L’histoire de Charle Gardi s’est répandue récemment dans le monde entier. Un enfant de 11 ans avait une maladie génétique à cause de laquelle il ne pouvait parler, voir, avaler, respirer, pleurer etc. Les médecins de l’hôpital britannique Great Ormond Street disaient qu’il n’y avait pas de possibilité de sauver la vie de l’enfant, en plus les médicaments aggravaient l’état de l’enfant. Les parents de l’enfant avaient rassemblé de l’argent pour l’envoyer aux États Unis, où il serait soumis à un traitement expérimental, mais la réponse des médecins n’était affirmative, ils proposaient de débrancher l’appareil respiratoire pour que l’enfant meure tranquillement. Les parents se sont adressés aux tribunaux britanniques où après avoir être refusé ils se sont adressés au tribunal européen qui avait la même opinion que les médecins. Le 27 juillet 2017 les parents ont décidé de se mettre d’accord avec l’idée de débrancher les appareils d’alimentation.
Qu’est-ce que c’est l’euthanasie: ses types
Presque dans toutes les sources l’euthanasie s’appelle « mort douce ». L’euthanasie est un moyen de priver de la vie des personnes qui ont des maladies incurables ou bien qui souffrent des maladies très graves. Il y a quelques types de l’euthanasie. Du point de vue médical elle peut être active et passive. L’euthanasie est passive quand on débranche les appareils et le malade meurt. Le médecin ne fait pas des actions pour que le malade meurt mais il influe d’une manière passive sur sa mort, il renonce les traitements médicamenteux qui prolongent sa vie ou bien il débranche les appareils respiratoires. Pendant l’euthanasie active les médecins ont leur intervention dans la privation de la vie du malade. Le médecin injecte un traitement ou bien il influe d’autres manières sur la mort du malade. L’application de ces deux types de l’euthanasie est expliquée très bien par l’exemple de Jack Gevorgyan qui est connu par surnom de « Docteur-mort ». Il applique l’euthanasie sur les gens qui souffrent d’une maladie incurable ou grave avec l’appareil créé par lui-même et en cas d’accord des malades. Le médecin américano-arménien a appliqué cette méthode sur 130 personnes. Dans tous les cas l’injection du médicament était réalisée par le malade, c’est à dire Gevorgyan n’avait pas une intervention dans leurs morts en appliquent ainsi l’euthanasie passive. Le médecin américano-arménien n’a appliqué qu’une seule fois l’euthanasie active quand le malade n’était pas capable de pousser le bouton et pour cela c’était Gevorgyan qui l’a fait. Au résultat il a été condamné à l’emprisonnement de 10-25 ans.
Du point de vue de la volonté du malade il existe deux types de l’euthanasie : volontaire et involontaire. L’euthanasie volontaire suppose une situation où le malade est conscient, il peut exprimer sa volonté ou bien il est inconscient mais il a écrit par avance une lettre qui doit avoir absolument une base juridique et où il a demandé que s’il soit dans une situation qui ne peut pas être considéré comme une vie, donc en ce cas-là il préfère la mort. Alors l’euthanasie volontaire s’applique en de l’accord préalable. L’euthanasie involontaire est le cas où le malade est inconscient, il n’a pas de possibilité de prendre des décisions lui-même, et en ce cas-là la personne surrogate (un proche, un mari, une femme) prend la décision au lieu du malade.
La question de l’application de l’euthanasie en Arménie
Si on repose seulement sur le fait que l’euthanasie aide l’homme souffrant à se libérer des douleurs, donc il n’a pas de côté négative. Mais ce n’est pas tout à fait comme ça, parce que dans le cas contraire tout le monde soit pour l’euthanasie. En parlant des côtés négatifs de l’euthanasie il est à noter qu’elle est dans une contradiction avec le droit en mettant en danger la vie de l’homme. Dans ce cas-là il faut citer l’article 24 de la Constitution de l’Arménie, selon lequel chaque personne a le droit à la vie, et personne ne peut se priver de la vie volontairement. Donc on peut dire que l’euthanasie partiellement est contre la loi, parce que la personne se prive de la vie et le fait c’est que son droit à la vie disparaisse. Quand on examine cette norme de la Constitution il faut prêter une attention sur la circonstance qu’ici il s’agit d’interdit de priver de la vie volontairement. Et si on explique cette norme du point de vue l’euthanasie, donc la loi ne sera pas violée si on applique le type de l’euthanasie volontaire. Il est conditionné par le fait que selon les différentes conventions et pratiques juridiques internationales le droit à la vie n’est pas absolu et dans certains cas il peut se soumettre aux limitations. À la différence des pays qui ont légalisé l’euthanasie il n’y a pas de norme qui légalise l’euthanasie, au contraire la personne fera l’objet de poursuites judiciaires si elle l’applique. Surtout selon l’article 23 de la loi de l’Arménie «Sur l’assistance et l’aide médicale du peuple» en Arménie l’euthanasie, l’accélération de la mort du malade par quelque action ou moyen par son demande est interdite. Les personnes qui incite consciemment le malade à l’euthanasie ou bien on l’exécute font l’objet de poursuites en vertu de la Constitution de l’Arménie. Donc sur le plan législatif l’euthanasie n’est pas acceptée.
