Chronologie d’Artsakh | 01 novembre

La chronologie des violations du cessez-le-feu et des développements ultérieurs des hostilités exercés contre le Haut-Karabagh par les forces armées azerbaidjanaises en traduction arménienne, anglaise, russe, française et allemande.

01 novembre, 2020, 23։39

Ministère des Affaires étrangères de la République d’Arménie

La déclaration du ministère des affaires étrangères d’Arménie – Le 1er novembre, lors des actions militaires, les unités militaires de l’Armée de défense de l’Artsakh ont capturé le deuxième combattant terroriste impliqué par la partie azerbaïdjanaise dans les hostilités militaires contre l’Artsakh, qui s’est présenté comme Yusuf Alaabet al-Hajji, un habitant du village Ziyadiya dans la région de Jisr al-Shughur de la province d’Idlib en Syrie. Il faut noter qu’un autre combattant terroriste a été capturé par l’Armée de défense d’Artsakh le 30 octobre en se présentant sous le nom de Mehrab Muhammad Al-Shkheir de la ville syrienne de Hama. La partie arménienne a évoqué à plusieurs reprises le recrutement de combattants terroristes étrangers et de djihadistes par la Turquie dans divers point du Moyen-Orient, en particulier de Libye et des zones sous son contrôle en Syrie, et leur transfert et déploiement ultérieurs dans la région au but de commettre des atrocités contre le peuple d’Artsakh. Le fait mentionné n’est pas simplement confirmé par les services de renseignement des pays coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE, un certain nombre de nos partenaires et la communauté internationale, mais aussi par les témoignages directs des terroristes. Dans leurs témoignages, les terroristes mentionnés ont fourni des informations détaillées sur leur processus de recrutement, le paiement mensuel prévu pour lutter contre les «kafirs» (infidèles), le paiement supplémentaire pour chaque «infidèle» décapité, ainsi que sur leurs projets terroristes envisagés. Le transfert des jihadistes dans la zone de conflit du Haut-Karabakh révèle les intentions des dirigeants turco-azerbaïdjanais de donner au conflit un caractère interreligieux. Il s’agit d’une expression totalement nouvelle de l’ implication des combattants terroristes étrangers et des jihadistes du Moyen-Orient dans la zone de conflit de la zone la zone de conflit du Haut-arabakh, c’est une menace sérieuse pour la sécurité et la stabilité internationales et régionales. L’Arménie continuera à prendre des mesures cohérentes dans la lutte contre le terrorisme international, en coopérant à cet égard avec tous les partenaires intéressés », a déclaré le ministère des Affaires étrangères.

01 novembre, 2020, 23։16

Ministère des Affaires étrangères de la République d’Artsakh

Déclaration du ministère artsakhiote des Affaires étrangères sur l’utilisation par l’Azerbaïdjan d’armement au phosphore – Nous condamnons fermement et avec détermination l’usage par l’Azerbaïdjan de moyens et de méthodes de guerre prohibés par le droit international au cours de l’agression armée menée contre la République d’Artsakh depuis le 27 septembre 2020. En particulier, les forces azerbaïdjanaises, en plus des bombes à sous-munitions, commencent à utiliser des bombes incendiaires contenant du phosphore dans les zones boisées proches des habitations artsakhiotes, où une partie des civils des villages voisins se sont provisoirement mis à l’abri des actions des groupes subversifs azerbaïdjanais. Contrairement à ses affirmations selon lesquelles les forces armées azerbaïdjanaises ne visent que des objectifs militaires, Bakou officiel recourt en fait à des tactiques terroristes contre la population civile d’Artsakh. Tout d’abord, dans ce contexte, il est nécessaire de prendre en considération le refus constant de la partie azerbaïdjanaise de respecter la trêve humanitaire, car la poursuite des hostilités permet aux autorités de Bakou de terroriser davantage la population artsakhiote. C’est à cette fin que la partie azerbaïdjanaise recourt à l’utilisation d’armes interdites, à des attaques délibérées contre la population et infrastructures civiles, y compris les établissements médicaux, se fixant comme principale tâche d’exterminer et de déporter de force toute la population de l’Artsakh. Dans de tels cas, en tant que mesure efficace pour prévenir les violations massives des droits collectifs et individuels de tout un peuple et protéger celui-ci de la destruction physique, la communauté internationale a développé la pratique consistant à reconnaître le droit de ces peuples à recourir à la sécession et à intégrer les relations internationales en tant qu’État indépendant. Il y a 30 ans, le peuple d’Artsakh a choisi la voie de l’indépendance comme moyen de protection contre la politique délibérée de l’Azerbaïdjan d’exterminer la population arménienne. Nous sommes convaincus que face aux tentatives en cours des autorités de Bakou de mener à bien leur plan criminel, la reconnaissance internationale de l’indépendance de facto de la République d’Artsakh serait une mesure à la fois urgente et mûre de la part de la communauté internationale pour remplir ses engagements de prévention des crimes contre l’humanité.

