Platforme #1 | Nikol Pashinian

Le projet HARTAK a été lancé le 26 mars dans le club #Hodvats3.

D’une part HARTAK rencontre avec un fonctionnaire, un homme public, politique et culturel et d’autre part cela représente une plateforme d’échanges d’opinions sous forme de question-réponse entre les représentants de la société civile, des jeunes, et des autres bénéficiaires de la société. Le programme est généralement filmé.

Le premier invité du projet était Nikol Pashinian, journaliste, homme politique, député de l’Assemblée Nationale de la République d’Arménie et membre de l’administration du Parti « Contrat civil ». En travaillant dans le média depuis de nombreuses années, il a commencé à faire de la politique, une chose qui l’intéressait dès son plus jeune âge.

« C’est l’intérêt pour la vie politique et publique qui m’a amené au journalisme. Au cours de ma carrière de journaliste, j’ai couvert principalement des sujets politiques. Et aujourd’hui je suis là encore une fois afin d’analyser les événements et répondre aux questions qui vous intéressent », a dit Pashinian.

Les questions qui intéressaient l’auditoire étaient surtout politiques. À la question ce qui empêche le développement de l’opposition institutionnelle et des partis institutionnels, Pashinian a répondu que le plus grand obstacle pour le développement de chaque domaine institutionnel est la faible estime de soi du citoyen de la République arménienne. Pashinian pense que le seul moyen de sortir de cette impasse dans les domaines public et politique est d’amener le citoyen arménien à augmenter son estime de soi.

« Avec l’augmentation de l’estime de soi la conscience civile devrait être élevée, ce qui est une composante importante pour la formation d’une société consciente » a – t – il souligné.
Au cours de la  rencontre, d’autres questions concernant la situation politique actuelle ont été discutées.

En parlant des manifestations qui seront organisées en avril sous forme « 14+4 » Pashinian a noté : « Nous ne répondrons pas violemment à la violence contre nous, ainsi pendant tout ce processus politique nous appliquerons la politique des « mains ouvertes », qui ne sera ni délicate ni douce ». La rencontre a été couverte par un certain nombre de médias.