En général l’application et la législation de l’euthanasie sont répandues de telle société, des visions de religion, des valeurs culturelles, des traditions et de différents aspects. Par exemple si la religion d’état de tel pays est christianisme qui interdit le suicide et si on se guide sur cette base dans ce pays donc l’application de l’euthanasie sera aussi interdite. En fait les valeurs traditionnelles et religieuses ont leur grande influence sur la société. Pour savoir l’attitude de la société sur l’euthanasie on a fait un sondage. Le groupe cible du sondage étaient les citoyens de 18 à 35 ans de l’Arménie.
Est-ce que vous êtes pour l’application de l’euthanasie sur le malade qui souffre d’une maladie incurable avec son accord?
Selon le diagramme nous voyons que la circonstance de la maladie incurable a joué un rôle important pour ce qui ont voté pour, alors si il n’y a pas de guérison par conséquent il n’y a pas de sens de tourmenter le malade ou bien allonger sa vie en quelques jours par des médicaments précieux.
Est-ce que vous êtes pour l’application de l’euthanasie sur un malade qui souffre d’une maladie incurable par l’accord d’autre personne, soit un membre de la famille ou bien un proche?
Dans ce cas-là on tient en compte les droits subjectifs de la vie de la personne et de son immunité. La plupart des sondés trouve que la vie d’autrui, même de ses proches n’est pas à leur disposition.
Est-ce que vous êtes pour l’application de l’euthanasie sur un malade qui souffre d’une maladie grave par son accord?
La préférence des réponses affirmatives est conditionnée par le fait que la question inclut l’expression «par l’accord de la personne», cela veut dire quand on applique par la volonté de la personne, c’est à dire c’est l’euthanasie passive, volontaire.
Est-ce que vous êtes pour l’application de l’euthanasie sur le malade qui souffre d’une maladie grave par l’accord d’autrui soit un membre de la famille ou un proche?
Les réponses négatives de cette question dominent. La raison principale des réponses négatives est liée encore à l’infraction des droits subjectifs de l’homme.
Est-ce que vous êtes pour l’application de l’euthanasie sur ceux qui se trouve dans un coma par l’accord des membres de la famille ou des proches?
L’application de l’euthanasie sur les malades que se trouvent dans un coma est l’une des questions délicates et litigieuses. D’abord il faut comprendre dans quel cas l’homme est considéré comme inapte, parce que quand l’homme est incapable de s’agir on désigne un curateur pour lui qui fait les marchés au lieu du malade, qui dispose ses moyens financiers et d’autres droit définis par la loi, c’est à dire les personnes inaptes sont ceux qui ne peuvent pas prendre en conscience leurs actions et les contrôler. Jusqu’à aujourd’hui il n’y a pas de norme, de loi par laquelle la circonstance de faculté d’agir sera définie, et selon laquelle l’application de l’euthanasie par l’accord des proches sera considéré légale. En cas de la personne qui se trouve dans un coma on ne sait jamais si l’homme qui est dans une mort clinique réveillera dans un jour, une année, s’il réveillera ou non.
Est-ce que vous êtes pour légalisation de l’euthanasie en Arménie?
La plupart des sondés a voté pour qui signifie que le champ judiciaire a besoin de changements du point de vue de l’euthanasie.
Actuellement l’euthanasie ne s’applique que dans quelques pays. L’euthanasie n’est pas acceptée par la majorité du monde, quand même dans quelques cas elle s’applique et peut-être «sauve» l’homme. L’argument principal au profit de l’euthanasie c’est que la personne souffre d’une maladie incurable. C’est l’idée par laquelle les gens qui acceptent l’euthanasie se dirigent, parce qu’ils choisissent l’euthanasie comme le moyen unique et dernier en en se référant à l’impossibilité de la guérison du malade.