01 novembre, 2020, 21։34

Défenseur des droits de l’Homme de la République d’Arménie

Des fêtes, des enquêtes, des sondages encourageant les meurtres et le traitement cruel des Arméniens sont organisés sur les réseaux sociaux azerbaïdjanais, puis le bonheur et la fierté se répandent pour les atrocités commises ; d’autres formes de haine envers les Arméniens sont largement encouragées. Le bureau du défenseur des droits humains de l’Arménie a obtenu des preuves confirmant tous les faits mentionnés. Par exemple, une photo d’un corps décapité est publiée sur cette chaîne de réseau social azerbaïdjanais affirmant qu’il s’agit d’un soldat arménien et un sondage est organisé avec un cynisme exceptionnel et une intention d’incitation à la haine. Ceci est clairement confirmé par les pièces jointes à cette déclaration (le sondage original et sa traduction). Le Bureau du défenseur des droits de l’homme d’Arménie a dûment documenté toutes ces publications et les enverra aux organes internationaux compétents.

01 novembre, 2020, 18։38

Forces armées de la République d’Artsakh

Deux drones de combat ennemis viennent d’être détruits par la Défense anti-aérienne de l’Armée de défense près de Stépanakert.

01 novembre, 2020, 18։09

Service d’État pour les situations d’urgence de la République d’Artsakh

Les forces azerbaïdjanaises et turques continuent de cibler non seulement les localités pacifiques et les habitants, mais aussi, une fois encore, le Service d’Urgences d’État d’Artsakh. Le camion de pompiers du service d’urgences régional d’Askeran a été bombardé. Les sauveteurs livraient de l’eau potable aux civils de la région à des fins humanitaires. Un drone s’est écrasé directement dans un camion de pompiers et a pris feu. Heureusement, le personnel n’a pas été blessé. Il est à noter que dès les premiers jours de la guerre, les secouristes effectuant une mission humanitaire ont également été la cible de l’ennemi.

01 novembre, 2020, 15։30

Forces armées de la République d’Artsakh

Un autre drone d’attaque ennemi a été récemment détruit par les forces de défense anti-aérienne de l’Armée de défense près de Stepanakert.

01 novembre, 2020, 15։12

Service d’État pour les situations d’urgence de la République d’Artsakh

Aujourd’hui, au long de la journée, l’Azerbaïdjan a continué de garder sous le feu les localités pacifiques d’Artsakh. La ville de Martuni et les villages avoisinants de la région ont été soumis à des frappes aériennes. Il n’y a pas de victimes et l’étendue des dégâts suite aux destructions est en cours de vérification. Dans l’après-midi, les forces ennemies ont tiré des roquettes sur la ville de Chouchi à partir de diverses armes, principalement des installations de Grad et de Smerch, parmi plusieurs destructions la mosquée persane « Gohar agha » a aussi été abîmée partiellement. Des avions militaires ont également été utilisés à Martakert. La ville a été bombardée une énième fois. Il n’y a pas de victimes parmi la population civile. Des explosions ont également été entendues à Stepanakert. Il n’y a pas de victimes. Au long de la journée seulement dans la capitale, le signal d’alerte aérienne a retenti 7 fois.

