté les sphères et les transformations sémantiques du terme et du phénomène «révolution» nous sommes revenus sur quelques variantes variationnelles. Nous reviendrons sur les autres questionnements, comme la révélation de la révolution et d’autres phénomènes socio-politiques, tels que la révolte, la révolution, les réformes, les différences et les similitudes, dans la deuxième partie de l’analyse. Nous essayerons également de projeter chacun d’eux dans la réalité arménienne et de découvrir lequel d’entre eux sera plus sûr et productif en cas de l’Arménie.
A suivre…
Bibliographie
Auteur: Hayk Patyan. © Tous droits réservés.
Traduit par Lilit Harutyunyan.