Ce sont les sociétés d’assurance qui sont pour l’euthanasie. Si la vie et la santé des gens sont assurées, donc en cas de toute maladie et de tout accident c’est la société d’assurance qui paye les dépenses. Les calculs montrent qu’un taux considérable de ces dépenses est lié à l’insensibilisation du malade pendant ses derniers jours, au soulagement des douleurs du malade incurable et à l’allongement de sa vie. Alors la société d’assurance doit disposer des moyens financiers pour les derniers jours du malade quand il est déjà clair qu’il va mourir. Par conséquent dans ces conditions les sociétés d’assurance sont pour l’application de l’euthanasie pour qu’ils économisent de l’argent.
Quelques remarques…
Parfois on fait des cotisations pour les malades qui souffrent d’une maladie incurable parce que dans la plupart des cas leurs familles ne sont pas capables de payer pour les médicaments anesthésiques qui ne guérissent pas le malade et seulement ils allongent l’inévitable. En revanche ce processus provoque beaucoup d’émotions psychologiques et de problèmes financiers. C’est ici que la réponse des sondés est incertain. En prenant en conscience des difficultés prochaines ils sont pour l’euthanasie passive ou volontaire, mais en même temps ayant des traditions, des coutumes et des valeurs religieuses ils sont contre l’application de l’euthanasie par les proches.
Cette question aboutit souvent aux divergences d’opinions parmi des avocats arméniens et étrangers. La plupart des avocats trouve que l’homme a le droit à la vie et il peut disposer sa vie. D’autres avocats contredisent à cet argument par le droit de vivre.
Néanmoins il est à noter le problème ne se limite pas par le sens juridique. Il y a des questions aussi du point de vue médical, surtout en cas de quelle maladie on peut appliquer l’euthanasie, est-ce que la maladie est vraiment incurable, dans quel âge elle est acceptable, est-ce qu’on fait des travaux psychologues avec les proches du malade?
D’après le juriste arménien Arman Kirakossyan l’interdit de l’euthanasie en Arménie a la tendance de se défendre de l’erreur médicale. «En quel point notre pays pourra assurer qu’il n’y aura pas des arbitraires. C’est un champ qui se contrôle difficilement et les pays n’apprécient pas parfois cette intervention médicale». Le juriste explique clairement les côtés variés de ce phénomène, que même en cas d’application il est difficile d’éviter d’arbitraire.
La législation de l’application de l’euthanasie aboutira absolument aux différentes difficultés en Arménie. Mais si les difficultés ne sont pas résolues au bon moment elles peuvent aboutir aux problèmes de grandes échelles.
Nous pensons que en suivant l’exemple des pays développés et les avis de la société il y a la nécessité de donner la possibilité de l’application de l’euthanasie en Arménie en légalisant ses types passives ou volontaires.
Dans le cas de l’enfant britannique les médecins et les tribunaux ne trouvaient pas de sens pour la suite de la guérison de l’enfant et ils proposaient l’application de l’euthanasie. Malgré cette circonstance que l’euthanasie est légalisée dans le pays, en tout cas elle s’est appliquée seulement avec l’accord des parents. Cela signifie que le phénomène est quand même contrôlable si elle se trouve sous la surveillance des médecins et des gardiens de l’ordre.
La question d’accepter ou de renoncer l’euthanasie a un caractère fondamental. Avant les discussions de cette question il faut d’abord mener des travaux explicatifs, donner des informations sur le caractère de l’euthanasie et sur ses types, amener la question sur le champ de discussion et puis de règlement législatif. L’interdit absolu et l’illégalisation de l’euthanasie en Arménie ne résulte pas des demandes du temps et de la société comme il est possible de voir dans le travail présent et dans les résultats des sondages.
Bibliographie
- Էվթանազիա- http://euthanasia.com/06.2017
- ՀՀ Սահմանադրություն (հոդված24)
- Հայաստանի Հանրապետության օրենքը բնակչության բժշկական օգնության և սպասարկման մասին – http://www.parliament.am/legislation.php?sel=show&ID=1688&lang=arm 06.2017
Auteur: Julya Galstyan. © Tous droits réservés.
Traduit par Taisya Hovhannisyan.