01 novembre, 2020, 14։35

Centre d’information unifiée arménienne

Hier soir, l’ennemi a tenté d’attaquer sur toute la longueur du front, ces tentatives ont été particulièrement intenses en direction de Martuni et Chouchi. En direction de Martuni, les unités de l’Armée de Défense ont fait des manœuvres tactiques afin de rendre la ligne de front plus propice aux combats. Cela fait une partie de la stratégie. Dans le second sens, l’armée de défense a réussi à prédire les actions possibles de l’ennemi, à détruire les colonnes devant eux et les effectifs en un seul endroit. Désormais, les Azerbaïdjanais peuvent appeler cet endroit la gorge de l’enfer, car ils ont eu beaucoup de pertes à cet endroit, leur projet a complètement échoué. Actuellement, les unités de l’Armée de Défense occupent avec assurance leurs lignes, contrôlent la situation opérationnelle et tactique, sont prêtes à arrêter tous les empiétements de l’ennemi. Porte-parole du ministère de la Défense de la République d’Artsakh Suren Sarumyan․

01 novembre, 2020, 14։04

Forces armées de la République d’Artsakh

Un autre mercenaire syrien a été capturé par les unités de l’Armée de défense pendant les hostilités, qui était, comme il s’est avéré lors d’un interrogatoire préalable, Yusuf Alaabet al-Hajji, un habitant du village de Ziyadiya du district de Chesral Shur de la province d’Idlib de Syrie, né en 1988. Il est marié et il a 5 enfants. Selon ses propres termes, on lui a promis un salaire mensuel de 2 000 dollars pour lutter contre les «qafirs» (infidèle) en Artsakh, et une «récompense» de 100 dollars pour avoir décapité chaque «qafir».

01 novembre, 2020, 12։09

Service d’État pour les situations d’urgence de la République d’Artsakh

La situation est actuellement relativement calme dans les localités d’Artsakh. Ce n’est qu’en direction de Martuni que l’ennemi ouvre régulièrement le feu de différents types d’armes. Personne n’a été blessé dans les explosions de Stepanakert.

01 novembre, 2020, 10։28

Forces armées de la République d’Artsakh

Les combats se sont poursuivis pendant la nuit dans le sud-ouest, le sud-est et le nord. Parallèlement aux hostilités, les forces ennemies ont continué de viser des localités pacifiques, en particulier ils ont bombardé les villes de Martuni, de Couchi et le village de Karin Tak. Les unités de l’Armée de Défense ont effectué des frappes ciblées sur les positions de tir ennemies travaillant dans les directions mentionnées. Les forces ennemies ont tenté de s’avancer dans la section Avetaranots-Sghnakh à l’aide d’une dizaine de véhicules, mais elles ont été repoussées par les forces armées et ont subi de lourdes pertes. Dans la matinée, les forces ennemies ont repris leurs opérations offensives, tout en continuant de bombarder les localités pacifiques. L’Armée de Défense garde un contrôle total sur toute la longueur de la ligne de front, surveillant tous les mouvements de l’ennemi et, si nécessaire, lui adressant des frappes ciblées.

01 novembre, 2020, 10։02

Service d’État pour les situations d’urgence de la République d’Artsakh

La nuit du 31 octobre au 31 novembre a été agitée dans la ville de Martuni et dans les localités avoisinantes. Des avions militaires ont été utilisés sur la ville. Il y a de nombreuses destructions dues aux bombardements. Les atrocités de l’ennemi en direction de Martuni ont repris à l’aube. Les villages de la sous-région nord d’Askeran ont été bombardés la nuit. L’ennemi a ouvert le feu depuis les installations de Grad et de Smerch en direction des communautés Avetaranots et Sznek. Il n’y a pas eu de victimes parmi la population civile. La somme des dommages matériels est en cours de vérification.